Alors qu’il avait annoncé à plusieurs fois qu’il ne serait pas de la partie à Tokyo, Florent Manaudou a changé d’avis et, à un an et demi de l’échéance olympique, replonge dans les bassins.

Une surprise ?

Pas vraiment. Il n’avait jamais fermé la porte à un retour mais avait déclaré privilégier les JO de Paris en 2024. Alors pourquoi changer d’avis et replonger dans les bassins avec Tokyo dans le viseur ? D’abord, la perspective du circuit ISL et des ses revenues attractifs, une sorte de Ligue des Champions de la natation qui devrait motiver plus d’un nageur. Et puis, il y a le temps qu’il a réalisé sur le 50 mètres des interclubs en décembre dernier, un 20″62 lancé qui a dû forcément lui donner des idées.

Quels objectifs ?

Ils sont clairs. Les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 dans un premier temps et évidemment, le 50 mètres nage libre voire peut-être un relais avec l’équipe de France. Et ensuite, il sera temps de parler de Paris 2024 : il n’aura pas tout à fait 34 ans pour l’échéance française et l’âge n’est pas un problème dans sa discipline de prédilection, comme l’a prouvé l’Américain Anthony Ervin en remportant l’or à Rio. Le nageur français est sorti de sa « retraite » pour gagner les plus grandes courses et ne veut pas faire de la figuration. Il sait le travail qui l’attend.

Les autres retours ?

On vient d’évoquer le retour d’Ervin, champion olympique en 2000 puis en 2016 après plusieurs années d’arrêt, mais le plus marquant est évidemment celui de Michael Phelps : 5 nouvelles médailles d’or à Rio, après avoir coupé entre 2012 et 2014. Au rayon des retours moins réussis, on peut parler de celui de sa sœur, Laure, qui ne fera pas mieux que les séries aux Jeux de Londres pour son come-back.

S’il a prouvé par le passé sa valeur et qu’il retrouvera probablement un très bon niveau, la concurrence sera rude avec notamment le champion du monde 2017, l’Américain Caeleb Dressel ou encore son futur partenaire d’entraînement, le Britannique Benjamin Proud.

Nicolas Jacquemard

Passionné de sport et entrepreneur depuis mes 18 ans, la création de Dicodusport m'a semblé évidente pour participer à la médiatisation d'un plus grand nombre de sports. Le chemin est long mais avec une équipe des plus motivées et les Jeux Olympiques de Paris 2024 en point de mire, nous y arriverons ! Journaliste dans le monde du sport depuis plus de 5 ans, je traite aussi bien de football, de rugby, de biathlon que de cyclisme.