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Légendes du sport

Imanol Harinordoquy, au dessus de la mêlée

Klay

Publié le

Imanol Harinordoquy

Né le 20 février 1980, Imanol Harinordoquy est un rugbyman basque pure souche. International à 82 reprises, il a apporté sa puissance physique au XV de France pendant une décennie. Formé à l’US Garazi, il quitte son « pays » pour rejoindre le Béarn et la Section Paloise en 1999. Il se confronte désormais au top niveau, il progresse et parvient à s’imposer dans son nouveau club. Il découvre l’élite française, la Coupe d’Europe et même le niveau international. En 2001, il s’envole direction l’Australie, avec l’équipe de France des moins de 21 ans, pour participer aux championnats du monde. L’année suivante, il intègre le XV de France pour le Tournoi des VI Nations. Il y dispute quatre rencontres, remporte son premier Grand Chelem et récidive deux ans plus tard. Il participe à sa première Coupe du monde en 2003 et devient indispensable aux bleus par son charisme et son courage. Maître de la touche et décisif pour conclure les actions, il retrouve son Pays Basque et le Biarritz Olympique, à partir de la saison 2004-2005. Les débuts du « basque bondissant » dans son nouveau club sont fracassants. Il remporte deux Boucliers de Brennus consécutifs en 2005, puis 2006 et fait franchir un palier à une équipe qui devient une référence en terme de qualité de jeu. Avec Serge Betsen et Thierry Dusautoir, en club, puis avec le XV de France lors du départ de ce dernier vers le rival du Stade Toulousain, il forme une troisième ligne redoutable et redoutée partout dans le monde. En 2007, il remporte son troisième Tournoi des VI Nations et, comme quatre ans plus tôt, il atteint les demi-finales de la Coupe du monde, sans toutefois parvenir à aller au bout d’un rêve qui échappe à la France depuis toujours. Cependant, la victoire face aux « Blacks » le 6 octobre, en quart de finale, restera comme un aboutissement pour un joueur qui aura marqué l’histoire du rugby tricolore. La suite de la carrière d’Imanol ressemble à un enchaînement de désillusion. Alors qu’il est au sommet de sa carrière, il s’incline pour la seconde fois en finale de la Coupe d’Europe. Comme en 2006 face au Munster, il échoue en 2010 dans une rencontre franco-française face au Stade Toulousain. Le 23 octobre 2011, après avoir passé le stade des demi-finales, il dispute la finale de la Coupe du monde, mais l’équipe de France s’incline face à la Nouvelle-Zélande, sur le score étriqué de 8 à 7 ! Quelques semaine plus tard, il dispute son neuvième et dernier Tournoi des VI Nations, lui qui remportait en 2010 sa quatrième compétition européenne. Quatre victoires en neuf ans, trois demi-finales de Coupe du monde dont une finale, voila des résultats qui classent un immense rugbyman et qui imposent un respect éternel.

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Vidéo : Légendes du sport 

Alexandre Toussaint

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