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Open d'Australie 2024

Open d’Australie 2024 : Qinwen Zheng rejoint Aryna Sabalenka en finale

Etienne Goursaud

Publié le

Open d'Australie 2024 Qinwen Zheng rejoint Aryna Sabalenka en finale
Photo Icon Sport

OPEN D’AUSTRALIE 2024 – Qinwen Zheng a dominé en deux sets la sensation du tournoi Dayana Yastremska (6-4, 6-4). La Chinoise a été bien plus solide dans cette partie et plus mobile, pour contrer la puissance de l’Ukrainienne. Dont le rêve s’arrête, alors qu’elle était issue des qualifications. La Chinoise, elle, s’offre une première finale en majeur.

Paradoxalement, il y a presque eu deux gagnantes ce soir en Australie, même si c’est Qinwen Zheng qui rallie la finale de l’Open d’Australie, sa première finale en majeur. Mais, Dayana Yastremska n’aura certainement pas à rougir de son parcours. Issue des qualifications, elle est une des cinq joueuses, dans ce cas, à rallier une demie en Grand Chelem, la seconde en Australie. Elle n’a pas réédité l’exploit d’Emma Raducanu à l’US Open, qui est allée au bout. Mais sera 29e mondiale lundi. Une porte ouverte en grand pour tous les tournois majeurs et un statut de tête de série en Grand Chelem. L’ascension peut se poursuivre. La Chinoise, elle, sera au pire 7e mondiale, avant de défier Aryna Sabalenka, qui a écarté Coco Gauff plus tôt ce jeudi. Sa première tête de série dans un incroyable parcours où elle a évité toute joueuse du Top 50.

Qinwen Zheng a renversé le cours du premier set

Le premier set a longtemps été très dur à lire. Qinwen Zheng a même été menée en début de manche par Dayana Yastremska, irrésistible depuis le début du tournoi. La joueuse ukranienne, issue des qualifications, a appliqué sa recette habituelle, avec des gros services d’une grosse puissance pour déborder la Chinoise, qui est rapidement breakée. Mais avec la puissance, l’imprécision également. Les 45 % de première balle (et 60 % de points gagnés après celle-ci) et surtout les quatre double fautes, vont plomber le jeu de la surprise de ce tournoi.

Qui cède rapidement son avantage. Et si, à 3-3, elle sauve quatre balles de break, notamment remontant de 0-40 à 40-40, elle craque une seconde fois, avec une Qinwen Zheng très bonne en défense. On a même cru que les affaires allaient se compliquer pour Dayana Yastremska, quand elle a dû prendre un temps mort médical, pour passer dans les mains du kiné. Interrompant le match pendant quelques minutes. D’une partie qui n’avait déjà pas un rythme dantesque.



Et pourtant, à son retour, la frappe est toujours impeccable. Elle met même en difficulté la Chinoise qui concède une balle de débreak. Sauvée à la fois avec un brin de réussite sur le second coup de raquette, mais surtout beaucoup de talent en défense. Elle tient pour mener 5-3. Et si son adversaire effectuera un beau jeu de service, c’est bien la mieux classée des deux qui empoche la première manche 6-4.



Plus régulière, plus solide que son adversaire

Qinwen Zheng maintient sa pression, notamment avec deux retours monstrueux qui font plier Dayana Yastremska, qui cède très tôt son service, dans cette seconde manche et pour la troisième fois du match, pour être menée 2-1. Et la fébrilité de l’Ukrainienne se confirme dès le jeu suivant. Alors qu’elle a deux balles de débreak en sa faveur, sur deux secondes balles de la Chinoise, elle expédie deux très vilains retours, pour retourner à la case départ. Peut-être avait-elle besoin de cela ? Car elle s’est d’un coup mise à lâcher ses coups, face à une Qinwen Zheng, qui a coincé au service. Là aussi retour à la case départ et 2-2 dans ce second set.

Une douce éclaircie, car les retours et la défense de la Chinoise font exploser son adversaire. Qinwen Zheng se déplace remarquablement bien, est quasiment sur toutes les balles, malgré la puissance de Dayana Yastremska. Et la tête de série 13 mène 5-3. Comme dans le premier set, c’est encore à 3-3 qu’elle aura fait la différence dans cette seconde manche. Et elle conclut sur un beau service gagnant, à l’image d’un service qui est monté en puissance dans ce match, sans être aussi redoutable que lors des matchs précédents. Néanmoins, un coup qui lui aura fait bien.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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