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Football

Ligue des Champions : Un PSG à deux visages qualifié dans la douleur pour les demi-finales

Léo Derambure

Publié le

Ligue des Champions Un PSG à deux visages qualifié dans la douleur pour les demi-finales
Photo Icon Sport

LIGUE DES CHAMPIONS 2024-2025 – Alors qu’ils pensaient avoir fait le plus dur en menant 2-0 à l’heure de jeu, les Parisiens se sont offert une énorme frayeur. Renversés par une équipe d’Aston Villa déchaînée, ils se sont retrouvés menés 3-2 et ont subi les assauts répétés des Villans jusqu’au coup de sifflet final. Battu à Villa Park, le PSG s’en sort grâce à sa victoire 3-1 à l’aller et se qualifie, non sans douleur, pour les demi-finales de la Ligue des Champions.

Une semaine après leur victoire 3-1 au Parc des Princes lors du match aller, les Parisiens se déplacent ce soir à Villa Park pour y affronter Aston Villa en quart de finale retour de la Ligue des champions. Forts de leur avance, les hommes de Luis Enrique semblent avoir fait le plus dur, mais devront rester concentrés et appliqués pour valider définitivement leur billet pour les demi-finales. Face à une équipe anglaise revancharde et poussée par son public, le PSG sait qu’aucun relâchement ne sera permis.

Un éclair parisien dans la tempête anglaise

Portés par un public bouillant, les Villans imposent un rythme intense. Multipliant les courses et exerçant un pressing haut, les joueurs d’Aston Villa étouffent les Parisiens et les maintiennent dans leur moitié de terrain. Une attitude résolument différente de celle affichée au match aller, où les Anglais s’étaient montrés bien plus prudents, organisés derrière un double-rideau défensif.

Onzième minute, Marquinhos intercepte une passe au milieu de terrain et lance immédiatement la transition. Fabián Ruiz remonte le ballon et sert Bradley Barcola sur le côté gauche. L’ailier parisien prend de vitesse son vis-à-vis et centre fort à ras de terre. Emiliano Martínez tente d’intervenir, mais se manque complètement : sa sortie repousse le ballon directement sur Achraf Hakimi, monté pour accompagner l’action. Le latéral marocain ne tremble pas et pousse le ballon dans le but vide. 0-1 pour Paris, qui entrevoit de plus en plus les demi-finales.

Silence à Villa Park : Paris enfonce le clou

Si les Villans tentent de réagir, leurs offensives manquent de tranchant. Quelques frappes lointaines testent Donnarumma, sans véritable danger. Mais c’est surtout dans leurs transitions défensives que les hommes d’Unai Emery pèchent. À la 27ème minute, Paris profite une nouvelle fois d’une perte de balle pour lancer un contre éclair. Kvaratskhelia sert Hakimi dans l’axe, qui progresse avant de glisser le ballon à Dembélé sur la droite. L’ailier français centre instantanément vers Nuno Mendes, seul au point de penalty. Le latéral gauche frappe sans contrôle : poteau rentrant. 0-2 pour Paris. Le break est fait, et Villa Park se fige dans le silence.

Mais alors que ce deuxième but semblait assommer Aston Villa, le PSG relâche son emprise. Un excès de confiance s’installe et les erreurs se multiplient, à l’image d’une perte de balle évitable de João Neves en zone dangereuse. Tielemans en profite et lance une combinaison rapide avec McGinn et Rashford. Le milieu belge déclenche une frappe puissante, contrée de la tête par Pacho. Donnarumma, pris à contre-pied, ne peut que constater les dégâts : le ballon finit au fond des filets. 1-2, Villa se relance dans la partie avant la pause.

Du break au bug : Paris craque

On le sait : Unai Emery est un fin tacticien, mais aussi un meneur d’hommes hors pair. Et tout laisse penser que son discours à la mi-temps a eu l’effet d’un électrochoc. À la 55e minute, John McGinn, le capitaine des Villans, traverse le terrain balle au pied avec une facilité déconcertante, largement aidé par la passivité parisienne. Aux abords de la surface, il déclenche une frappe, contrée une nouvelle fois, et encore malheureux par Pacho. Donnarumma, lobé, ne peut rien. 2-2, l’incroyable remontée se poursuit.





À peine trois minutes plus tard, Rashford oblige Donnarumma à une belle parade main gauche. Le ballon est repoussé en corner, qui ne donne rien, du moins en apparence. Paris n’arrive pas à se dégager proprement, et Rashford s’illustre à nouveau : il slalome sur l’aile en avançant vers le premier poteau, puis centre en retrait pour Konsa. Le défenseur reprend du droit et fait chavirer Villa Park. 3-2 pour Aston Villa. Le stade explose, et les supporters sentent que leur équipe est en train de réaliser un authentique exploit face à un PSG totalement renversé.

Donnarumma maintient le PSG en vie

Les deux buts encaissés en quelques minutes ont laissé des traces dans les têtes parisiennes. La nervosité gagne les rangs, et les erreurs s’enchaînent. Marquinhos se manque dans sa propre surface. Tielemans en profite et arme une frappe puissante, mais Donnarumma s’interpose à nouveau.  À la 70e minute, bis repetita : Marquinhos rate son intervention sur un ballon aérien. Asensio, à l’affût, se retrouve seul face à son ancien coéquipier. Mais une fois encore, Donnarumma sort vainqueur du duel. Le PSG conserve toujours l’avantage de son succès à l’aller (3-1), mais celui-ci ne tient désormais qu’à un fil.

Le retour furieux d’Aston Villa, porté par un public incandescent et des individualités en feu, a bien failli faire chavirer les Parisiens. Mais dans la tourmente, un homme a tenu bon : Gianluigi Donnarumma, auteur de plusieurs parades décisives comme lors du retour contre Liverpool, a sauvé les siens à de multiples reprises, ainsi que Pacho, qui prend sa revanche grâce à un immense sauvetage dans la dernière minute du temps additionnel.

Qualifié pour les demi-finales de la Ligue des Champions, le PSG devra cependant montrer un tout autre visage s’il veut aller au bout. Car si l’attaque semble capable de fulgurances, la fragilité défensive et les moments de flottement mentaux pourraient coûter très cher face à un adversaire plus expérimenté.

Passionné de sport depuis l’enfance, j’ai grandi au rythme des grands événements comme les Jeux Olympiques, les championnats du monde d’athlétisme et de natation, ou encore le Tour de France sur France Télévisions. Abonné au RC Lens depuis 2008, cette ferveur m’a été transmise dès l’âge de 5 ans par mon grand-père et mon père. Avec Rafael Nadal ou encore Aruna Dindane comme idole, j’ai toujours ressenti l’envie de partager cette passion à travers l’écriture. Après les Jeux Olympiques de Paris 2024, j’ai franchi le pas en rejoignant l’équipe de rédaction de Dicodusport. Aujourd’hui, je couvre le biathlon, le ski alpin ainsi que les rencontres des clubs français en compétitions européennes, avec l'envie de faire vivre chaque instant sportif et de transmettre ces émotions au lecteur, comme s’il était au cœur de l’événement.

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