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FC Barcelone – Paris : Les notes du PSG

Etienne Goursaud

Publié le

FC Barcelone - Paris : Les notes du PSG
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LIGUE DES CHAMPIONS 2023-2024 – Découvrez les notes du PSG, après la victoire et qualification de Paris à Barcelone (1-4, 4-6 au cumulé).

FC Barcelone – PSG : les notes des Parisiens

Gianluigi Donnarumma – 5

Encore un match vraiment compliqué pour le gardien italien. Qui a un placement étrange sur le premier but barcelonais, hors de sa cage (12e). Et qui passe encore à côté sur la plupart de ses sorties aériennes. Il a aussi souffert au pied. À son crédit, il est décisif devant Robert Lewandowski (73e). Mais il n’est pas le gardien rassurant qu’il devrait être.

Achraf Hakimi – 7

Avec ses 100 ballons touchés, il est le joueur qui a le plus touché le cuir ce soir. Même si celui-ci a mal débuté, devancé par Raphinha sur le premier but barcelonais (12e). Globalement brouillon dans le dernier geste, dans le premier acte. Et qu’il a concédé deux fautes dans le premier acte. Passeur décisif pour Vitinha (55e). Il sonne la révolte dans le second acte. Avec une frappe vicieuse qui a failli tromper Marc-André ter Stegen (49e). Il est à l’origine du 4e but parisien, dans un match à quatre passes clés (record du match là aussi).

Marquinhos – 7,5

Il a réalisé deux interventions absolument décisives ce soir. Auteur d’un sauvetage énorme après la frappe de Robert Lewandowski (73e). Encore énorme sur le Polonais, avec un sauvetage plein d’autorité (88e). Un tournant sur une balle de 3-2, qui amène finalement le 4e but parisien. On s’est souvent moqué de sa liquéfaction dans certains grands rendez-vous. Mais ce soir, heureusement que le PSG avait son taulier capitaine. L’homme historique côté parisien a répondu présent. Il n’a jamais été battu. Seul point noir, deux duels gagnés en neuf négociés. On vous laisse deviner lesquels…

Lucas Hernandez – 5

Comme à l’aller, son match n’a pas été d’une grande sérénité. À l’image d’une relance ratée qui aurait pu coûter très cher aux Parisiens (88e). Défensivement, il a du mal à dégager la puissance qu’on lui connaît, notamment sur ses matchs en équipe de France.

Nuno Mendes – 5,5

Une première demi-heure cauchemardesque pour celui qui avait été très bon à l’aller. Il est déposé par Lamine Yamal sur le but barcelonais de Raphinha (12e). Encore un mauvais renvoi dans l’axe sur la frappe de Robert Lewandowski (20e). Petit à petit, ce fut mieux, même défensivement. Une belle action positive (78e). Offensivement, il a mis du temps à lancer son match. Il sert parfaitement Ousmane Dembélé (45+3). Néanmoins, cela reste assez fragile et il s’en sort pas trop mal vu le scénario du match.



Vitinha – 8,5

Ne cherchez pas l’homme de la double confrontation (avec Raphinha). Buteur à l’aller, buteur au retour, où il donne l’avantage aux siens d’une frappe limpide. Chef d’orchestre à l’aller, maître du tempo au retour. Impliqué dans le premier but parisien, quand il est à l’avant-dernière passe, avec un joli décalage vers Bradley Barcola. Il ne perd que quatre ballons sur 70 touchés et a encore donné l’impression de faire ce qu’il voulait avec le cuir. Un superbe service pour Bradley Barcola (49e).



Fabian Ruiz – 6

Une première période bien terne, marquée par beaucoup d’imprécisions avec ses 34 ballons touchés et treize perdus. Il a également manqué de tranchant. Il « croque » une grosse occasion avec sa frappe non cadrée en bonne position (52e). Mais son second acte a été plus propre, plus serein. Cela reste globalement moyen sans plus. Remplacé par Kang-in Lee (76e).

Warren Zaïre-Emery – 5,5

Une première période encore bien fragile de sa part. Encore dans le dur, comme sur ses dernières semaines. Avec un manque criant d’impact (3/11 aux duels en première période). Mais aussi de l’imprécision, avec ses 39 ballons pour neuf perdus. Son deuxième acte sera plus propre, notamment défensivement, avec des interventions et des récupérations bien senties. Malgré tout, son rendement reste en dessous de ce qu’il nous a montré cet hiver. Remplacé par Manuel Ugarte (81e).

Bradley Barcola – 8,5

On ne dirait pas qu’il découvre la compétition. Au plus fort du marasme parisien du premier acte, il est le seul qui ait créé un peu de déséquilibre dans la défense barcelonaise. Il sert merveilleusement Kylian Mbappé (28e). Et c’est lui qui amène le tournant du match. Il provoque le rouge de Ronald Araujo. C’est donc normal de le voir décisif, avec sa passe décisive pour Ousmane Dembélé (40e), qui relance définitivement le PSG. Il a fait trois passes clés dans le premier acte. Si sa deuxième mi-temps est un poil moins bonne, il a encore été un poison, en étant dans l’action du pénalty d’Ousmane Dembélé. Il manque de réussite sur sa reprise (49e). Il est remplacé par Marco Asensio (76e).

Ousmane Dembélé – 8

Pendant 30 bonnes minutes, on a plutôt vu le fantôme du joueur français. Qui n’avait pas réussi grand-chose jusqu’à son but. Mais, comme à l’aller, il égalise. En étant à la réception de la passe de Bradley Barcola (40e). Proche du doublé, encore une fois comme à l’aller (45+3). On a ensuite revu le joueur talentueux qu’il est, avec quatre dribbles réussis sur six tentés. Dont celui où il provoque un pénalty (59e). Petit point noir, ses 24 ballons perdus en 65 touchés. Remplacé par Randal Kolo Muani (88e).

Kylian Mbappé – 6,5

Un match paradoxal, car il marque un doublé, dont ce penalty qui place le PSG virtuellement qualifié (61e), avant de sceller le match en contre (90e), malgré une énorme occasion ratée sur l’action du but. Mais, il n’a pas encore eu le rendement attendu d’un joueur de son statut. Avec une grosse occasion ratée devant Marc-André ter Stegen (28e) et devant Jules Koundé dans la foulée. On l’a senti nerveux à l’image de son altercation qui lui a coûté un carton jaune. Mais il a marqué un doublé.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Élevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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