Leinster – La Rochelle : Les notes du Stade Rochelais

FINALE CHAMPIONS CUP – Ce samedi, La Rochelle a conservé son titre, en battant le Leinster à Dublin (26-27), au terme d’un combat mémorable. Découvrez les notes du Stade Rochelais

Les avants

Reda Wardi – 7 : 

Le + : Une heure de grande qualité pour le gaucher rochelais. Il a été au niveau en mêlée fermée en tenant tête à Furlong, tout en étant présent dans le combat. S’il n’a complété que trois plaquages, son travail dans les rucks a été primordial.

Le – : On attendait un peu plus d’activité dans le jeu de la part du pilier moderne qu’il est, avec seulement deux petits ballons touchés. Deux plaquages manqués également à son débit.

En bref : Solide, au rendez-vous. Numéro un chez les Maritimes, et sans aucun doute le double de Baille chez les Bleus. Remplacé pour Joel Sclavi (60′).

Pierre Bourgarit – 7 :

Le + : Un sans-faute sur ses lancers en touche, en trouvant à chaque fois ses sauteurs. Dans le combat, comme toujours, il n’a pas rechigné à la tâche. Cinq plaquages distribués et réussis, et un poison toujours aussi tenace dans les zones d’affrontement au sol.

Le – : Pénalisé à deux reprises. Dont une largement évitable lorsqu’il maintient un Irlandais au sol (32′). Le talonneur des Jaune et Noir a longtemps buté sur la défense des Leinstermen, avant de gagner plus de duels.

En bref : Bourgarit a fait du Bourgarit. Généreux (parfois trop) dans l’effort, mais un vrai soldat lorsqu’il est sur le terrain. Remplacé par Quentin Lespiaucq-Brettes (66′).

Uini Atonio – 7,5 :

Le + : Sa montée en régime. Après un premier quart d’heure cauchemardesque, comme l’ensemble de ses coéquipiers, Atonio a élevé le curseur. Peu de charges (3), mais il a su à chaque fois mobiliser plusieurs défenseurs. En mêlée fermée, il a pris le dessus sur son vis-à-vis Porter.

Le – : Son début de match, dépassé par la furia irlandaise.

En bref : Quel coffre. Même quand on le croit dans le dur, il sait être présent dans le combat. Remplacé par Georges-Henri Colombe (60′), auteur de l’essai de la gagne (72′), avant de terminer le KO (79′).

Encore un match de furieux du @staderochelais qui prennent le score en finale de #ChampionsCup!!⚡🏉

Double sanction avec le carton jaune contre le Leinster!!! 💛🖤 pic.twitter.com/k1yU0b3VcN

— Champions Cup France (@ChampionsCup_FR) May 20, 2023

Romain Sazy – 6,5 :

Le + : Il a fait son match. S’il n’est pas le plus impressionnant dans le combat pur, il a fait le job durant 50 minutes de jeu, avec abnégation, et expérience. Deux prises de balle en touche, sur lesquelles il s’est envolé plus haut que tout le monde. Un 4/4 au plaquage à signaler.

Le – : Davantage dans le dur au retour des vestiaires.

En bref : Sérieux et appliqué pour son dernier match de Coupe d’Europe. Il ne s’est pas défilé malgré la puissance supérieure des Irlandais lors du premier acte. Remplacé par Thomas Lavault (50′).

Will Skelton – 8 :

Le + : Mr Skelton ! Il passe les bras pour Leyds sur l’action menant à l’essai de Seuteni (38′). Véritable poison dans les rucks, il a ralenti un nombre incalculable de ballons irlandais, le tout sans concéder la moindre pénalité. À l’instar d’Atonio, ses charges ont mobilisé du monde sur son dos, créant des espaces aux siens dans la continuité du jeu.

Le – : Dans le dur vers l’heure de jeu, mais il a tenu bon, disputant les 80 minutes de la rencontre.

En bref : Énorme dans le combat, généreux à souhait. Bref, Skelton a marqué au fer jaune et noir le Leinster.

Paul Boudehent – 7,5 :

Le + : Pas loin d’aller inscrire un essai en première période, Boudehent a réalisé un match de haut niveau. Dans la continuité de ce qu’il a montré sur cette phase finale de Champions Cup. Cinq ballons pris en touche, six plaquages complétés et une activité de tous les instants.

Le – : Pénalisé à une reprise, pour chipoter. Son premier quart d’heure a aussi été délicat.

En bref : Du Boudehent dans le texte sur cette finale. Remplacé par Ultan Dillane (66′).

Levani Botia – 8 :

Le + : Que dire ? Il est le seul à avoir rivalisé durant l’intégralité de la rencontre face aux Irlandais. Deux ballons grattés dans les rucks, et lui non plus n’a pas laissé respirer les joueurs du Leinster dans le jeu au sol.

Le – : Une pénalité évitable concédée.

En bref : Botia a tenu son rang, et de quelle manière. Un engagement de tous les instants, jusqu’à sa sortie à la 69ème minute, miné de crampes, et remplacé par Rémi Bourdeau.

Grégory Alldritt (Cap) – 8,5 : 

Le + : Un vrai guerrier. Comme la majorité de ses partenaires, il est monté en pression au fil des minutes. Il gère parfaitement la sortie de mêlée sur le premier essai rochelais signé Danty (20′). Pour le reste, il a été combatif et généreux dans l’effort, comme toujours. Neuf ballons portés, 44 mètres parcours et 4 défenseurs battus, si l’on veut parler chiffres.

Le – : Il n’a pas respiré une seule fois lors du premier quart d’heure, en étant constamment sur le reculoir. La faute à une troisième ligne des locaux qui avait ciblé le numéro 8 français. Résultat, il paume deux ballons lors des vingt premières minutes.

En bref : Alldritt, tout simplement.

Les notes de la charnière et des trois-quarts

Journaliste/Rédacteur depuis septembre 2015 - Mes premiers souvenirs dans le sport ? Les envolées du Stade Toulousain et les duels Villeneuve-Schumacher et Häkkinen-Schumacher à la fin des années 90, la Coupe du monde de football en 1998, l’exploit du XV de France face aux All Blacks en 1999, mais aussi Richard Cœur de Lion qui vole sur les montagnes du Tour de France. Bien parti pour devenir professeur d’EPS, les événements de la vie (et la flemme d’animer des séances de 3x500 mètres toute ma vie) m’ont conduit à revoir mes plans. Me voilà depuis fin 2017 sur Dicodusport, média grâce (et pour) lequel je partage ma passion : le sport dans tous ses états. Le tout accompagné par les fous furieux et folles furieuses cités sur cette page !