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Rugby à XV

Top 14 (J6) : Antoine Dupont triomphal pour son retour avec Toulouse, qui écrabouille Clermont

Sébastien Gente

Publié le

Top 14 (J6) Antoine Dupont triomphal pour son retour avec Toulouse, qui écrabouille Clermont
Photo Icon Sport

TOP 14 2024/2025 – Clermont a tenu une demi-heure, avant de craquer face à un Stade Toulousain qui a retrouvé la forme après deux défaites d’affilée. Pour son retour, Antoine Dupont a signé un triplé retentissant. 

Un grand classique du rugby français pour conclure le samedi de Top 14. Mais le Stade Toulousain venait d’enchaîner deux défaites consécutives en Championnat pour la première fois depuis plus de deux ans, et n’avait pas le droit à l’erreur. Avec Antoine Dupont de retour sur le banc, les champions de France accueillaient l’ASM Clermont, qui n’avait pas gagné à Ernest-Wallon depuis 2014, et qui était à la recherche d’un résultat référence à l’extérieur.

Toulouse toujours réaliste

D’entrée de jeu, les Toulousains récupèrent le coup d’envoi et imposent l’épreuve de force. Une première action longue de trois minutes qui débouche… sur rien. La bataille s’engageait alors, malgré une conquête fébrile des deux côtés. Mais c’est une percée d’Alex Newsome qui créait le premier réel danger, l’Australien ratant toutefois le coche au moment de jouer son face-à-face (8e). Néanmoins, Toulouse faisait parler son pragmatisme et ouvrait la marque par la botte de Thomas Ramos (12e).

Au pied, pas de problème. À la main, malgré des intentions évidentes, les locaux ne bonifiaient pas une belle percée de Dimitri Delibes, la faute à un ballon mal assuré par Ange Capuozzo, qui avait pourtant un essai tout cuit (16e). Le Stade ne pouvait pas franchir, et devait regarder Ramos gonfler le score au pied. Car Clermont commençait à multiplier les fautes, et allait finir par craquer sur un exploit personnel de Capuozzo, qui mystifiait trois adversaires pour enfin aller à dame (28e).

Mauvaise passe des Clermontois, qui avaient laissé passer leur chance et qui concédaient de plus un carton jaune pour Cristian Ojovan, qui payait les pots cassés pour ses coéquipiers (31e). Dès lors, Toulouse appuyait sur l’accélérateur, et enclenchait un ballon porté après pénaltouche, qui envoyait trop facilement Peato Mauvaka doubler la mise. Si chaque équipe était proche de mettre un essai dans les derniers instants, le Stade rentrait confortablement en tête aux vestiaires (20-0) avec toutefois un énorme point noir : la sortie sur blessure de Romain Ntamack.



Dupont marche sur l’Auvergne

Il n’y avait néanmoins que peu de suspense au retour des vestiaires, et avec en prime le retour attendu d’Antoine Dupont dès la 45e, on imaginait mal un renversement de situation. Et le meilleur joueur français ne tardait pas à se distinguer, comme souvent, en ramassant le ballon pour s’engouffrer dans un espace pour aplatir malgré le retour de trois défenseurs (49e).




Le bonus était dans la poche des Toulousains… pour trois minutes. Un ballon gratté, un coup de pied dans la boîte et Lucas Tauzin domine son défenseur pour offrir à Kilian Tixeront un essai validé après une longue vidéo. Ni une, ni deux, Toulouse repartait à l’assaut et reprenait rapidement son bien sur une action bardée d’offloads, le dernier retombant dans les mains… d’Antoine Dupont. Déjà en cannes, le n°9 s’offrait même un triplé retentissant en étant le plus prompt sur un coup de pied à suivre au cœur d’une défense clermontoise désœuvrée (59e).


Une fois encore, Clermont réagissait rapidement et Pierre Fouyssac venait pointer en coin au terme d’une action enfin correctement construite. Mais ce n’était que le chant du cygne d’une équipe largement dominée. Preuve en était faite à dix minutes du terme sur une action encore initiée par Dupont, qui manquait d’y aller seul, et malgré des imprécisions, Thomas Ramos perforait une défense gruyère pour aplatir entre les perches. Et encore, la dernière action des locaux a failli offrir une fin en apothéose. Le Stade Toulousain s’impose 48-14, sans nécessairement très bien jouer, mais le retour de son capitaine aura suffi à terrasser une équipe de Clermont sans âme ce soir.

John Stockton, Gianni Bugno, Zinedine Zidane, Steffi Graf, Frode Andresen, Stéphane Stoecklin, Davis Kamoga, Primoz Peterka, Werner Schlager et Aurélien Rougerie. Point commun entre ces sportifs? Ils m'ont fait rêver et ont bercé mon adolescence. Je suis un fondu de sports et j'essaie de retranscrire ma passion à travers mes articles. Originaire du Périgord, ma passion pour les Girondins, les Jaunards et les Jazzmen transpire dans mes écrits.

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