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Handball Match amical : Les Bleues tombent contre la Hongrie

Etienne Goursaud

Publié le

Handball - Pour leur retour post-JO, les Bleues tombent contre la Hongrie
Photo Icon Sport

HANDBALL – Parasitées par un trop grand nombre d’échecs au tir, les Bleues s’inclinent en amical contre la Hongrie (27-30). Une première forcément contrastée pour le nouveau sélectionneur Sébastien Gardillou. Même si tout n’est pas à jeter dans ce match, le premier de l’équipe de France depuis la finale des Jeux Olympiques.

Ce n’est pas l’entame rêvée pour Sébastien Gardillou. Pour sa première à la tête de l’équipe de France, le nouveau sélectionneur français démarre par une défaite face à la Hongrie (27-30). Face à une prometteuse équipe, les Bleues disputaient leur premier match depuis la finale olympique perdue contre la Norvège. Ce match amical est une rencontre de travail pour cette équipe. Et les axes de travail seront nombreux avant de retrouver cette équipe dans deux jours. Pour une revanche et un match dans lequel il y aura sans doute un vrai désir de se rattraper.

Les Bleues en panne de tir dans le premier acte

On peut dire que la première période de l’ère Sébastien Gardillou a été bien compliquée. Et ce sont surtout les Bleues qui se sont rendues cette partie très difficile. Avec énormément de déchet. Pas moins de sept ballons perdus et quatorze échecs au tir sur 26 tentés (dont 12 sur les 25 premières minutes). Les coéquipières de Laura Glauser (9 parades dans le premier acte) ont fait briller la portière messine Zsófi Szemerey (10 parades, dont 7/14 après 20 minutes). Et d’entrée, les difficultés offensives ont été palpables. Il faut attendre plus de six minutes pour les voir marquer le premier but. Heureusement, la défense est alors solide (1-2, 7e). Ce sera moins le cas dans la suite de cette mi-temps.

Et les Hongroises, longtemps plus efficaces que les Bleues, se sont inexorablement détachées (4-8, 15e, 7-11, 20e et même 8-14, 25e). Les Hongroises ne sont pas n’importe qui. Avec une jeune génération emmenée par la Messine Petra Vamos, les 6e des derniers JO ne sont pas venues à Toulon pour visiter la Côte d’Azur, mais pour frapper un grand coup. Cela n’a pas empêché Sébastien Gardillou, malgré les difficultés, de perpétuer la tradition de rotation de son prédécesseur Olivier Krumbholz.

Toutes les joueuses de champ ont foulé le parquet toulonnais dès le premier acte. Et si Clarisse Mairot n’a pas été en réussite, la Brestoise, une des confirmations de ce début de saison, a été utilisée près d’un quart d’heure. Marine Dupuis, pour sa première sélection à 32 ans, a également eu la confiance du nouveau sélectionneur. Et les Bleues ont rappelé leur potentiel, en resserrant les boulons en fin de premier acte. Pour basculer à la pause avec trois longueurs de retard (12-15). Un moindre mal, même si on sent que cette équipe de France est loin de son plein régime.



Une défaite pour entamer l’ère Gardillou

Et c’est encore le cas offensivement, dans le début de ce second acte. Et cela en est presque frustrant. Car défensivement, les Bleues ont monté le curseur. Les Hongroises sont déboussolées par cette défense 1-5, dans la continuité de ce que les Bleues font régulièrement. Et perdent cinq ballons dans les six premières minutes. Quasiment autant que dans l’ensemble du premier acte. Les Bleues recollent presque (14-15, 34e ou 17-18, 38e), sans parvenir à passer devant. La faute à quelques tirs parasites, même si c’est bien mieux que dans le premier acte (7/10 après 11 minutes). Petra Vamos continue de mettre les Françaises en difficulté. Et Floriane André, entrée dans les cages françaises, ne trouve aucune solution face aux tireuses adverses (0/7 après 12 minutes de jeu). Et la Hongrie mène la danse (20-23, 44e).



Les Hongroises, un temps en difficulté offensivement, ont trouvé la bonne mesure de la défense française. Et continuent d’afficher une réussite insolente aux tirs, avec un seul échec en 12 tirs, après 19 minutes de jeu dans ce second acte. Là où les Bleues en sont déjà à 6. Ce qui a fait la différence dans le premier acte continue de la faire dans le second (23-26, 50e). Et cela parasite le retour des Françaises, qui ne profitent pas de ballons de récupération. Ce qui a historiquement été le point fort des Bleues.

Comme un symbole, l’échec à 7 mètres de Sarah Bouktit, sur un ballon d’égalisation. Alors que les Bleues revenaient fort dans la partie (27-28, 58e). L’ultime tournant d’un match dans lequel la Hongrie aura été devant de bout en bout. C’est le premier match post-olympique et qui intervient après un début de saison déjà bien chargé. On ne jugera pas trop sévèrement ces 25 échecs au tir. Les Bleues ont eu les occasions avec plus de 50 tirs ce soir. Il faudra régler la mire par la suite. Mais tout n’est pas à jeter, loin de là.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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