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Ligue des Champions de handball : Brest accroché à la dernière seconde par Bucarest

Maxime Cazenave

Publié le

Ligue des Champions de handball : Brest accroché à la dernière seconde par Bucarest
Photo Icon Sport

LIGUE DES CHAMPIONS DE HANDBALL – Le Brest Bretagne Handball est passé à une seconde de la qualification. Dominatrices en première période face à Bucarest, les Bretonnes ont cru à la victoire jusqu’au bout avant de se faire crucifier au buzzer par l’inusable Cristina Neagu. Elles devront assurer leur place en huitièmes de finale lors de l’ultime journée, face à Kristiansand.

En bonne position suite aux derniers succès face à Most et Ferencvaros, Brest faisait face à tout autre défi ce dimanche. Opposées à l’ogre roumain du CSM Bucarest, les Bretonnes souhaitaient créer l’exploit face à une équipe quasi invaincue jusque-là dans la compétition (10 victoires, 1 nul, 1 défaite) pour assurer leur place en huitièmes de finale.

Le BBH maîtrise son sujet en première période

Le début de rencontre est brouillon pour les Brestoises. Ces dernières perdent des ballons rapidement et peinent à déstabiliser le solide bloc roumain. Mais Helene Fauske va prendre ses responsabilités et porter les Bretonnes en inscrivant trois buts sur ses trois premières tentatives (3-3). Toutefois, la gardienne norvégienne du CSM Marie Davidsen se met en confiance en stoppant un pénalty, et multiplie les arrêts. Au contraire, Julie Fauggea se fait bombarder par les attaquantes roumaines, concédant les sept premiers tirs dirigés vers sa cage (5-7). Les Roumaines ne laissent aucun shoot facile mais offrent des jets de 7 mètres bons pour le moral, transformés par Djurdjina Jaukovic (9-8).

L’ascendant est clairement pris par les Tricolores à l’image de deux lobs successifs des deux artilleuses Fauske et Jaukovic, en totale confiance. Sans briller, le CSM reste au contact grâce à sa force de frappe offensive illimitée et les difficultés de Foggea. En revanche, sa défense se fait constamment percer par une circulation de balle parfaitement fluide. L’intensité des Brestoises se voit logiquement récompensée au fil des minutes dans le sillage du formidable boulot effectué par Tatjana Brnovic. A la pause, seulement trois points séparent les deux équipes. Finalement peu comparé à la domination du BBH (18-15).

 

Cristina Naegu jette un froid

Au retour des vestiaires, Bucarest ne lâche pas le morceau, et continue à bonifier la domination de ses arrières,  à l’image d’une douceur signée Marina Sudakova. Le BBH multiplie les fautes, et concède même la première supériorité numérique de la rencontre. Grâce à une cartouche lointaine de Monika Kybilinska et une interception de Pauletta Foppa, les Brestoises en profitent alors pour reprendre le large (23-20). Cela marque cependant une cassure dans le jeu brestois. Les filles de Pablo Morel se liquéfient, et voient les Roumaines clairement prendre l’ascendant. Cela se traduit par un 0-4 qui rebat les cartes. La tension est donc montée d’un cran, et le coach du CSM prend un temps mort à dix minutes du buzzer, alors que le BBH ne mène plus que d’une courte tête (26-25).

Chaque possession est jalousement gardée de part et d’autre avant de piquer. A l’expérience, les Roumaines attendent le bon moment pour trouver la faille, et servir dans les bonnes dispositions leur pivot Crina Pintea. Pendant que cette dernière claque deux buts coup sur coup, c’est le poteau qui repousses les tentatives bretonnes (26-28). Ces coups du sort n’entament pas leur moral. Alicia Toublanc égalise, et lance un money time étouffant. Le BBH va alors avoir les nerfs solides. Julie Foggea sort un arrêt décisif et un jet de sept mètres est vendangé par le CSM. Les Brestoises en profitent alors pour inscrire un but décisif avant de défendre la dernière action.

Mais à l’ultime seconde, Cristina Neagu termine son festival en inscrivant son 11e but pour égaliser à 30-30. Avec ce point du match nul, les Brestoises ne valident donc pas leur qualification, mais restent en bonne position (5e/12pts).

 

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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