F1 GP de Belgique 2022 : Max Verstappen vainqueur facile à Spa-Francorchamps

F1 – GRAND PRIX DE BELGIQUE 2022 – Parti en 14ème position, Max Verstappen n’a pas eu la moindre difficulté à remporter le Grand Prix de Belgique. Son coéquipier Sergio Perez confirme la domination Red Bull en terminant en deuxième position. Carlos Sainz réussit à conserver le podium malgré un George Russell menaçant.

Pour une fois, il faudra regarder attentivement le fond de grille. Pas moins de sept pilotes ont reçu des pénalités pour différents changements de pièces sur leur voiture. Les deux premiers au classement du championnat du monde sont concernés, Max Verstappen et Charles Leclerc. Les deux hommes partent respectivement en 14e et 15e positions, sur ce circuit de Spa-Francorchamps. La Belgique, un Grand Prix historiquement mouvementé, avec de belles opportunités de dépassement. Ne craignons pas pour le sort de la Red Bull et de la Ferrari, elles seront dans les points et sans doute bien mieux.

Comme bien souvent, le départ est chaotique. Carlos Sainz réussit à garder la tête tandis que Fernando Alonso dépose Sergio Perez. Malheureusement pour l’Espagnol, il va être percuté par Lewis Hamilton au virage 4. La Mercedes ne laisse pas de place à l’Alpine et décolle littéralement. Le septuple champion du monde doit arrêter sa monoplace un peu plus loin, c’est un abandon après 5 podiums consécutifs. À l’entrée du 2e tour, Nicholas Latifi vient mettre une roue dans les graviers. Le Canadien part en tête-à-queue et touche légèrement Valtteri Bottas, lui aussi contraint de quitter la course de manière prématurée.

Le contact entre Fernando Alonso et Lewis Hamilton qui s’est littéralement envolé 😳💥#BelgianGP | ▶️ https://t.co/t7uFs3hjPH pic.twitter.com/zwSi7KUV9S

— CANAL+ F1® (@CanalplusF1) August 28, 2022

Verstappen et Red Bull n’auront jamais tremblé

Après des essais libres et qualificatifs convaincants, Red Bull faisait peur à tous ses concurrents directs. La confiance est à son paroxysme côté autrichien, mais pas d’arrogance. Ces premiers tours de roues confirment que le rythme de course de Max Verstappen est impressionnant. Après dix tours, le Néerlandais est déjà sur le podium, juste derrière son coéquipier mexicain. La dégradation des pneus est plus importante que prévue. Les mediums ne fonctionnent pas bien, les tendres, notamment ceux de Carlos Sainz, cloquent et finissent par s’effondrer au quart de course.

Sauf ennui mécanique, les deux premières positions sont déjà sécurisées par les Red Bull. Derrière, avantage Mercedes. Sainz, en manque de rythme, fait son deuxième arrêt au 26e tour. George Russell fondait sur le pilote Ferrari. Les Flèches d’Argent ne sont peut-être plus ce qu’elles étaient mais sous la chaleur belge, elles fonctionnent correctement. L’arrêt au stand a été bénéfique pour Ferrari. Le Britannique était beaucoup plus rapide que sa proie mais il a finalement trop tapé dans sa gomme hard, et Russell échoue à deux secondes de la boîte.

Il n’y avait pas eu d’erreurs stratégiques côté Scuderia sur ce Grand Prix, elles sont finalement arrivées dans l’avant-dernier tour. L’écurie italienne fait rentrer Charles Leclerc pour que le Monégasque essaie de prendre le meilleur tour en course. Sauf qu’il se fait dépasser par Alonso lors de son passage aux stands. Le pilote Ferrari arrivera à retrouver sa position avant le drapeau à damiers, mais il est allé trop vite dans la pit lane. Cinq secondes de pénalité et perte de la 5e place au dépens de l’Espagnol. Les tifosi n’ont pas fini de souffrir. Côté français, quelques points. Esteban Ocon finit à la 7e place alors que Pierre Gasly est 9e pour son 100e Grand Prix en carrière.

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