Qualifications EuroBasket féminin 2025 : Les Bleues en décontraction contre la Lettonie

QUALIFICATIONS EUROBASKET 2025 FÉMININ – Lancée par une étincelante Gabby Williams dans le premier quart-temps, l’équipe de France a très vite pris les commandes de son match contre la Lettonie. Une domination sans partage 82-51 des Bleues qui leur permet de se rapprocher un peu plus de l’EuroBasket 2025 avant les deux ultimes rendez-vous.

Après avoir survolé leurs précédentes rencontres pour alogner trois victoires en autant de combats, les Bleues entamaient la phase retour des qualifications en Lettonie. Un seul objectif : le 4/4, pour d’ores et déjà s’offrir le billet à l’EuroBasket 2025, à peu de choses près. Et après dix minutes, celui-ci était quasiment composté pour l’équipe de France.

Un premier quart-temps nommé Gabby Williams

Car s’il y en a bien une qui était pressée d’assurer la qualification, c’était Gabby Williams. Après avoir ouvert la marque côté tricolore, encore, l’ailière du Fenerbahçe a multiplié les réussites. Après quelques minutes, elle compilait déjà 12 points, à 6/6 au tir. À mi-distance, en transition après avoir intercepté, on ne voyait qu’elle pendant le premier quart-temps. Auteure de 16 des 20 points des Bleues pendant cette période, Gabby Williams avait creusé l’écart pendant que les Lettonnes se cassaient les dents sur la défense française.

Gabby Williams has 16 points in the first 5 minutes. 🤯

SIXTEEN POINTS
FIVE MINUTES.#EuroBasketWomen | @FRABasketball x @gabbywilliams15 pic.twitter.com/dutyLYyC1u

— FIBA Women’s EuroBasket (@EuroBasketWomen) November 10, 2024

La sortie de Williams mettait un coup d’arrêt à la réussite offensive des Françaises, encore sereines néanmoins tant l’adresse fuyait les Lettonnes, contrairement aux pertes de balle que ces dernières accumulaient. Puis chez les Bleues, il y en a toujours une pour prendre la relève. C’était le cas avec Pauline Astier (13 points à 6/8 au tir), rare Tricolore à avoir trouvé la mire derrière l’arc avec Marième Badiane en première mi-temps, et qui prenait régulièrement de vitesse la défense adverse. La maladresse longue distance, seul petit bémol de l’équipe de France à la pause (2/13) mais le plus dur était fait.

4/4 pour les Bleues, qualification en vue

Malgré un sursaut d’orgueil des hôtes au retour des vestiaires amené par Anete Steinberga et Kitija Laksa, l’espoir était de courte durée. Le différentiel revenu à 10 unités sous la réussite longue distance de la Lettonie, c’est Janelle Salaün qui prenait alors les choses en main. En un peu plus d’une minute, avec 10 points consécutifs, elle portait la marge à +20. Et si les deux meilleures marqueuses lettonnes, jusque-là parfaitement muselées, réalisaient un dernier baroud d’honneur en convertissant tir primé sur tir primé, le fossé était encore trop important face aux vice-championnes olympiques. L’équipe de France enchaîne un quatrième succès 82-51 et se rapproche un peu plus de la qualification. Ce qui devrait être une simple formalité pour les Bleues, largement favorites de la prochaine compétition continentale.

Nouveau succès tricolore 🇫🇷

Pas encore mathématiquement qualifiées, les Bleues ont néanmoins fait un grand pas vers la qualif’ 🤙#PassionnémentBleu | #EuroBasketWomen pic.twitter.com/e86lH4Tedt

— Équipes de France de Basket (@FRABasketball) November 10, 2024

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.