Rugby tournée d’automne : La Nouvelle-Zélande bat l’Italie sans briller

RUGBY TOURNÉE D’AUTOMNE 2024 – Bousculée dans le combat et maladroite, la Nouvelle-Zélande a dû s’employer pour venir à bout de l’Italie (11-29), ce samedi soir, à Turin.

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Italie – Nouvelle-Zélande, c’était l’affiche de ce samedi soir dans le cadre de la tournée d’automne. Les Transalpins, largement battus par l’Argentine (18-50) avant de venir à bout péniblement de la Géorgie (20-17), avaient pour objectif de glaner un premier succès dans leur histoire face aux All Blacks. Ces derniers ont en effet remporté les 16 confrontations entre Italiens et Néo-Zélandais. La dernière en date avait été à sens unique, lors de la phase de poules de la Coupe du monde 2023, avec un succès des hommes en noir (96-17). Les joueurs de Scott Robertson voulaient quant à eux achevé l’année 2024 sur une bonne note, après leur défaite le week-end dernier face au XV de France (30-29).

La Nouvelle-Zélande brouillonne, mais devant à la pause

61 % de possession, 64 % de domination territoriale, 18 défenseurs battus, 5 franchissements, 270 mètres gagnés ballon en mains : avec ces statistiques à la pause, la Nouvelle-Zélande aurait dû très largement mener au score. Mais les ballons perdus près de la zone de marque auront coûté cher aux All Blacks, sans oublier la prestation défensive remarquable des Transalpins lors des quarante premières minutes, avec 108 plaquages complétés.

Cela n’aura pas pour autant profité aux locaux, ces derniers manquant de munitions offensives. Le demi de mêlée Cam Roigard (23′), ainsi que l’arrière Will Jordan (38′), pour son 38ème essai en 41 sélections avec les All Blacks, auront ainsi permis aux visiteurs de virer en tête à la pause (6-17), l’Italie s’en remettant à deux pénalités de Paolo Garbisi. Une bien maigre récompense de l’énorme débauche d’énergie de la Squadra Azzurra.

Tight half of rugby in Turin! We lead 17-6 at the break.#ITAvNZL #AllBlacks pic.twitter.com/8WZuQNCdKB

— All Blacks (@AllBlacks) November 23, 2024

Les All Blacks sans briller

Comme c’est souvent le cas sur des matchs à haute intensité, on pense voir les Transalpins faiblir physiquement au fil des minutes, face aux colosses néo-zélandais. Mais l’Italie ont continué d’encaisser les coups, en pliant, mais sans rompre. Les dix premières minutes du deuxième acte sont même à l’avantage des hommes de Gonzalo Quesada, qui sont tout près de franchir la ligne d’essai néo-zélandaise. En vain. L’indiscipline des All Blacks, symbolisée par le carton jaune infligé à Anton Lienert-Brown (49′), après une première infériorité numérique lors du premier acte (Scott Barrett 18′), ne permettra pas aux Italiens de revenir dans la partie.

Il faut attendre la 70ème minute pour voir les premiers points de ce deuxième acte. Après avoir fait le siège des 22 mètres transalpins, la Nouvelle-Zélande parvient alors à inscrire un troisième essai. En bout de ligne, Mark Telea va en terre promise. L’essai est transformé par Beauden Barrett (6-24, 70′). Dans le money time, Tommaso Menoncello sauvera l’honneur italien, avec un essai plein de classe (11-24, 75′), avant que Beauden Barrett ne parachève le succès néo-zélandais par un quatrième essai. Score final, 11-29 pour les All Blacks. Sans doute entamés physiquement et la tête déjà aux vacances, les Néo-Zélandais réalisent le 3/4 dans cette tournée d’automne, pour les dernières capes de Sam Cane et TJ Perenara. L’Italie, elle, pourra tirer quelques enseignements de cette rencontre.

ANDIAMOOOOOOO 💥

Tommaso Menoncello va in meta per l’Italia 🇮🇹

📺 Live on @rugbyontnt 🤝#AutumnNationsSeries #ITAvNZL pic.twitter.com/LkwQBEASLR

— Autumn Nations Series (@autumnnations) November 23, 2024

Journaliste/Rédacteur depuis septembre 2015 - Mes premiers souvenirs dans le sport ? Les envolées du Stade Toulousain et les duels Villeneuve-Schumacher et Häkkinen-Schumacher à la fin des années 90, la Coupe du monde de football en 1998, l’exploit du XV de France face aux All Blacks en 1999, mais aussi Richard Cœur de Lion qui vole sur les montagnes du Tour de France. Bien parti pour devenir professeur d’EPS, les événements de la vie (et la flemme d’animer des séances de 3x500 mètres toute ma vie) m’ont conduit à revoir mes plans. Me voilà depuis fin 2017 sur Dicodusport, média grâce (et pour) lequel je partage ma passion : le sport dans tous ses états. Le tout accompagné par les fous furieux et folles furieuses cités sur cette page !