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Football

Ligue des Champions (F) : Lyon sort Paris et rejoint Barcelone en finale

Sophie Clapier

Publié le

Photo Icon Sport

LIGUE DES CHAMPIONS FÉMININE DE FOOTBALL – En ouvrant très rapidement la marque, Lyon a pris l’ascendant sur les Parisiennes. Malgré l’égalisation de Tabitha Chawinga peu avant la pause, le PSG n’est pas parvenu à refaire son écart sur l’ensemble des deux rencontres (3-5), Dumornay ayant scellé la victoire lyonnaise (1-2) à dix minutes du terme. L’OL tentera de récupérer sa couronne européenne face à Barcelone qui voudra, de son côté, conserver la sienne.

Paris pensait avoir fait le plus dur au match aller avant de subir la remontada lyonnaise. Au Parc des Princes, sur ses terres, le PSG avait l’occasion aujourd’hui de renverser la vapeur à son tour. Un but permettait au club de la capitale de revenir à hauteur, deux de prendre l’avantage. Mais face aux expérimentées Fenottes, il allait falloir se surpasser.

Pas de temps à perdre pour l’OL

Malgré les absences de certaines cadres comme Eugénie Le Sommer, Ada Hegerberg ou encore Griedge Mbock, les Lyonnaises lançaient idéalement leur duel. Sur un corner joué à deux avec Dumornay, Selma Bacha prenait sa chance longue distance et trompait d’entrée Picaud, au ras du poteau. Une bien mauvaise opération pour le PSG qui comptait, dès la 3ème minute, un but supplémentaire de retard. Les Parisiennes n’y étaient pas. De Almeida s’employait sur un centre lyonnais pour éviter que Diani n’augmente la marge (9′) avant que Paris ne retrouve quelques couleurs.

Chawinga se projetait dans la surface adverse mais Endler avait parfaitement lu l’action (17′). En jambes, Diani lui répondait, Picaud captait le ballon. La gardienne parisienne avait fort à faire. Peu après la demi-heure de jeu, sur un centre de Cascarino contré par la défense, Picaud avait le reflexe de détourner en corner. Une parade salvatrice qui permettait au Paris Saint-Germain de garder espoir. Un espoir qui s’intensifiait davantage à l’approche de la mi-temps, alors que Tabitha Chawinga, d’une frappe croisée, égalisait à 1-1. Kadidiatou Diani faisait immédiatement travailler Picaud avant que les deux équipes ne retournent aux vestiaires.

Le PSG éliminé, Lyon vers un neuvième sacre ?

En confiance avec toujours ce petit but d’avance, Lyon laissait le PSG se dévoiler avant de contrer. Dumornay prenait de vitesse Gaetino, Paris s’en remettait alors à Picaud. Une nouvelle fois décisive sur la tentative de l’Haïtienne, elle sortait ensuite très rapidement sur le piqué d’Horan qui filait au-dessus des montants (52′). En souffrance, les Parisiennes s’en sortaient encore sur un centre de Diani qui ne trouvait personne (59′). L’heure passée, la formation de Jocelyn Prêcheur était toujours virtuellement éliminée. Sur une frappe anodine semblait-il d’Amel Majri, Constance Picaud, coupable d’une faute de main, se rattrapait sur le tir suivant de Dumornay (64′). Le K.O se rapprochait…

Entre exploits et maladresses, la portière parisienne maintenait néanmoins Paris dans la rencontre. En revanche, on ne voyait que trop peu -pour ne pas dire jamais- Marie-Antoinette Katoto, verrouillée par la défense lyonnaise. Le PSG ne trouvait pas la faille et allait être sanctionné. A dix minutes du terme, le centre de Becho était intelligemment dévié par Majri pour servir Dumornay, déjà présente au départ de l’action. Cette fois, Picaud ne pouvait rien faire, 1-2.

Dos au mur, les Parisiennes tentaient le tout pour le tout. Karchaoui s’infiltrait dans la surface mais était stoppée par le bon retour de Selma Bacha (88′). Les sept minutes de temps additionnel n’y changeaient rien, Lyon était encore un cran au-dessus aujourd’hui et s’imposait 1-2 (cumulé 3-5). L’OL tentera de récupérer sa couronne continentale -une neuvième- face à Barcelone qui voudra, de son côté, conserver la sienne.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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