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Tour de France 2024

Tour de France 2024 : Le classement des primes par équipes

Maxime Cazenave

Publié le

Tour de France 2024 : Le classement des primes par équipes
Photo Icon Sport

TOUR DE FRANCE 2024 – Suite à l’arrivée finale à Nice dimanche, toutes les primes ont été versées aux équipes. Sans surprise, la Team UAE Emirates de Tadej Pogačar monopolise la plus grosse part du gâteau en mettant la main sur 35% des gains totaux de l’épreuve.

Le Tour de France 2024 achevé, on connaît désormais les sommes remportées par chaque équipe au cours des trois semaines de course. Cette année, 2,3 millions étaient attribués au total avec près de la moitié de la somme dédiée uniquement au classement général. Le restant étant divisé entre les récompenses journalières (victoire d’étape, sprints intermédiaires, grands prix de la montagne) et les classements finaux annexes.

Tadej Pogačar et UAE Team Emirates se rapprochent du million

À ce jeu-là, la Team UAE est sans grande surprise l’immense gagnante. Tadej Pogačar a tout raflé. Sa victoire au classement général permet à sa formation d’empocher 500 000€, auxquels il faut rajouter ses six victoires d’étape (66 000€ en cumulé), plus une multitude de petites sommes supplémentaires découlant de ses journées en jaune et de ses positions hautes dans les classements annexes. Avec également Joao Almeida 4e et Adam Yates 6e, l’équipe émiratie cumule ainsi plus de 800 000€ de gains.

Preuve de sa domination, la différence avec la Visma Lease a Bike, 2e, est abyssale, cette dernière émargeant à 356 220€. Jonas Vingegaard a ainsi récupéré 200 000 euros pour sa 2e place au général, et plusieurs coureurs positionnés dans tous les classements permettent de faire gonfler le total. Pour compléter le podium, on retrouve naturellement l’équipe du troisième homme de cette Grande Boucle, la Soudal-Quick Step de Remco Evenepoel, à un peu plus de 250 000€.



Les primes sont donc un excellent indicateur pour déterminer les équipes ayant brillé ou non. Vainqueur du maillot vert, triple victorieux d’étape, Biniam Girmay permet à Intermarché-Wanty de se hisser en 4e position au milieu des cadors du peloton. Un bond phénoménal pour une équipe qui avait été transparente en 2023, et n’avait jamais remporté la moindre étape sur le Tour. Derrière, la EF Education EasyPost s’appuie sur le maillot à pois de Richard Carapaz pour s’emparer de la 5e place, devant la Alpecin-Deceuninck de Jasper Philipsen. Décevante, la formation INEOS Grenadiers n’apparaît qu’en 7e position.



TotalEnergies sauve le maigre bilan tricolore

Côté Français, le bilan est globalement peu flatteur pour les quatre équipes engagées. C’est finalement la seule équipe non World Tour qui s’en est le mieux tirée. Avec un effectif composé à moitié de novices, TotalEnergies a brillé. Anthony Turgis s’est offert une étape de prestige sur les routes blanches autour de Troyes, et Mattéo Vercher s’est emparé d’une inattendue 2e place sur la 18e étape. Le premier cité s’est également emparé de la 4e place du classement par points. Bref, le mois de juillet a été réussi pour la formation vendéenne, qui termine 10e au classement des gains avec un peu plus de 50 000€.

Cofidis suit avec 34 770 €, et peut remercier les multiples places dans le Top 10 de Bryan Coquard, également 3e du classement par points. Et que dire de la Groupama-FDJ ? Que ce soit David Gaudu ou Valentin Madouas, tous deux ont été en incapacité de se battre pour le général ou une victoire d’étape. De son côté, Lenny Martinez était hors de forme. Résultat, seulement 31 720 € de primes, et un Tour raté.

En pleine bourre depuis le début de l’année, Decathlon AG2R La Mondiale aura aussi été aux abonnés absents. Attendu dans le Top 10 minimum, Félix Gall a terminé à une triste 14e place, et c’est à peu près tout. Jamais dans le coup dans les échappées, absents des différents classements, les troupes de Julian Jurdie sont passées aux travers. Seul Red Bull – Bora Hansgrohe, qui ne s’est jamais remis de l’abandon de Primož Roglič fait pire cette année.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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