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Hockey sur glace

Hockey Continental Cup 2025 : Grenoble prend l’eau dans sa finale face à Cardiff

Maxime Cazenave

Publié le

Hockey Continental Cup 2025 : Grenoble prend l'eau dans sa finale face à Cardiff
Photo Icon Sport

HOCKEY SUR GLACE – Les Brûleurs de Loups ont essuyé une lourde défaite face aux Cardiff Devils ce dimanche soir, 6-1. S’ils ont fait illusion durant une demi-heure en restant au contact grâce aux arrêts de Matija Pintaric, les Gallois ont ensuite plié l’affaire en fin de deuxième tiers. Grenoble termine donc 2e de cette poule finale, derrière son adversaire du soir et nouveau champion.

Sorti vainqueurs d’un duel compliqué face à Katowice hier, Grenoble faisait face à un défi de taille au moment de disputer l’ultime rencontre des finales de Continental Cup. Relégué à un point de son adversaire du soir, Cardiff, les Brûleurs de Loups devaient absolument l’emporter pour décrocher le titre. Mais il fallait le faire sur la glace des Gallois, qui organisent l’évènement.

Les Brûleurs de Loups se compliquent la tâche d’entrée

Et l’entame va se révéler désastreuse pour les Brûleurs de Loups, qui répètent les mêmes erreurs que la veille. Si de bonnes intentions sont montrées sur les premières actions, il est impossible de jouer en hockey sur glace en étant constamment en infériorité. Pourtant, les Grenoblois vont multiplier les pénalités à la vitesse de l’éclair : 4 en moins de 10 minutes ! Les Devils n’en demandaient pas tant. Ils convertissent la première par l’intermédiaire de Tyler Busch pour prendre les commandes dans une ambiance survoltée (0-1, 6e). Malgré ce but, Grenoble s’en tire bien en s’appuyant une nouvelle fois sur les parades nombreuses de Matija Pintaric. Suite à cette longue période délicate, les hommes de Per Hanberg retrouvent des couleurs, avant de frapper…sur une supériorité. Bien décalé, Aurélien Dair envoie un coup de fusil qui fait mouche (1-1, 16e).

Matija Pintaric ne suffit pas, Grenoble explose dans le 2e tiers

Les Brûleurs de Loups prennent ensuite le contrôle du jeu, et montrent enfin leur vrai visage. Seulement, un contre éclair conclu par Brett Perlini redonne l’avantage aux Gallois (1-2, 25e). Ce coup du sort n’entrave pas la bonne passe grenobloise, même si l’efficacité fait défaut au moment de conclure, à l’instar des percutants vétérans Sacha Treille et Damien Fleury. Mais une cinquième pénalité va venir stopper l’élan. Si Matija Pintaric fait encore des miracles, la fatigue commence à se faire sentir dans une défense grenobloise qui multiplie les séquences en infériorité, et compte 48h de récupération de moins que son adversaire. Lorsque le gardien slovène laisse un rebond suite à un énième arrêt décisif, l’excellent Brett Perlini est le premier à surgir (1-3, 31e). Cela lance une fin de période dramatique, où Josh MacDonald, puis Cole Sanford se chargent d’annihiler définitivement le suspense avant les vingt dernières minutes (1-5, 39e).

Dans une ambiance qui est retombée en attendant l’explosion de joie au coup de sifflet final, Cardiff garde le contrôle sur la rencontre, et continue de se procurer les meilleures occasions. Au fil des minutes, l’objectif est simplement de réduire l’ampleur de la défaite. À bout mentalement et physiquement, les incursions sont brouillonnes et finalement peu nombreuses face à un adversaire en pleine confiance, qui fait tourner le chrono. Dominateurs dans tous les compartiments du jeu, les Gallois ajoutent un but tardif en filet vide, finissent par l’emporter sur un score retranscrivant leur supériorité : 6-1.

Battus par le Nomad Astana sur leur propre glace l’an dernier, ils prennent leur revanche pour enfin accrocher leur première Continental Cup. Huit ans après, Cardiff est le deuxième club britannique couronné, huit ans après Nottingham. Les Grenoblois terminent eux en position de dauphin, et devront reporter leurs rêves de gloire européenne à plus tard. Ce soir, la marche était trop haute.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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