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Handball Ligue des Champions (H) : Le PSG s’en sort au forceps contre le Dinamo Bucarest

Etienne Goursaud

Publié le

Handball Ligue des Champions (H) : Le PSG s'en sort au forceps contre le Dinamo Bucarest
Photo Icon Sport

LIGUE DES CHAMPIONS DE HANDBALL – Longtemps menés et malmenés, les Parisiens s’en sortent finalement contre le Dinamo Bucarest (35-32). Un PSG Handball encore perfectible, mais qui se contentera de cette victoire et ces points précieux. Après avoir été mené une grande partie du match.

Le PSG Handball rate la fin de son premier acte

C’est surtout la fin du premier acte qui risque de laisser un goût amer aux Parisiens. Car s’ils n’ont jamais été vraiment brillants, se remettant surtout à des exploits individuels plus qu’à une vraie construction collective, les coéquipiers d’Elohim Prandi tenaient globalement bien. Avec une attaque correcte et une défense franchement solide (10-8, 18e). Avec quelques moments qui auraient pu être clés. Comme cette infériorité numérique bien gérée, marquée par trois parades de Jannick Green (18e). Ferran Sole et Kamil Syprzak marquent huit des dix premiers buts parisiens. Ce n’est pas beau, mais c’était globalement solide.

Et à partir de ce moment-là, ce ne fut pas beau et pas solide du tout. Avec pas moins de onze buts encaissés en 12 minutes et un total de 19 dans le premier acte. C’est bien trop à ce niveau de compétition. Au lieu d’enfoncer des Roumains qui avaient bien commencé le match, avant leur période difficile (4-6, 10e), le PSG a totalement relancé son adversaire. Jusqu’à compter trois buts de retard à la pause (16-19). Surtout, le PSG a concédé 28 tirs dans le premier acte. C’est faramineux. Heureusement que leur portier a parfois tenu la baraque. Avec quelques parades spectaculaires et salvatrices. Un premier acte où il a fait plus d’arrêts que lors des trois premiers matchs disputés dans cette compétition. Comme souvent, le Danois est sur courant alternatif. Mais le PSG prend, car l’addition aurait pu être plus salée.

Paris ne se rate pas dans le money time

Et Jannick Green ne relâche pas la pression. Porté par son gardien et même si c’est encore poussif, le PSG s’accroche. Mais au moment de conclure, il y a trop de pertes de balles. Et si les Parisiens égalisent (21-21, 36e), ils se retrouvent de nouveau à deux longueurs deux minutes plus tard (21-23, 39e). Défensivement, cela reste compliqué pour cette équipe parisienne qui concède plus d’un tir par minute dans ce début de second acte. C’est soirée portes ouvertes à Pierre de Coubertin. Les Parisiens font alors pâle figure contre cette équipe du Dinamo Bucarest, qui ne les avait jamais battus dans cette Ligue des champions. Une défense pas assez agressive et des tireurs adverses qui trouvent des solutions trop facilement. Paris court après le score (25-27, 47e). Mais va trouver les ressources pour renverser la partie.

Comme par magie, c’est le secteur qui a été défaillant, qui va se retrouver dans le money time. D’un coup, le PSG ne prend quasiment plus de but (trois en dix minutes, cinq après la 47e). Et heureusement pour eux, les Parisiens peuvent compter sur un joueur de l’envergure d’Elohim Prandi (9 buts, meilleur marqueur du match). Offensivement, à la distribution comme à la marque, il a été solide. Sous son impulsion, Paris recolle (27-27, 50e et 30-30, 54e).



Et repasse même devant, pour la première fois depuis plus d’une demi-heure de jeu. Les statistiques offensives de Bucarest s’effritent (45 % d’efficacité sur leurs attaques contre 49 dans le premier acte). Tandis que celles du PSG grimpent (54 % contre 48 %). Dit comme ça, cela ne parait pas grand-chose. Mais c’est la différence entre un -2 et un +2. Et l’entrée de Mathieu Grebille, dans le secteur central, n’y est pas étrangère. Comme un symbole, c’est Elohim Prandi qui scelle le sort du match (34-31, 59e), avec Luc Steins, qui s’est retrouvé dans le second acte. Ouf pour Paris.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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