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Manchester City peut-il tout rafler cette saison ?

Antonin Gizolme

Publié le

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Photo via Twitter Manchester City

FOOTBALL – En s’imposant à Leicester ce samedi soir, Manchester City file vers un nouveau sacre en Premier League. Aussi, les Citizens sont encore en lice sur trois autres tableaux. Peuvent-ils enfin tout rafler et s’affirmer comme un grand d’Europe ? 

Un septième titre de champion à portée de main

Ce samedi soir, Manchester City est venu battre Leicester au King Power Stadium (2-0). Un 23ème succès en 31 matchs cette saison, qui relègue potentiellement Manchester United à 17 points. Les Red Devils doivent encore jouer deux rencontres en retard. Une route vers un septième titre de champion, le cinquième depuis 2012 qui semble toute tracée. Il faut dire que les hommes de Pep Guardiola ont mis les ingrédients nécessaires.

Pourtant, début novembre pas grand monde aurait imaginé City si loin devant en avril. La faute à un début de saison délicat, avec notamment la claque 5-2 reçue face aux Foxees à l’Ethiad Stadium. Aussi, les Skyblues perdent des points bêtement face à Leeds, West Ham ou encore West Brom. Mais les Citizens ont su redresser la barre. Après le match nul face à West Brom, De Bruyne et sa bande ont signé 15 succès consécutifs en championnat, avant de chuter face à son dauphin, Man United. Une cadence infernale, que personne n’a évidemment réussi à suivre. Combinez cela au mauvais début de saison de United, à un Liverpool malade, un Chelsea en rodage une grande partie de la saison, et un Tottenham toujours irrégulier, la voie est totalement dégagée. Il ne fait donc quasiment plus de doute que Manchester City sera sacré cette saison. Toutefois, avec sept journées restantes et 74 points, les vice-champions 2020 ne peuvent plus atteindre la barre symbolique des 100 points. Une stat anecdotique tant City a performé en championnat, pour retrouver son trône, laissé une année à Liverpool.

Les Coupes, une formalité ?

Dans le même temps, Manchester City est encore en lice dans les deux coupes nationales. D’abord, en EFL Cup, les Citizens ont réussi à se hisser en finale après un parcours semé d’embuches. Avec une équipe largement remaniée, les Skyblues ont difficilement sorti Bournemouth avant de dérouler face à Burnley. En quarts de finale, Pep Guardiola et son armada sont allés étriller Arsenal à l’Emirates (4-1), pour s’offrir une demie. A Old Trafford, face au rival de toujours, City a écœuré les Red Devils en s’imposant 2-0. Fin avril, ils défieront Tottenham, pour tenter de signer une quatrième victoire consécutive dans la compétition.

En parallèle, en FA Cup, Manchester City n’a pas fait dans le détail. 4 matchs joués, 11 buts inscrits, 2 encaissés. Certes, les adversaires ne sont pas prestigieux, Swansea, Birmingham ou encore le modeste club de Cheltenham, mais City a été sérieux. L’aventure aurait d’ailleurs pu brutalement s’arrêter sur la pelouse du club de 4ème division, qui a mené jusqu’à la 81ème minute, avant de perdre pied et de s’incliner 3-1. En demi-finales, Pep Guardiola ira défier Thomas Tuchel et les Blues sur leurs terres. En cas de victoire, les Citizens affronteront Leicester ou Southampton en finale. Ils devront faire respecter la logique pour gagner seulement leur troisième Coupe d’Angleterre depuis l’arrivée des émiratis.

City, enfin un géant européen ?

Depuis 2014-2015, Manchester City a toujours été au rendez vous des huitièmes de finale. Sur ces sept éditions, City a terminé cinq fois premier de son groupe, lui permettant d’avoir, sur le papier, un tirage plus clément. Et ça se confirme, puisque City a toujours passé les huitièmes en ayant terminé en tête après la première phase. Mais c’est après que les choses se compliquent. L’objectif du club est clair, net et assumé, remporter la Ligue des Champions, à tout prix.





Pourtant, depuis son entrée définitive sur la scène européenne, Manchester City va de désillusion en désillusion. Le club mancunien n’a rallié qu’une fois les demi-finales, pour trois quarts et deux éliminations en huitièmes. Et là où le bât blesse, c’est dans les adversaires affrontés et la manière de ces sorties de route. L’année passée, Pep Guardiola, ultra favori, a buté sur l’Olympique Lyonnais en quarts. En 2017, c’était contre Monaco (6-6), que la désillusion avait été totale. Mais, en dehors de ces déboires, City semble balbutier son football contre les cadors européens. Exemple typique, dans un match de malade mental, City a fini par perdre pied défensivement face à Tottenham en 2019 (4-4).

Mais cette année, les choses semblent avoir véritablement changé. Vous vous dites sûrement que chaque mois de mars depuis 7 ans, tout le monde dit ça. Mais en 2021, véritablement. Tout d’abord, certes l’écurie anglaise était dans un groupe plutôt facile avec Porto, l’Olympiakos et Marseille, mais les Mancuniens n’ont encaissé qu’un seul but, pour 13 marqués. Au final, 5 victoires, et un match nul pour obtenir tranquillement un billet en huitièmes. En phase finale, City a hérité de Mönchengladbach. Pas un cadeau, si l’on se réfère aux matchs de poule, tant les Allemands ont été séduisants. Pourtant, les Citizens ont parfaitement maitrisé leur sujet, 2-0 à l’aller comme au retour. Sans trembler. Et si on connait l’armada offensive du club depuis plusieurs années, le problème penchait souvent vers la défense. Mais avec un Laporte au retour au sommet, associé à un Ruben Dias rassurant depuis son arrivée, City semble enfin s’être enlevé une épine du pied.

En quarts, Manchester City a rendez-vous avec Dortmund. L’occasion de tester sa solidité défensive face à Erling Haaland ou Marco Reus. Avec une victoire en quarts, City devra aller se frotter au Bayern ou au PSG, histoire de se jauger face à ce qu’il se fait de mieux en Europe ces dernières saisons. Réponse le 14 avril face à Dortmund, et plus si affinités…

Antonin Gizolme

Journaliste/Rédacteur depuis mars 2021 - Né un soir de Ligue des Champions, c’est tout naturellement que je suis un passionné de football depuis ma plus tendre enfance. Durant des années, j’ai été bercé par la douce mélodie de la Ligue des Champions, subjugué par les coups-francs de Juninho et admiratif devant les coups de reins de Karim Benzema. Malheureusement pour moi, mes genoux en carton m’ont empêché de suivre les traces de mes idoles pour écrire l’Histoire. Alors, c’est ici que je vais me charger de vous la raconter.

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