NBA 2024-2025 : Tidjane Salaün, une première opportunité à saisir

NBA 2024-2025 – Utilisé avec parcimonie durant le premier quart de la saison, Tidjane Salaün devrait voir son temps de jeu exploser dans les prochains jours à Charlotte. La multiplication des blessures libère temporairement des minutes dont le Français devrait être l’un des grands bénéficiaires.

Et si Tidjane Salaün était l’une des bonnes surprises de la fin d’année 2024 ? L’ailier français effectue pour le moment des débuts en NBA discrets sous le maillot des Hornets. D’abord écarté de la rotation lors des premiers matchs, avant d’être inséré dans la rotation pour pallier des blessures, l’ancien choletais va dans les prochains jours disposer d’une fenêtre de tir inespérée pour s’illustrer.

Des débuts timides en NBA

En effet, au sein du roster actuel des Hornets, le rookie français est relégué au second plan dans la hiérarchie. Que ce soit aux postes 3 ou 4, l’effectif à la disposition de Charles Lee est fourni. Malgré son statut de numéro 6 de Draft, Salaün doit se faire sa place. Au bout de quinze matchs, ce dernier est encore en phase d’apprentissage. Cela ne l’a pas empêché de montrer une partie de son immense potentiel avec deux belles performances face aux Celtics (9 points, 6 rebonds) et aux Nets (11 points, 8 rebonds).

Globalement, il affiche pour le moment « seulement » 3,8 points et 3,8 rebonds par match en 17 minutes de jeu. Le tout à moins de 30 % de réussite, à deux comme à trois points. Le bilan est donc loin d’être reluisant, sans que cela soit réellement une surprise. Contrairement à de nombreux rookies qui arrivent avec une certaine maturité en NBA, Tidjane Salaün est encore un produit brut à développer.

Tidjane Salaün propulsé dans le cinq majeur par la force des choses

Dans les prochains jours, son apprentissage va être accéléré par la force des choses. Comme cela est malheureusement souvent le cas à Charlotte, l’effectif est décimé par les blessures, notamment à l’intérieur. Dimanche, on a ainsi appris la fin de saison prématurée de Grant Williams, ce qui libère automatiquement 30 minutes dans la rotation. Cela vient s’ajouter aux forfaits de longue date de Mark Williams et Nick Richards. Le premier n’a plus joué depuis un an, tandis que le second est absent depuis une vingtaine de jours. Si les deux hommes ont déjà réintégré le groupe, selon le Charlotte Observer, ils ne sont pas encore totalement prêts, et aucun risque inconsidéré ne sera pris.

En conséquence, comme ce fut le cas lors de la défaite face au Heat la nuit dernière, Tidjane Salaün a été propulsé dans le cinq majeur au poste 4, formant une raquette titulaire improbable, aux côtés du vétéran Taj Gibson. Sur le banc, la seule rotation intérieure disponible n’est nulle autre que l’étincelant Moussa Diabaté. Il s’agissait de son troisième départ en NBA, après ceux effectués face à Indiana (8 novembre) à et Philadelphie (10 novembre).

Au milieu de ce désert, il y a donc une carte à jouer. Mais cela ne sera pas évident, comme l’a prouvé la feuille statistique anecdotique livrée par Salaün en dépit de 30 minutes de jeu (1 points, 7 rebonds, 1 passe). Rien d’inquiétant toutefois, vu la piètre performance collective de ces Hornets, auteurs de seulement 84 points, dont plus de la moitié inscrits par le seul Lamelo Ball (44).

HORNETS STARTERS 5⃣

LaMelo Ball
Brandon Miller
Josh Green
Tidjane Salaun
Taj Gibson

🆚 Orlando Magic pic.twitter.com/fXnJN3yHJE

— /r/CharlotteHornets (@HornetsReddit) November 25, 2024

Moussa Diabaté, l’exemple à suivre

À défaut d’avoir la capacité de peser offensivement, le Français peut jouer sur ses forces pour impacter un match. Défenseur correct capable d’aller chercher des rebonds au milieu des grands grâce à ses qualités athlétiques, il peut s’inspirer du trou effectué en parallèle par Moussa Diabaté. Cependant, contrairement à son compatriote, Tidjane Salaün est encore un rookie, et ne sera pas ciblé s’il ne parvient pas de suite à step-up. C’est donc sans pression que l’ancien choletais dispose d’une belle opportunité de briller, et ce, dès la nuit de mercredi à jeudi, pour une nouvelle confrontation face à Miami.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.