Handball
Handball Ligue des Champions (F) : Metz Handball assure l’essentiel contre Podravka
HANDBALL LIGUE DES CHAMPIONS (F) – Sans briller, le Metz Handball a remporté son match à domicile contre Podravka (35-31). Les joueuses d’Emmanuel Mayonnade ont été sur courant alternatif, avant d’accélérer en fin de match. Et restent invaincues dans la compétition.
Metz est encore invaincu en Ligue des Champions. Metz continue d’engranger les points, sept en quatre matchs. Mais encore une fois, que ce fut compliqué pour les joueuses d’Emmanuel Mayonnade, qui sont vraiment sur courant alternatif. Malgré un score finalement relativement confortable. On sent qu’il faut un peu de temps d’adaptation pour un groupe chamboulé à l’intersaison. Mais les automatismes mettent un peu de temps à se mettre en place, il faut le dire. Mais l’essentiel est assuré en ce début de campagne. Et tout ce qui est pris n’est plus à prendre. Surtout, on peut aussi noter que même dans la difficulté, Metz Handball n’a jamais craqué.
Première période inégale pour les Messines
La première mi-temps de Metz est à l’image de leur campagne européenne. Poussive et inégale. Les Messines auraient dû mener de trois ou quatre buts dans ce premier acte. Elles se retrouvent à égalité (18-18). Et comme souvent cette saison, le début de ce premier acte est pourtant assez bon. Défensivement, les Messines sont en place, ne concèdent que sept tirs en treize minutes. En bref, les voyants sont aux verts. Et pourtant il n’y a « que » 8-6 (12e). La faute à des échecs aux tirs et une Lucija Besen très forte dans les cages des Croates (8/23 dans ce premier acte), alors que les gardiennes messines sont passées à côté (Camille Depuiset à 1/9, Zsofi Szemerey 2/9). La différence est là et l’écart que n’a pas pu creuser les Messines, va se payer.
Pourtant, Alison Pineau se montre impériale sur les jets de sept mètres (4/4) et Chloé Valentini létale en contre-attaque (7/7). Mais les Croates s’accrochent (12-11, 18e). Et quand Metz pense prendre de l’avance (15-12, 24e et 17-14, 27e), Podravka revient en force (17-17). Et les Messines se retrouvent en difficulté. Malgré la différence de tirs entre les deux équipes (28 contre 22). L’efficacité est clairement pour les Croates.
💥HALF-TIME: 18:00 CET matches
Metz Handball – 18:18 – HC Podravka Vegeta
Krim Mercator Ljubljana – 11:12 – Storhamar Handball EliteWatch the second half live on https://t.co/IXYHSdFp3y!#ehfcl #clw #handball pic.twitter.com/Fk29LVy4MP
— EHF Champions League (@ehfcl) October 5, 2024
Une bonne fin de second acte
Le début de second acte est conforme à la fin du premier acte. Les Croates s’accrochent, galvanisées par ce premier acte certainement au-delà de leurs espérances. Et heureusement pour les joueuses d’Emmanuel Mayonnade, le secteur qui marche bien, c’est celui des récupérations de balle. Exploitées à merveille par Chloé Valentini. L’ailière internationale tricolore monte en puissance petit à petit dans ce début de saison, après des Jeux Olympiques qui ont coûté beaucoup en énergie. Elle terminera le match à 11/13. De loin son meilleur match de la saison, toutes compétitions confondues. Cela n’arrête cependant pas le ronronnage de ses coéquipières, qui assurent le service minimum (24-22, 41e).
Et les Messines souffrent et n’arrivent pas à se mettre à l’abri. Un échec au tir ici, une erreur par là. L’efficacité n’est pas catastrophique (60 % à la 47e minute), mais ces échecs pèsent lourd, dans la balance. Heureusement, le secteur défensif sauve les meubles (30-27, 50e). Et les Croates, hyper efficaces, craquent en cette fin de match. La débauche d’énergie et le fait de n’avoir jamais su passer devant pèsent sans doute dans les jambes des adversaires de Metz Handball.
Des Croates handicapées par de nombreuses pertes de balle. 17 dans la partie, ce qui est considérable, surtout face à une équipe de Metz, dont le point fort est l’exploitation de ces balles perdues. Et mine de rien, une Camille Depuiset qui a été bien mieux dans le second acte (4/11). Les Messines n’ont encaissé que 12 buts dans ce second acte. On peut se réjouir, côté messin, de cette très belle fin de second acte. Peut-être un acte fondateur.