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F1 2023

F1 GP Mexique 2023 : Un Verstappen record, à nouveau vainqueur

Victor Clot-Amiot

Publié le

F1 GP Mexique 2023 Un Verstappen record, à nouveau vainqueur
Photo Icon Sport

F1 GRAND PRIX DU MEXIQUE 2023 – Au terme d’une course marquée par l’accident de Kevin Magnussen, Max Verstappen a signé son seizième succès en 2023 battant ainsi son propre record de victoires en une seule saison. Il devance largement Lewis Hamilton et Charles Leclerc. 

Les enjeux

Au départ des 71 tours de circuit du GP de Mexico, les enjeux ne sont pas les mêmes selon les pilotes et écuries. Si Max Verstappen n’a plus rien à jouer si ce n’est encore gagner et préparer la saison prochaine, il n’en est pas de même pour son coéquipier. Sergio Pérez, devant son public, a à cœur de performer et de sécuriser sa deuxième place au classement des pilotes. Il possède 39 points d’avance sur Lewis Hamilton à quatre Grands Prix de la fin de saison. Les deux se trouvent respectivement à la 5ème et 6ème place sur la grille de départ. Max Verstappen partira lui troisième derrière une première ligne 100% Ferrari. La Scuderia joue gros sur cette course au classement des constructeurs puisqu’elle ne pointe qu’à 22 unités de Mercedes (2ème, 344 points).

Derrière, Daniel Ricciardo, au volant de sa modeste Alpha Tauri, s’élance quatrième. Il a l’occasion de marquer de très gros points alors que les trois dernières écuries se tiennent en 6 points au classement des constructeurs. Alpha Tauri ferme d’ailleurs la marche avec 10 petits points glanés jusqu’alors en 2023. La performance de l’Australien en qualification fait d’ailleurs peser un peu plus de pression sur les épaules de Pérez. Les rumeurs d’un potentiel remplacement se font de plus en plus entendre au sein du paddock. Enfin, dernière lutte notable : celle entre les McLaren et les Aston Martin. Les deux se tiennent en 6 points alors que Norris s’élance 17ème et Stroll depuis les stands. Du côté français, Esteban Ocon tentera de faire tourner la roue après cinq abandons sur les neuf derniers Grands Prix.



Cataclysme au départ

Les 800 mètres qui séparaient les pilotes du premier virage auront été fatals à Sergio Pérez. À l’aspiration, le Mexicain, revenu à hauteur de Leclerc et de Verstappen, est venu s’empaler sur la monoplace du Monégasque au virage. Les dégâts visibles ne laissent aucun doute : à domicile, la course de Pérez n’aura duré qu’une dizaine de secondes. L’aileron de Charles Leclerc quant à lui est également endommagé, mais l’impact aérodynamique ne nécessite pas de rappeler le pilote au stand.



Verstappen et Leclerc, stratégies différentes

Devant, Max Verstappen creuse un matelas confortable, reléguant le natif de la Principauté de Monaco à 4 secondes après 15 tours. Dans le peloton, Oscar Piastri ne parvient pas à remonter sur son compatriote Daniel Ricciardo. Le remplaçant de Nyck de Vries fait forte impression avec son Alpha Tauri. Il semble gérer à la perfection son pilotage sur une piste où les 2 000 mètres d’altitude influencent le comportement des F1.

Verstappen quant à lui rentre au stand dès le 20ème tour pour chausser des pneus durs. Les Ferrari restent, elles, en piste, tentant d’optimiser une stratégie à un seul arrêt. Charles Leclerc, leader provisoire, limite le retour du pilote batave (1:23.6 pour Leclerc contre 1:23.1 pour Verstappen au 29ème tour). Néanmoins, l’écart de pneumatiques se fait de plus en plus important. Le Néerlandais ne fait qu’une bouchée de Sainz et remonte à la 2ème place. Charles Leclerc rentre finalement au stand à la fin du 31ème tour et ressort à près de 17 secondes du champion du monde.

Le fait marquant : le drapeau rouge consécutif à l’accident de Magnussen

Cet écart est finalement insignifiant puisqu’au 33ème tour, Kevin Magnussen est victime d’une rupture de suspension arrière, envoyant sa voiture dans le mur, nécessitant l’agitation du drapeau rouge. Victime d’un choc important, le Danois parvient à s’extraire seul alors que ses disques de frein s’embrasent. Après une interruption de 20 minutes, le second départ voit Verstappen s’élancer devant Leclerc et Hamilton. Le Britannique a chaussé des pneus mediums alors que ses deux prédécesseurs sont en durs.

Ce choix n’est toutefois pas payant puisque malgré l’aspiration, il ne parvient pas à remonter sur Leclerc. Derrière, Russell gagne deux positions (5ème) alors qu’Esteban Ocon en a gagné trois places (11ème). Finalement, Lewis Hamilton profite du DRS au 40ème tour pour se défaire de Leclerc et s’emparer de la deuxième place. Dans le peloton, la bataille pour la septième place fait rage et conduit Tsunoda au tête à queue après un contact en se rabattant précipitément sur Piastri (49ème tour).

Verstappen en balade

Alors que plusieurs duels animent le cœur du peloton, Max Verstappen prend le large. Il compte 11 secondes d’avance sur Hamilton à 15 tours du terme. Il convient également de signaler la très belle course de Lando Norris. Parti 17ème, le Britannique est remonté peu à peu, doublant Ricciardo puis Russell pour le gain de la cinquième place. Au drapeau à damier, Verstappen triomphe donc devant Lewis Hamilton, parti sixième et auteur du meilleur tour sur la ligne. Charles Leclerc termine troisième tandis qu’Esteban Ocon parvient à accrocher le point de la dixième place.

Au championnat, Lewis Hamilton reprend 19 précieux points à Sergio Pérez. Au classement des constructeurs, Mercedes et Alpha Tauri marquent de gros points dans la lutte à la troisième et à la huitième place. Les pilotes se donnent rendez-vous le weekend prochain à Sao Paulo pour un doublé course sprint-Grand Prix.

Passionné de sport depuis toujours, un jour à l'adolescence mes parents m'ont dit : "quitte à passer ton temps à regarder du sport, au moins va le voir en vrai" ! Depuis, cette remarque ne m'a plus quitté et je passe une grande partie de mon temps libre à assister à des compétitions de tous sports. Je mêle d'ailleurs mes deux passions, le sport et les voyages afin de faire une pierre deux coups ! Outre l'US Open ou l'Euro 2021 par exemple, j'ai assisté cet été aux Mondiaux d'athlétisme à Budapest. Mon plus gros coup dur est et restera les JO 2020-2021 pour lesquels j'avais réservé 17 épreuves. La suite, vous la connaissez...

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