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EuroLigue 2024-2025

Playoffs EuroLigue : Monaco dompte Barcelone en ouverture des quarts de finale

Sophie Clapier

Publié le

Playoffs EuroLigue  Monaco dompte Barcelone en ouverture des quarts de finale
Photo Icon Sport

EUROLIGUE 2024/25 – Monaco met fin à la malédiction des matchs 1 en quarts de finale d’EuroLigue. Grâce à un troisième quart-temps dominé 32-17 et un collectif au diapason, offensivement comme défensivement, la Roca Team a distancé Barcelone et glane cette rencontre d’ouverture avec autorité 97-80.

Au lendemain des débuts de Paris dans ces Playoffs, c’était au tour de Monaco de lancer ses quarts de finale. Habituée à ce stade de la compétition ces dernières années, la Roca Team n’a jamais connu grande réussite lors de ses matchs d’ouverture. Mais la donne a enfin changé ce soir. L’ASM a régalé, portée par une grande défense et une belle précision. Mike James et Daniel Theis terminent chacun avec 22 points, Elie Okobo en additionne 19 accompagnés de 7 passes décisives, Strazel et Tarpey n’ont pas compté leurs efforts. Bref, tout l’effectif avait coché cette date dans le calendrier.

La défense monégasque musèle Barcelone

Mike James a mis les siens sur la voie au coup d’envoi. Impliqué sur les 8 premiers points de son équipe, le meneur de l’ASM a toutefois trouvé du répondant chez Kevin Punter, qui a rapidement eu la main chaude à 3 points. Barcelone a alors pris la mène sans pour autant creuser un écart conséquent. L’adresse au rendez-vous pour les Espagnols dans cette entame de match, la défense monégasque a néanmoins résisté avant de commencer à éteindre Barcelone en début de deuxième quart-temps.

La défense de Strazel et Diallo, Mike James à la baguette et Okobo à la finition, les Monégasques ont enflammé Gaston Médecin. Avec un 18-2 en un peu plus de 5 minutes, l’ASM a pris le large et a compté 14 points d’avance (41-27) avant que Youssoupha Fall ne mette fin à l’hémorragie catalane. Le pivot sénégalais a été le facteur X pour les Barcelonais, qui ont évité de sombrer grâce à la moisson de rebonds (14) de son intérieur, notamment sous le cercle opposé. Petit à petit, Barcelone a ainsi réduit la marque, aidé par deux flèches longue distance de Brizuela. Le panier au buzzer refusé à Okobo juste avant la pause, Monaco n’avait alors plus que deux petits points d’avance.

Monaco s’impose avec autorité

Le retour des vestiaires a fait écho au deuxième quart-temps. Mike James a envoyé un énorme tir derrière l’arc et s’il n’a pas bonifié avec le lancer franc bonus, il a obtenu la 3ème faute de Fall, rare rival à trouver les solutions dans la défense monégasque. Au diapason, Daniel Theis (22 points, 5 rebonds) a puni à 3 points avant deux nouvelles pertes de balle espagnoles, sanctionnées par Mike James et Terry Tarpey, qui n’a pas ménagé ses efforts défensifs (58-49). Cette fois, pas de baisse de régime pour la Roca Team, bien au contraire. Brûlant, le meilleur marqueur de l’EuroLigue a donné un matelas de 15 points d’avance sur un nouveau tir primé invraisemblable, son 5ème de la rencontre (72-57). Un matelas toujours d’actualité au terme de ce quart-temps plié 37-12 par Monaco.

Les esprits se sont échauffés à l’entame des dix dernières minutes. Conséquences : une faute antisportive sifflée contre Satoransky, une contre Mike James qui a défendu Strazel, et une technique pour ce dernier. Sans grande conséquence à cet instant de la partie tant les Monégasques dominaient leur sujet avec un différentiel avoisinant les 20 pions. Malgré un léger temps faible de l’ASM, la défense a vite repris le contrôle des opérations, fermant tous les accès. Les espoirs éteints depuis plusieurs minutes, Strazel a lancé un dernier missile du parking avant une ultime réalisation espagnole. Monaco s’impose avec autorité 97-80 et prend ce match 1 ô combien important.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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