Nous suivre

F1 2023

Ferrari : Pourquoi le départ de Charles Leclerc est loin d’être impossible

Flo Ostermann

Publié le

Ferrari Pourquoi le départ de Charles Leclerc est loin d'être impossible
Photo Icon Sport

F1 2023 – C’est la rumeur du moment en Formule 1. Charles Leclerc (Ferrari) pourrait quitter la Scuderia Ferrari en fin de saison 2023. L’information, lancée par Helmut Marko, le responsable de la filière jeunes de Red Bull, n’a rien d’irréaliste.

Alors que la Formule 1 fait son retour cette semaine à Bakou (Azerbaïdjan), une rumeur a fait grand bruit ces derniers jours. Et le paddock pourrait bien être en ébullition ce week-end, notamment du côté de chez Ferrari. Interrogé par le média allemand Sport 1, Helmut Marko, figure de Red Bull, a en effet indiqué que Charles Leclerc pourrait bien quitter Ferrari à l’issue de la saison 2023.

En cause, une clause de performance dans le contrat du Monégasque. « Ces clauses de performance sont courantes aujourd’hui. Elles stipulent qu’un pilote doit avoir un certain nombre de points à un certain moment de la saison, généralement à la fin de l’été, pour que le contrat soit automatiquement renouvelé […] Si ce n’est pas le cas, les deux parties ont la possibilité de résilier le contrat », a indiqué l’Autrichien de 79 ans. Des propos qui font écho à ceux du Business Book GP.

Leclerc sous contrat jusqu’en 2024 mais…

En effet, Business Book GP, qui analyse l’économie de la F1 et cité par nos confrères de Sportune, s’est penché sur le cas Charles Leclerc. Le Monégasque, sous contrat avec la Scuderia jusqu’en 2024, a mis la pression sur l’écurie italienne la saison passée, et pour cause. Auteur d’un début de saison canon, avec des victoires à Bahreïn et en Australie, le pilote de 25 ans a ensuite marqué le pas. Pas épargné par les problèmes de fiabilité du moteur Ferrari, il voit Max Verstappen rapidement lui passer devant, au classement du championnat du monde des pilotes.



Ainsi, à mi-saison, Leclerc totalise 178 points. Lors de la seconde partie de l’exercice 2022, il n’inscrira que 130 points. Mais c’est bien à l’occasion du break estival que tout s’est joué. Le clan Leclerc déplore les choix stratégiques catastrophiques de l’écurie transalpine. Comme à Monaco ou à Silverstone. En Angleterre, Mattia Binotto, patron de la Scuderia Ferrari, privilégie Carlos Sainz, qui remporte ce jour-là son premier succès en F1. Pour le Monégasque, c’est la goutte de trop.



Un cadeau empoisonné

Dès lors, le pilote et son entourage mettent la pression sur Binotto. Pour apaiser la colère de Charles Leclerc, le boss de Ferrari veut faire un cadeau à ce dernier. Dans le détail, le contrat du champion GP3 (2016) et Formule 2 (2017), renouvelé fin 2020 pour les quatre saisons suivantes, comprend une grille salariale croissante. 9 millions d’euros en 2021, 11 millions d’euros en 2021, 14 millions d’euros en 2022, 17 millions d’euros en 2023 et 20 millions en 2024. Binotto propose alors, dès la saison 2023, de lui accorder le salaire annuel prévu en 2024, soit un peu plus de 20 millions d’euros selon les estimations.

En échange de quoi, Charles Leclerc doit alors annuler la clause de sortie, la fameuse clause de performance citée par Helmut Marko, qui pourrait le libérer à l’issue le saison 2023. Deal refusé par le Monégasque de 25 ans. Conclusion, ce dernier pourrait donc bel et bien quitter la Scuderia fin 2023. Et ce n’est pas le début de saison du pilote flanqué du numéro 16 qui va atténuer les rumeurs de départ. Contraint à l’abandon à Bahreïn et en Australie, Leclerc n’est que 10ème au classement des pilotes, avec six petits points inscrits en Arabie Saoudite. Derrière Red Bull, Mercedes et même Aston Martin en termes de performance, les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour l’avenir du pilote aux 5 succès en F1.

Reste à savoir qui pourrait l’accueillir en 2024. Car la grille de la saison prochaine, et notamment chez les top teams, est plus que bouchée. Mais en Formule 1, tout peut aller très vite, les dernières saisons nous l’ont prouvé. Affaire à suivre.

À lire aussi

Journaliste/Rédacteur depuis septembre 2015 - Mes premiers souvenirs dans le sport ? Les envolées du Stade Toulousain et les duels Villeneuve-Schumacher et Häkkinen-Schumacher à la fin des années 90, la Coupe du monde de football en 1998, l’exploit du XV de France face aux All Blacks en 1999, mais aussi Richard Cœur de Lion qui vole sur les montagnes du Tour de France. Bien parti pour devenir professeur d’EPS, les événements de la vie (et la flemme d’animer des séances de 3x500 mètres toute ma vie) m’ont conduit à revoir mes plans. Me voilà depuis fin 2017 sur Dicodusport, média grâce (et pour) lequel je partage ma passion : le sport dans tous ses états. Le tout accompagné par les fous furieux et folles furieuses cités sur cette page !

Clique pour commenter

Laisser un commentaire

Vos commentaires sont pris en compte mais ne s'affichent pas actuellement suite à un souci technique.


Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *