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EuroLigue 2022-2023

EuroLigue (J4) : Mike James sauve l’AS Monaco des griffes du Panathinaïkos dans le money-time

Maxime Cazenave

Publié le

EuroLigue (J4) Mike James sauve l’AS Monaco des griffes du Panathinaïkos dans le money-time
Photo Icon Sport

EUROLIGUE 2022-2023 – L’AS Monaco a signé sa troisième victoire de la saison en EuroLigue, en décrochant un succès précieux sur le parquet du Panathinaïkos, 80-83. Partie sur les chapeaux de roues avant de se faire martyriser par Derrick Williams, la Roca Team a su garder la tête froide pour ensuite faire la différence en fin de match grâce à un Mike James clutch.

Deux jours après s’être effondrée à Tel-Aviv, l’AS Monaco effectuait un nouveau déplacement, cette fois-ci à Athènes pour faire face au Panathinaïkos. Face à une équipe dans le doute après une déroute subie à Berlin (-31), la Roca Team disposait d’une belle opportunité pour relancer la machine.

Un premier quart parfait

Cela se présente sous les meilleures auspices, puisque le premier quart-temps est à sens unique. Les hommes de Sasa Obradovic sortent les barbelés en défense et affichent une réussite insolente (12/19). Après une belle mise en route des titulaires, les premières rotations font littéralement exploser des Grecs absents. La domination au rebond est totale et les turn-overs s’enchaînent pour les locaux.

Donta Hall se régale lui sous le cercle, et les Monégasques comptent jusqu’à 18 points d’avance (29-11). Le deuxième quart semble prendre la même direction mais l’ASM perd progressivement le fil de son jeu. Cela ne cause pas de réel problème face à un Panathinaïkos dans le dur. L’ancien monégasque Paris Lee tient les siens, avant que le grand bonhomme du match ne fasse son apparition.

Un come-back dingue signé Derrick Williams, Mike James taille patron en fin de partie

Numéro 2 de la Draft 2011, Derrick Williams va poser son empreinte sur la rencontre de manière spectaculaire. L’ancien joueur NBA relance son équipe en cumulant 12 points juste avant la pause, ce qui permet de lancer un énorme run (40-34). En début de seconde période, ce dernier poursuit son massacre en inscrivant les 16 premiers points du Pana, permettant ainsi aux Grecs d’égaliser (50-50) ! Discret jusque-là, Mike James répond immédiatement en claquant six points en l’espace de dix secondes pour stopper l’hémorragie.

Il faut attendre le dernier quart pour voir une Roca Team de nouveau entreprenante. La défense retrouve son efficacité en enchaînant les stops, et Élie Okobo (13 points) se charge de redonner de l’efficacité à l’offensive monégasque (66-61). Malgré tout, la partie s’est resserrée, et Arturas Gudaitis remet les compteurs de zéro à l’entrée du money-time (68-68). Sentant l’odeur du sang, Mike James (27 points) se transforme alors en croqueur de génie, décisif à souhait, en claquant huit points à la suite (76-70).

Le collectif se met au diapason, et le Panathinaïkos ne sera alors jamais en capacité de revenir, à l’image d’un Derrick Williams muet dans le dernier quart ou d’une énième perte de balle (19 en tout). À 30 secondes du buzzer, Donta Hall (10 points, 6 rebonds) scelle définitivement les débats, et l’AS Monaco signe une victoire précieuse, 83-80. Il s’agit là du troisième succès en quatre matchs pour une Roca Team aux nerfs solides.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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