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Canoë-Kayak

Mieux comprendre le handisport : le canoë-kayak

Maxime Boulard

Publié le

Mieux comprendre le handisport le canoë-kayak
Photo M-Hartmann / France Paralympique

HANDISPORT – À moins d’une semaine de l’ouverture des Jeux Paralympiques, continuons nos révisions. Si certaines disciplines sont inconnues, les catégories peuvent être aussi difficiles à assimiler. Voici ce qu’il faut savoir pour mieux comprendre et ainsi profiter des exploits des sportifs. On continue avec le canoë-kayak.

Les règles

Discipline apparue aux Jeux Paralympiques de Rio en 2016, le canoë-kayak sera de nouveau présent à Tokyo cette année. Deux types d’embarcations sont utilisées, le kayak (pagaie double) et la pirogue (pagaie simple). En compétition, les épreuves se déroulent sur 200 mètres pour un temps qui varie entre 40 secondes et une minute selon les catégories. La compétition comporte trois tours, les séries, les demi-finales puis les finales, A pour les 8 premiers avec distribution des médailles, B pour les 8 suivants permettant de faire un classement.

Les types de handicaps

Aux Jeux Paralympiques, 5 handicaps sont présents en compétition.

  • Handicaps orthopédiques
  • Paralysie cérébrale
  • Handicaps neurologiques d’origine
  • Paraplégie
  • Handicaps neurologiques évolutifs

Les catégories

Il existe 3 catégories par embarcations abrégées par KL (kayak) et VL (pirogue).

KL1 : athlètes avec une fonction très limitée du tronc (voir aucune) sans fonction des jambes.

KL2 / VL2 : fonction partielle du tronc ainsi que des jambes, les athlètes peuvent s’asseoir dans l’embarcation mais à l’aide d’un dossier.



KL3 / VL3 : fonction du tronc et une fonction partielle des jambes, capables de s’asseoir avec le tronc en flexion avant dans le kayak et capables d’utiliser au moins une jambe.

Et la France dans tout ça ?

La France est encore peu présente dans cette discipline. Cependant à Rio en 2016, Cindy Moreau a remporté la toute première médaille française du canoë-kayak aux Jeux en terminant 3ème du 200m KL3.

Journaliste/rédacteur depuis octobre 2020 - Si mon plus vieux souvenir de sport aurait pu m'en dégoûter, la finale de la Coupe du monde 2006 a été tout le contraire. Véritable déclencheur d'une passion qui aujourd'hui ne fait que grandir avec le temps, mon leitmotiv est la France qui brille ! Je relate les exploits passés et présents du sport bleu-blanc-rouge sans ménagement depuis octobre 2020. Sport valide ou handisport, aucune différence, il n'y a que du sport et plusieurs façons de le pratiquer.

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