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Football

Ligue Europa (Quarts) : L’OM renverse le Benfica et file en demies

Sophie Clapier

Publié le

Ligue Europa (Quarts) L'OM renverse le Benfica et file en demies
Photo Icon Sport

LIGUE EUROPA – Marseille est en fête ce soir ! Après avoir remis les compteurs à égalité grâce à un but de Moumbagna, les Olympiens ont forcé les prolongations face à Benfica. Sans parvenir à trouver la solution dans ces 30 minutes additionnelles, les deux équipes se sont départagées aux tirs au but. Héros de tout un peuple, Pau Lopez a permis aux siens de prendre l’avantage avant que Luis Henrique n’envoie l’OM en demi-finales (2-2, 2-4 après TAB).

Benfica à l’arrêt

Si ce n’est une incursion dans la surface marseillaise à la 4ème minute, sans conséquence, et un tir de Rafa (17′) qui ne trouvait pas le cadre, Benfica n’a pas existé dans le premier acte. Les Marseillais ont fait le jeu, seuls, sans pour autant parvenir à ouvrir le score. Ndiaye prenait sa chance mais Trubin se couchait vite pour repousser sa frappe (8′). Mbemba plaçait ensuite une tête -non cadrée- sur un bon coup franc tiré par Veretout (18′). Sous pression, la défense portugaise dégageait en catastrophe sous les multiples centres qui arrivaient. Profitant d’une mauvaise relance de Di Maria -ce qui est assez rare pour être souligné- Aubameyang récupérait haut. Sa demi-volée filait néanmoins au-dessus des montants de Trubin (25′).

Il manquait à l’OM une occasion franche pour remettre les compteurs à égalité. Harit aurait pu se l’offrir, bien servi par Ounahi dans la surface, mais il tergiversait un peu trop. Le Marocain ne prenait pas sa chance et manquait de puissance en voulant servir Aubameyang second poteau (33′). Les esprits s’échauffaient avant la pause. L’arbitre sortait un premier carton jaune -sévère- à l’attention d’Antonio Silva (38′). Puis c’est Mbemba, coupable d’une faute sur Neres, qui écopait de la biscotte, sauvant au passage la mise à Gigot qui venait de découper Rafa. Il était temps de faire une pause pour les acteurs du match.



L’OM force les prolongations

A l’image de la première période, les Marseillais revenaient avec de bonnes intentions. Ndiaye était à la réception d’un corner olympien, sa frappe était repoussée (47′). Alors que les hôtes réclamaient une main, l’intervention de la VAR ne changeait rien. Peu avant l’heure de jeu, la tentative de Kondogbia manquait elle aussi de précision. Il y avait un très léger sursaut portugais, Di Maria voyant son tir contré, puis Benfica s’éteignait de nouveau. Le portier lisboète arrêtait la frappe d’Harit avant de réaliser une parade décisive devant Geoffrey Kondogbia (69′). Ça se rapprochait pour l’OM, ça se rapprochait… mais ça n’allait pas au fond. Le temps défilait, les joueurs de Jean-Louis Gasset devaient se dévoiler un peu plus. Ce qui aurait pu coûter cher à quinze minutes du terme sans un double arrêt de Pau Lopez qui conservait l’espoir pour les siens.



Grand bien lui en a pris. Car cinq minutes plus tard, les Marseillais étaient récompensés. Lancé dans le couloir gauche, Aubameyang trouvait Moumbagna à la réception de son centre. Le Camerounais avait devancé Fredrik Aursnes et plaçait une tête piquée qui glissait sous les jambes de Trubin, 1-0 (79′).Le Vélodrome pouvait s’enflammer, pas encore s’embraser. Avec une frappe finissant dans le petit filet extérieur, Kokcu calmait quelque peu l’enceinte (81′). Surpris de voir la touche arrivée jusqu’à lui, Di Maria, seul aux six mètres, ne pouvait appuyer sa tête, le cuir terminait dans les gants de Lopez (87′). Après un dernier coup franc olympien, Mr Zwayer annonçait la fin du temps réglementaire.

Lopez, héros de tout un peuple

Ça se répondait dans cette entame de prolongations. Lopez devait avoir la main ferme sur une tête de Di Maria à la 98ème. Aubameyang manquait quant à lui de peu le cadre trois minutes plus tard. L’incertitude se poursuivait et chaque attaque portugaise se transformait en menace. Le portier marseillais sauvait encore les siens sur une frappe de Cabral (108′). La fatigue se faisait de plus en plus présente. Jordan Veretout, pris de crampes, ne pouvait plus faire les efforts nécessaires. Marseille reculait mais Marseille tenait. Puis vint le moment des tirs au but.

Alors que Di Maria se heurtait au montant gauche de Pau Lopez, son coéquipier en Argentine mais adversaire du soir, Joaquin Correa, ne tremblait pas. Kokcu puis Otamendi convertissaient ensuite le leur pour Benfica, tout comme Kondogbia et Balerdi du côté marseillais. Antonio Silva se présentait alors face au gardien de l’OM qui repoussait sa tentative, donnant deux cartouches aux tireurs pour valider la victoire. Une seule suffisait, celle dégainée par Luis Henrique qui envoyait tout ce petit monde en demi-finales. Là, le Vélodrome pouvait s’embraser !

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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