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Basket-ball

FIBA Europe Cup : Dijon s’écroule dans le money time contre Bilbao et ne verra pas la finale

Sophie Clapier

Publié le

FIBA Europe Cup Dijon s'écroule dans le money time contre Bilbao et ne verra pas la finale
Photo Icon Sport

FIBA EUROPE CUP 2024/2025 – La JDA aura de quoi nourrir des regrets. Car la finale était à portée de main avant un money time cauchemardesque pour les Bourguignons. Malgré la large victoire à l’aller (77-58), cette lourde défaite 97-68 à Bilbao élimine Dijon.

Tombeurs des Basques 77-58 à la maison, les Bourguignons reposaient sur un matelas confortable pour l’opposition retour à Bilbao. Et à l’image du match du match aller, les points ont mis un moment à grimper. Les pertes de balle se sont accumulées lors des premières minutes de part et d’autre mais ce sont les hôtes, désireux de vite combler la marge, qui ont toutefois réalisé la meilleure des entrées avec un run de 7-0. Rien ne tombait dedans pour la JDA Dijon qui est restée muette longue distance sur l’intégralité du premier quart, et du suivant, compilant un 0/10 à 3 points à la pause.

Cependant, les Basques n’ont pas été en reste dans le deuxième quart-temps quant à la maladresse derrière l’arc. Dijon a ainsi profité d’une disette offensive adverse de 4 minutes pour, non pas prendre les commandes, mais réduire un minimum le différentiel. Gavin Ware, puissant dans la raquette basque, a ensuite ramené les Bourguignons à 2 longueurs (32-30) tandis que Bilbao avait toujours autant de mal à se défaire du marquage et à remettre la marche en avant si ce n’est quelques highlights signés Bassala Bagayoko. Thijs De Ridder a finalement relancé la machine à quelques secondes de la pause avec le seul tir primé basque de ce second quart (1/10). Après 20 minutes, Dijon avait limité la casse.

Dijon s’écroule dans le money time

McDuffie (18 points) a pris les choses en main au retour des vestaires en inscrivant rapidement 6 points pour Dijon. Mais il y avait toujours une réponse de Bilbao. Hrovat a finalement inscrit le premier panier à 3 points dijonnais du match mais celui-ci aussi a été rendu dans la foulée par Abdur-Rahkman (50-43). Puis les deux équipes ont repris l’arrosage automatique. Loin d’être satisfait de la prestation de ses joueurs après un panier en transition de Dragic qui plaçait le différentiel à +9 pour Bilbao, Laurent Legname a alors stoppé le jeu. Un temps mort bénéfique aux siens, contrairement à celui posé par Jaume Ponsarnau. La JDA en est sortie avec un 7-0, n’affichant plus que 4 points de retard avant les dix dernières minutes.

Dijon a eu un pied et quatre orteils en finale. Grâce à un 3 points ô combien important de Booth, la JDA est restée au contact. Le score affichait alors 69-66 avant le money time. Puis ça a été l’extinction des feux chez les Bourguignons. De l’autre côté, Dragic (19 points) a été inarrêtable, Abdur-Rackhman (19 points) a pris chaud et De Ridder (16 points) a martyrisé les intérieurs dijonnais. Dans l’incapacité de trouver la mire, à l’image de Hrovat qui n’arrivait pas à convertir ses deux lancers francs, la JDA a ainsi encaissé un 28-2 dans les 5 dernières minutes (28-2 !), fatal pour leur qualification en finale.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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