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EuroLigue 2024-2025

EuroLigue (J9) : Monaco s’éteint contre l’Étoile Rouge dans le dernier quart-temps

Sophie Clapier

Publié le

Photo Icon Sport

EUROLIGUE 2024/25 – Pourtant bien lancés dans le match, les Monégasques se sont peu à peu éteints, là où les Serbes sont montés en puissance. Toujours en manque de régularité dans la compétition, Monaco s’incline 98-90, sa quatrième défaite en EuroLigue.

Alors que tout roule dernièrement en Betclic Elite pour Monaco avec cinq succès de rang, les Monégasques soufflent le chaud et le froid en EuroLigue. Incapables d’enchaîner les succès depuis les deux consécutifs en ouverture de la saison, ils recevaient les Serbes de l’Étoile Rouge de Belgrade, loin d’être en confiance également. Malgré trois victoires inaugurales, ces derniers ont aligné les déconvenues et affichaient, avant cette opposition, un bilan de 4-4, soit un échec supplémentaire à Monaco. La Roca Team pointait à la 7ème place, deux rangs devant leurs adversaires du soir. Une victoire permettait donc de distancer davantage ces concurrents directs au play-in voire aux playoffs. Spoiler alerte… c’est manqué !

Monaco pas à l’abri

Les Monégasques ont très vite mis du rythme, trop pour les Serbes qui prenaient d’entrée un 10-2 avant le premier temps mort de Ioannis Sfairopoulos. Une initiative payante qui réveillait ses hommes. Très vite, l’écart avait fondu. Le manque de communication et d’attention de l’ASM sur les transmissions offrait quelques cadeaux, la défense aussi. Car offensivement, même si les tirs étaient parfois forcés, ils rentraient. En témoigne la folle réussite monégasque à la pause. 64% à 2 points, 50% derrière l’arc qui ont permis une nouvelle fois à Monaco de faire un trou dans le second quart-temps.

Malgré les bombes d’Isaiah Canaan qui débutaient à 3/3 longue distance sous le mécontentement de Sasa Obradovic, l’adresse de Mike James et d’Elie Okobo (20 points chacun au total) redonnait un peu d’air aux Monégasques. Ces derniers auraient même pu profiter de Serbes très tôt dans la pénalité dans le deuxième quart, mais la défense laissait déjà les espaces nécessaires. L’ASM pointait alors à 54 points à la mi-temps. Pas en reste quant à l’adresse mi-distance (69%), profitant aussi de quelques largesses défensives monégasques, Belgrade avait quand même inscrit la bagatelle de 48 points. Des deux côtés, il fallait faire mieux dans sa moitié de terrain.

Les Monégasques toujours inconstants

De retour sur le parquet, Codi Miller McIntyre prenait les choses en main pour Belgrade. Avec 11 unités dans le troisième quart, il remettait l’Étoile Rouge au contact. Comme Filip Petrusev, il dominait la défense monégasque, encore une fois attentiste. Et les deux hommes ont fait de plus en plus de mal aux hôtes. Là où les Monégasques avaient déroulé contre l’Anadolu Efes, ils se sont complètement éteints, contrairement aux Serbes qui ont pris feu. Si Elie Okobo tenait encore le score sur un panier au buzzer du troisième quart, le quatrième a été à sens unique.



Avec cinq points seulement inscrits en cinq minutes, Monaco avait laissé filer Belgrade à +8. La formation serbe a géré les derniers instants et n’a plus été inquiétée, encore portée par Codi Miller McIntyre et Filip Petrusev. Le duo termine à 45 points. Les Monégasques continuent de faire le yoyo dans la compétition, alternant le bon et le moins bon. C’est, en revanche, une très belle opération pour l’Étoile Rouge qui se replace au classement… aux côtés donc de la Roca Team.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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