Nous suivre

Portraits

Jordan Sarrou, le VTT donne un sentiment de liberté

Nicolas Jacquemard

Publié le

Jordan Sarrou

Nous avons rencontré Jordan Sarrou, champion français de VTT et récent vainqueur de la Coupe de France de Montgenèvre, qui vise un top 5 aux championnats du monde en septembre. 

Jordan, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Jordan Sarrou, 25 ans, originaire de Haute-Loire en Auvergne, je vis dans la région lyonnaise dans les monts du Lyonnais.
Je fais du VTT depuis l’âge de 8 ans, j’ai commencé par les TRJV en faisant du multi-discipline (trial, cross-country, descente) puis je me suis rapidement dirigé sur le cross-country où j’ai évolué à l’échelon régional, national et maintenant international.

Comment as-tu commencé le vélo ?

J’ai commencé le vélo dans le club où j’ai grandi qui est présidé par mon oncle. Avant de commencer le VTT j’allais voir mon cousin qui faisait des compétitions le week-end. Puis je suis allé aux entraînements collectifs le samedi. J’ai tout de suite adhéré et attaqué les compétitions rapidement. C’est donc une affaire de famille.

Tu privilégies le VTT à la route, pourquoi avoir fait ce choix ?

Le VTT sur les compétitions c’est comme une grande famille, l’atmosphère est vraiment sympa, on discute entre les différents pilotes. Découvrir de nouveaux endroits, des nouveaux sentiers, c’est génial. Tu es dans la nature, tu as un sentiment de liberté. Loin des voitures et de la pollution. Mais je pratique aussi la route à l’entraînement.

Auras-tu envie de consacrer plus de temps à la route dans les années à venir ?

Pour l’instant je me concentre uniquement sur le VTT. Je suis dans mes plus belles années de ma carrière où je commence à arriver à maturité et donc au sommet de mon sport. Je me fais vraiment plaisir. Pourquoi pas en fin de carrière essayer quelques années.

Tu viens de remporter la coupe de France à Montgenèvre devant tous les meilleurs français, peux-tu nous raconter la course ?

Ça a été une course à suspens jusqu’aux derniers hectomètres, c’était très serré. On s’est retrouver à 4 coureurs rapidement. Puis tout seul pendant un moment et finalement rejoint par Stéphane Tempier dans les deux derniers tours. Une belle bagarre pour finir 6 sec devant lui. On a chacun essayer de s’attaquer mais au final j’ai pris les devants. Je suis content de faire coup double en remportant également le classement général de la coupe de France pour la 1ère fois.

© Kéno Derleyn

Quel premier bilan fais-tu de ta saison ?

Très satisfait, car cette année je suis régulier dans mes résultats et ma manière de courir. J’ai passé un cap depuis cet hiver.

Quels sont tes objectifs pour ta fin de saison ?

Evidemment je pense au classement général de la coupe du monde. Je suis dans le top 5 et je compte bien y rester. Puis le plus gros objectif de la saison, les championnats du monde début septembre, je ne me mets pas de limite mais un top 5 serait génial.

As-tu un modèle dans ton sport ?

Pas en particulier mais j’aime le professionnalisme de Julien Absalon, j’ai grandi et suivi toute sa carrière, forcement c’est un exemple.

Paris 2024, cela représente quoi pour toi ?

La consécration, courir les Jeux à la maison, ça aurait fière allure, et devant le public français, énorme.

Si tu devais me donner un athlète français que je dois absolument interviewer ? 🙂

Titouan Perrin Ganier, specialiste du XCE, un ami avant d’être un athlète.

Nicolas Jacquemard

Passionné de sport et entrepreneur depuis mes 18 ans, la création de Dicodusport m'a semblé évidente pour participer à la médiatisation d'un plus grand nombre de sports. Le chemin est long mais avec une équipe des plus motivées et les Jeux Olympiques de Paris 2024 en point de mire, nous y arriverons ! Journaliste dans le monde du sport depuis plus de 5 ans, je traite aussi bien de football, de rugby, de biathlon que de cyclisme.

Clique pour commenter

Laisser un commentaire

Vos commentaires sont pris en compte mais ne s'affichent pas actuellement suite à un souci technique.


Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *