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Football

Ligue Europa (J6) : L’OL éteint Francfort en quatre minutes et grimpe à la 4ème place

Sophie Clapier

Publié le

Ligue Europa (J6) L'OL éteint Francfort en quatre minutes et grimpe à la 4ème place
Photo Icon Sport

LIGUE EUROPA 2024-2025 – Mené au score, l’OL est rapidement revenu dans la partie avant de renverser Francfort en deuxième période. Dans une fin de match sous haute tension et malgré la réduction du score allemande, les Lyonnais s’imposent 3-2 et grimpent à la 4ème place du classement.

Après avoir retrouvé le chemin du succès contre Qarabag, l’OL accueillait Francfort, deuxième de Bundesliga et invaincu en Ligue Europa cette saison. Un défi de taille donc pour les joueurs de Pierre Sage qui restaient, de leur côté, sur trois larges succès toutes compétitions confondues.

Statu quo après la première période

En rodage les premières minutes, l’OL concédait le cuir et la première occasion du match à Francfort, une frappe d’Hugo Ekitiké repoussée par Lucas Perri. De quoi réveiller les Lyonnais qui profitaient d’une erreur de relance de la défense allemande pour créer un premier frisson sur les cages de Kevin Trapp, mais Corentin Tolisso voyait sa frappe terminer sa course sur le poteau (7′). Son capitaine manquait quelques instants plus tard la cible, mais les Gones étaient lancés. C’est pourtant dans ce temps fort qu’ils se faisaient sanctionner. Ekitiké remportait son duel avec Caleta-Car avant de centrer second poteau pour Knauff, chirurgical.

Les supporters du Groupama Stadium allaient retrouver de la voix moins de 10 minutes plus tard. Tolisso déclenchait une lourde frappe à l’entrée de la surface. Légèrement déviée, judicieusement, par Rayan Cherki, celle-ci surprenait Kevin Trapp, battu (1-1, 27′). Une belle réaction lyonnaise qui libérait les hôtes. Au terme d’une partie de billard dans la surface allemande, Alexandre Lacazette se heurtait à Trapp (34′), Nuamah trouvait quant à lui -aussi- les montants adverses (36′). Dos à dos à la pause, les deux formations offraient en tout cas le spectacle attendu.

L’OL éteint Francfort en 4 minutes

Malgré une entame de match à mettre de nouveau au crédit de Francfort, c’est cette fois Lyon qui prenait les commandes avant de s’échapper dans la foulée. Cherki bénéficiait d’abord du bon pressing de Lacazette sur Theate pour filer vers les buts. Le milieu de terrain lyonnais avait vu arriver plein axe Malick Fofana qui laissait sur place le gardien allemand. Puis, quatre minutes plus tard, c’est Ernest Nuamah qui creusait l’écart d’une magnifique frappe enroulée. À la passe ? Rayan Cherki, évidemment.



Les esprits s’échauffaient, à l’image de la faute de Mahmoud Dahoub sur Tolisso loin de l’action mais non sanctionnée, et des nombreux cartons jaunes distribués par l’arbitre en seconde période et à la fin du match. Koch, Lacazette, Tagliafico, Ekitiké et on en laisse, tout le monde y est passé ou presque, même Dino Toppmöller, l’entraîneur de Francfort.



Mais l’ascendant psychologique, et comptable, était bien du côté rhodanien. Malgré les changements effectués par le coach allemand et la réduction du score de Marmoush à la 85ème, Lyon tenait bon pour conserver la victoire 3-2. Un succès qui permet à l’OL de pointer à la 4ème place du classement et de poursuivre plus sereinement encore son aventure européenne. Prochain objectif : la qualification directe.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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