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Top 14 : ce qu’il faut retenir du match nul entre Grenoble et Clermont

Flo Ostermann

Publié le

9ème journée – Grenoble a arraché le match nul face au leader clermontois, 27-27. Ce qu’il faut retenir du match.

1ère mi-temps : Grenoble avec patience

Après une première demi-heure marquée par de nombreux en-avants et un jeu brouillon des deux côtés durant laquelle Germain avait répondu à Fernandez sur pénalité (3-3, 16′), les Grenoblois auront finalement réussi à faire sauter le verrou clermontois. Sur une touche en faveur des locaux à 5m de la ligne auvergnate, Cancoriet parvenait à contrer le ballon vers son camp, mais aucun Jaunard ne se saisissait du ballon, profitant au pilier géorgien Gigashvili qui allait à dame (33′). L’essai n’était pas transformé mais derrière, les Isérois, euphoriques, retournaient dans le camp de Clermont et obtenaient une nouvelle pénalité, réussie par Germain (11-3, 38′). Le score ne changeait pas jusqu’à la pause, et Grenoble menait logiquement au tableau d’affichage, avec une fin de première période à leur avantage.

2ème mi-temps : la réaction clermontoise

Mais le leader du championnat n’était pas là pour faire de la figuration. Malgré un effectif amoindri, les Auvergnats revenaient des vestiaires avec d’autre intentions. Et de la théorie à la pratique, il n’y a qu’un pas pour Clermont. Après une percée de Raka, Timani allait derrière la ligne (42′). L’essai était transformé mais derrière, Gaëtan Germain redonnait un peu d’air aux siens (14-10, 46′) avant que Fernandez ne lui rende la pareille (14-13, 50′). L’ASM, agressive en défense, étouffait Grenoble et Raka était à la conclusion du 2ème essai des Jaunards. L’ailier laissait sur place Latorre et Fernandez se chargeait de la transformation (14-20, 59′).

Derrière, les joueurs de la cité alpine n’abdiquaient pas. Zirakashvili, le pilier clermontois, écopait d’un carton jaune et payait cash l’accumulation des fautes de ses coéquipiers. Germain en profitait pour passer deux nouvelles pénalités (61′ et 64′). A un quart d’heure de la fin de la rencontre, les deux équipes étaient dos à dos, 20-20. Mais c’était sans compter sur les visiteurs qui par l’intermédiaire de Yato, prenaient l’avantage à 10 minute du terme (20-27, 70′). Pour autant, Grenoble, poussait par le Stade des Alpes, égalisait, puisque Taufa marquait en sortie de mêlée (75′, 27-27). Les Grenoblois n’étaient même pas loin de l’emporter, puisque Gaëtan Germain avait le ballon de la victoire au bout du pied sur une pénalité à la dernière minute, mais celle-ci heurtait le poteau. Score final, 27-27.

Le joueur : Raka, le bulldozer

Une nouvelle fois, l’ailier clermontois a fait étalage de son talent sur la pelouse du Stade des Alpes. Dans un premier acte assez pauvre, il est le seul à avoir tenté de sonner la charge dans les rangs auvergnats. Mais c’est après la pause que l’OVNI du Top 14 allait dérouler. Une percée décisive sur l’essai de Timani (42′) avant d’y aller de son œuvre personnelle, mystifiant le pauvre Latorre au passage. Bref, le Franco-Fidjien a de nouveau réalisé un gros match sur le pelouse iséroise. Pourvu que le XV de France ne s’en morde pas les doigts durant la Tournée d’Automne.

Le bilan : Clermont satisfait, Grenoble frustré

S’ils sont passés tout près de la victoire, les joueurs de Franck Azéma peuvent être satisfaits de ce match nul décroché à Grenoble. Deux points dans l’escarcelle avant la trêve internationale, et cinq points d’avance avant le déplacement du Stade Français à Lyon. Même avec une équipe B, ce Clermont-là fait peur.

En revanche, côté Grenoblois, le verre est à moitié plein. Accrocher le leader du championnat n’est pas un mauvais résultat, mais la victoire aurait pu les éloigner, au moins temporairement, des deux dernières places du classement. Avec 8 points d’avance à la pause et cette dernière pénalité ratée dans les dernières secondes, les coéquipiers de Gaëtan Germain peuvent avoir des regrets.

Flo Ostermann

Journaliste/Rédacteur depuis septembre 2015 - Mes premiers souvenirs dans le sport ? Les envolées du Stade Toulousain et les duels Villeneuve-Schumacher et Häkkinen-Schumacher à la fin des années 90, la Coupe du monde de football en 1998, l’exploit du XV de France face aux All Blacks en 1999, mais aussi Richard Cœur de Lion qui vole sur les montagnes du Tour de France. Bien parti pour devenir professeur d’EPS, les événements de la vie (et la flemme d’animer des séances de 3x500 mètres toute ma vie) m’ont conduit à revoir mes plans. Me voilà depuis fin 2017 sur Dicodusport, média grâce (et pour) lequel je partage ma passion : le sport dans tous ses états. Le tout accompagné par les fous furieux et folles furieuses cités sur cette page !

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