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Pourquoi Nadal est-il ennuyant ?

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Alors qu’il va débuter son tournoi de Madrid dans la journée face à Gaël Monfils, Rafael Nadal écrase la concurrence depuis le début de la saison sur terre. Pourtant, il est décrié en coulisses où certains spécialistes considèrent que l’Espagnol n’offre pas assez de spectacle sur le court.

Depuis sa défaite à Rome l’an dernier face à Dominic Thiem, Rafael Nadal est sur une série impressionnante de victoires sur terre battue. En effet, il en est à 19 rencontres sans défaite et surtout sans perdre le moindre set. Si cela reste très impressionnant, il faut également souligner que le fait de voir l’Espagnol dominer ses adversaires comme il le fait est assez frustrant pour les spectateurs, ainsi que les suiveurs du tennis qui souhaitent justement un combat pour la victoire finale. Pourquoi le Majorquin domine-t-il autant sur terre ?

La concurrence

Il faut bien reconnaître que cette année 2018 ne ressemble pas aux autres. Les absences de Stan Wawrinka (vainqueur à Roland-Garros), Andy Murray et surtout les difficultés de Novak Djokovic pèsent dans la balance. C’est justement cette concurrence qui pouvait faire douter Rafael Nadal et le faire déjouer un peu (comme en 2015, où il était tombé à Madrid face à Murray et à Rome face à Djokovic). Le constat cette année est clair : la concurrence est plutôt faible et le numéro un mondial en profite parfaitement.

La peur de Nadal

Avec la concurrence, c’est l’autre explication de l’ultra-domination de Rafael Nadal. En effet, beaucoup d’adversaires rentrent sur le court avec la défaite en tête et en font un vrai complexe d’infériorité. On l’a vu de nombreuses années avec Roger Federer, qui ne trouvait pas les solutions. Aujourd’hui, c’est un peu l’ensemble des joueurs qui est confronté à ce problème. Jouer l’Espagnol sur terre, c’est un peu comme un défi ultime, une marche infranchissable. Toujours est-il que nous, on aimerait bien que quelqu’un arrive à le bousculer, tenter de brouiller les cartes. Surtout, on aimerait que les joueurs évitent de tomber dans le piège du numéro un mondial, à savoir le combat physique.

On se souvient tous du match de Nadal face à Isner à Roland-Garros en 2011. L’Américain avait joué son propre jeu et Rafa avait du batailler cinq sets pour le sortir. Elle est peut-être là la solution : jouer sans se soucier de l’adversaire et de la surface, rester dans son plan de départ. Nous verrons si quelqu’un arrive à le faire d’ici la fin des Internationaux de France.

Tristan Mieger

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