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MotoGP 2024

MotoGP Autriche 2024 : Francesco Bagnaia domine Jorge Martin et prend la tête du classement pilotes

Maxime Cazenave

Publié le

MotoGP Autriche 2024 Francesco Bagnaia domine Jorge Martin et prend la tête du classement pilotes
Photo Icon Sport

MOTOGP – GRAND PRIX D’AUTRICHE 2024 – Et de sept pour Francesco Bagnaia ! Le pilote italien s’est imposé à Spielberg devant son rival, Jorge Martin, et s’empare de la tête du classement général. Enea Bastianini complète le podium du jour, au pied duquel échoue Marc Marquez  après une grosse remontée.

Qui quittera le circuit de Spielberg en tête du classement général ? Grâce à sa victoire en course sprint samedi, Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) est revenu à hauteur de Jorge Martin (Prima Pramac Racing) avec 250 points. Respectivement 2e et 1er sur la grille, la lutte s’annonçait une nouvelle fois passionnante entre les deux rivaux pour cette 11e manche du MotoGP en Autriche. Marc Marquez (Gresini Racing MotoGP) complétait une première ligne cinq étoiles tandis que Fabio Quartararo (Monster Energy Yamaha GP), 15e, et Johann Zarco (LCR Honda), 17e, étaient en deuxième partie de grille.

Marquez part à la faute d’entrée

Au départ, les deux hommes de tête réalisent un départ canon, ce qui n’est pas le cas de Marquez. L’Espagnol frôle la chute et se retrouve en milieu de peloton suite à un accrochage avec Morbidelli. 7e sur la grille, Enea Bastianini (Ducati Lenovo Team) part fort et se retrouve après quelques virages en embuscade derrière les deux leaders, suivi de près par les deux Red Bull KTM Factory Racing de Jack Miller et Brad Binder. Ses positions dans le Top 5 vont rapidement se stabiliser. Marquez et Bagnaia se livrent une grosse passe d’armes avec Bastianini juste derrière, tandis que les deux Red Bull KTM bataillent, et laissent progressivement le reste du peloton recoller. Un peloton duquel tente de s’extirper Marc Marquer. L’Espagnol enchaîne les dépassements et se retrouve 8e après cinq tours.

Bagnaia et Martin seuls au monde, l’Italien domine le duel

Quelques minutes plus tard, Jack Miller va finir par craquer en chutant dans un virage, perdant tout espoir de bon classement. Un classement dont le podium final semble se dessiner puisque le duo de tête poursuit son cavalier seul avec un Bastianini incapable de recoller à moins de deux secondes tandis qu’un gouffre de six secondes sépare l’Italien du 4e, Binder, à mi course. Déjà vainqueur l’an dernier en terres autrichiennes, Francesco Bagnaia vole sur la piste et prend ses distances avec Jorge Martin tout doucement. Impérial, l’Italien ne va pas trembler pour franchir la ligne en tête, et s’offre là sa 7e victoire en 11 Grands Prix ! Une performance qui lui permet au passage de ravir la tête du général à son dauphin du jour, Jorge Martin, avec cinq petits points d’avance.



Auteur d’une belle remontée pour compenser son erreur initiale, Marc Marquez va lui se hisser à la 4e place, après avoir longtemps buté sur Marco Bezzecchi (VR46 Racing Team), 6e, avant d’avaler Binder, 5e. À près de neuf secondes d’un Enea Bastianini solide à dix tours de l’arrivée, il doit échouer au pied du podium, derrière l’Italien.



Sale journée pour Quartararo et Zarco

Côté tricolore, le début de course va être extrêmement délicat, plus que prévu. Johann Zarco se retrouve rapidement propulsé en fond de grille, et va passer tout le Grand Prix à la dernière place, 23e. De son côté, Fabio Quartararo réalise un gros départ, remontant à la 11e place, avant de progressivement tomber dans le classement au fil des tours. À mi-course, il se retrouve pénalisé d’un long lap suite à plusieurs passages sur la bande verte en bordure de piste, et perd totalement son rythme. Il échoue finalement à une anecdotique 19e place.

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Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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