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Handball Ligue des Champions (F) : Brest réagit face au Rapid Bucarest

Sophie Clapier

Publié le

Handball Ligue des Champions (F) Brest réagit face au Rapid Bucarest
Photo Icon Sport

HANDBALL LIGUE DES CHAMPIONS (F) – Il a fallu s’employer en seconde mi-temps pour Brest. Secoué en première période, le BBH a serré le jeu en milieu de deuxième. Porté par une Anna Vyakhireva inarrêtable, le club breton repart avec la victoire (34-31) contre le Rapid Bucarest, la cinquième dans cette Ligue des Champions.

Face à un Rapid Bucarest en manque de victoires et de confiance dans cette Ligue des Champions, Brest devait réagir. Les Roumaines restaient effectivement sur trois revers consécutifs quand le club breton avait connu sa première défaite la semaine dernière, chutant de peu contre Gÿor. Mission réussie pour le club breton, non sans mal cependant.

Une première période incertaine

À domicile, la formation roumaine a tenu tête un long moment à Brest, un trop long moment. Les solutions étaient facilement trouvées à l’intérieur par le Rapid Bucarest qui s’appuyait sur Kassoma pour gratter les deux unités de retard prises dans les premières minutes. La pivot, auteure de quatre des six réalisations initiales de son équipe, trouvait du répondant chez Anna Vyakhireva dans un premier temps. Mais après une mauvaise chute, l’arrière de Brest quittait le parquet, touchée à la hanche. Elle faisait néanmoins son retour quelques minutes avant la mi-temps.

Kristina Novak prenait alors le relais pour maintenir le BBH à hauteur qui comptait sans cesse une petite longueur de retard. Raphaëlle Tervel appuyait alors sur le problème défensif intérieur lors du temps mort posé à la 17ème. Les arrières brillaient en revanche face aux cages dans cette rencontre. Après avoir manqué de réussite par deux fois, Aïssatou Kouyaté punissait son ancien club. Bucarest restait ainsi devant, toujours d’une unité (12-11). Clarisse Mairot, à 7m, égalisait. Le mano a mano s’est donc poursuivi jusqu’à la pause où les deux équipes se sont quittées sur un score de parité, 14-14.

Anna Vyakhireva imprenable

L’incertitude battait son plein en seconde période. Si Brest a encore une fois réussi à faire le break dès le coup de sifflet, les deux minutes d’exclusion temporaire d’Eva Jarrige laissaient de nouveaux espaces pour le Rapid. Albertina Da Cruz Kassoma continuait de dominer à son poste. Son 6ème but (sur 6) donnait cette fois le break aux hôtes, 21-19. La coach brestoise changeait alors son dispositif, basculant en 1-5. Minées par les sanctions, les Roumaines perdaient leur avantage. On pensait alors les Bretonnes parties pour dérouler après avoir placé un run de 5-1, mais Kouyaté répondait aux réussites de Coatanea et Lassource.



Sous l’impulsion de Vyakhireva qui prenait de vitesse l’arrière-garde roumaine, le BBH remettait un coup d’accélérateur et s’éloignait de nouveau, +4. Floriane André s’interposait quant à elle au meilleur des moments devant Sara Ristovska pour empêcher Bucarest de reprendre espoir à 5 minutes du terme. Juliette Faure conservait ce matelas confortable pour les Bretonnes (31-27). Vyakhireva en terminait avec son festival en trouvant pour la 11ème fois le fond des filets (11/15). Une fin de match sans appel pour le Rapid, Brest s’impose 34-31 et réagit avec un cinquième succès en six rencontres.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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