Nous suivre

Open d'Australie 2022

Open d’Australie : Gaël Monfils éliminé par Matteo Berrettini au terme d’un gros combat

Nicolas Mezine

Publié le

Open d’Australie 2022 Gaël Monfils éliminé par Matteo Berrettini au terme d'un énorme combat
Photo Icon Sport

OPEN D’AUSTRALIE 2022 – Malgré une remontée incroyable en étant mené deux sets à zéro, Gaël Monfils s’est incliné en cinq sets (4-6, 4-6, 6-3, 6-3, 2-6) face à Matteo Berrettini en quarts de finale. Revenu dans la partie, le Français est passé à côté de sa cinquième manche alors que l’Italien, redoutable dans les matchs en cinq sets, a repris du poil de la bête. Il affrontera Rafael Nadal en demi-finales. 

Matteo Berrettini donne le ton du match dès le premier set

Pendant deux sets, le niveau de jeu de l’Italien était tout simplement monstrueux. Des pétards en veux-tu en voilà côté coup droit (15 coups gagnants dans le premier set, deux fois plus que son adversaire), un service très performant, rien ne pouvait enrayer la dynamique du numéro 7 mondial. Gaël Monfils encaissait les coups et semblait sans réponse. Sur sa seule balle de break du premier set, Matteo Berrettini a breaké le Français pour s’imposer 6-4. Un set qui est passé à la vitesse de la lumière (37 minutes de jeu).

Le deuxième set fut plus serré, Monfils essayant de varier son jeu pour contrecarrer les schémas de jeu de son adversaire. Après une petite frayeur dans le premier jeu (trois balles de breaks non converties par lItalien), le Parisien avait l’occasion de prendre le service du Romain dans le quatrième jeu. Finalement, après 25 points et 9 situations d’égalité, l’Italien, point serré, gagnait son jeu de service. Avec plus de déchets dans le jeu (48% de premières, 16 fautes directes), Berretini remportait tout de même ce second set 6-4 en breakant le Français dans le septième jeu.

Monfils sort le Beast Mode

Après ce jeu du second set qui a duré plus de 20 minutes, on pensait Monfils résigné, incapable de trouver la solution face à ce grand gabarit qui ne montrait aucune faille dans l’échange. Alors certes, le revers de l’Italien est moins puissant que son coup droit, mais son slice de revers était très performant et embêtait le Français dans l’échange. Petit à petit, le Français était revigoré et a commencé à prendre le dessus dans l’échange, notamment sur la diagonale coup droit (11 coups gagnants, 5 pour son adversaire). Il a finalement réussi à convertir ses balles de break pour prendre le service de son adversaire lors du sixième jeu pour s’imposer 6-4 en 44 minutes de jeu.

Avec les faveurs du public de Melbourne, le Français se sentait pousser des ailes. Dans le quatrième set, il a enchaîné en envoyant l’Italien dans les cordes à plusieurs reprises. Impeccable sur ses mises en jeu (0 balle de break concédée), il a poussé Berrettini à la faute (14 fautes directes dans le quatrième set) et a pris le dessus dans l’échange. Après avoir pris deux fois le service de son adversaire, dont le dernier jeu qui lui a donné le luxe de servir d’entrée dans le cinquième set, la Monf‘ a remporté le quatrième set 6-3 pour égaliser à 2-2.

Plus de son, plus d’image

Alors qu’on pensait le numéro 7 mondial proche du KO, il est sorti du bois pour complètement inverser la tendance dans cette rencontre. Dans sa carrière, le Français a été mené deux sets à zéro à 30 reprises : il a seulement remporté deux de ses matchs. L’exploit était donc encore possible, mais l’Italien a élevé son niveau de jeu, bien loin de celui proposé lors des deux derniers sets. Monfils ne passait plus une première (44% de réussite), et Berrettini enchaînait 4 jeux de suite dès le début du cinquième set pour s’envoler dans cette manche. Au final, le Transalpin s’impose en cinq sets (6-4 6-4 3-6 3-6 6-2) et retrouvera Rafael Nadal en demi-finales dans un match qui s’annonce terrible.

Malgré son gabarit, le Romain perd très peu de matchs en cinq sets (5 victoires, 1 défaite). Dans cette nuit australienne, il a encore montré ses ressources mentales pour revenir dans cette rencontre qui fut une véritable montagne russe en termes d’émotions. Quant au Tricolore, on a vu ses bons et ses mauvais côtés, à la fois génial et agaçant. Malgré tout, il peut être fier de son parcours pour ce premier Grand Chelem de la saison.

Passionné de sport, notamment de rugby dans toutes ses variantes (XV, XIII et VII). Fan du RC Toulon et de l'Olympique de Marseille.

Clique pour commenter

Laisser un commentaire

Vos commentaires sont pris en compte mais ne s'affichent pas actuellement suite à un souci technique.


Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *