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Hockey sur glace : Avant le TQO, les Bleus se font torpiller par la Norvège

Maxime Cazenave

Publié le

Hockey sur Glace : Avant le TQO, les Bleus se font torpiller par la Norvège
Photo Icon Sport

HOCKEY SUR GLACE – L’équipe de France a explosé face à la Norvège ce samedi, s’inclinant lourdement, 9-0. Minés par cinq buts concédés dès le premier tiers, les Tricolores n’ont jamais été en mesure de mettre en danger leur adversaire. Peu rassurant à quelques jours du TQO.

Moins de 24h après une première défaite en prolongation face à la Norvège (2-3), l’équipe de France remettait le bleu de chauffe face au même adversaire. À cinq jours du début du TQO, il s’agissait de l’ultime opportunité pour peaufiner les derniers réglages avant cette échéance ô combien importante.

Les Bleus prennent une manita dès le premier tiers

Pour l’occasion, quelques modifications étaient à signaler dans l’alignement. Julian Junca a pris place devant le filet tandis qu’Alexandre Texier ou Sacha Treille étaient intégrés après avoir été laissés au repos la veille. Suite à trois premières minutes de jeu essentiellement en zone neutre, la Norvège va frapper sur sa première occasion. Une mauvaise passe en retrait de Bellemare est récupérée en zone offensive, et arrive rapidement sur Mats Zuccarello en angle fermé. La star norvégienne fusille alors Junca, sans se faire prier (0-1, 4e). Et il sera encore décisif peu de temps après afin de servir Eirik Salsten pour le break rapide (0-2, 6e). Cela récompense alors la domination des locaux, qui exercent une pression terrible face à des Bleus en difficulté.



Il faut attendre plus de dix minutes pour enfin voir une séquence de possession en zone adverse accouchant sur le deuxième tir tricolore du match. Mais cela n’est qu’un simple répit dans un premier tiers à sens unique. En feu, le premier trio norvégien va de nouveau frapper, Salsten s’offrant un doublé (0-3, 12e). Puis, sur la première supériorité du match, Michael Brandesgg-Nygard porte l’estocade (0-4, 13e). Malgré une supériorité qui aura permis de retrouver un peu de rythme, les Bleus se mettent à la faute dans la foulée. Et la punition est de nouveau immédiate, via un lancer à la bleue de Thomas Olsen (0-5, 19e). Au terme de vingt minutes à sens unique, les hommes de Yorick Treille ont bu la tasse.



Les Bleus prennent l’eau, inexorablement

Pour le second tiers, le jeune Antoine Keller est propulsé devant le filet pour remplacer le malheureux Junca. Une réaction tricolore est attendue, mais tarde à se concrétiser. Ce sont même les Norvégiens qui continuent de se procurer les occasions les plus dangereuses, et ce même sans Zuccarello, préservé en vue du TQO. L’intensité de ces derniers a logiquement baissé et les Bleus trouvent enfin de rares opportunités pour envoyer des tirs en direction de la cage, à l’instar de Pierrick Dubé ou Anthony Rech. Mais cela reste timide. Et face à une équipe en confiance, ce n’est pas suffisant. Déjà buteur la veille, Brandsegg-Nygard s’offre un doublé ce samedi d’un lancer limpide (0-6, 34e), puis Engebraten participe à la fête suite à une énième perte de puck fatale en zone défensive (0-7, 37e).

Déjà infime, le suspense est absent pour un dernier tiers revêtant un intérêt limité au vu de l’ampleur du score. D’autant plus que la démonstration se poursuit. Esseulé dans l’enclave, Markus Vikingstad crucifie un Keller abandonné par sa défense (0-8, 42e). Puis, Martin Ronnild déclenche un coup de fusil pour s’approcher des dix buts (0-9, 50e). Le score n’évoluera plus et les Bleus quittent la Norvège en prenant une rouste terrible. À quelques jours du TQO, espérons que cette claque piquera au vif une équipe qui a livré une prestation médiocre de A à Z. Il le faudra pour pouvoir rêver réellement d’une qualification aux Jeux Olympiques.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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