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TQO Hockey sur glace : Les Bleus n’iront pas aux JO 2026

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TQO Hockey sur glace Les Bleus n'iront pas aux JO 2026
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HOCKEY SUR GLACE – Grosse désillusion pour les Tricolores à Riga. Malgré une ouverture du score rapide, la lourde défaite concédée, 5-3 contre la Lettonie, sur les bords de la Baltique, a coulé les derniers espoirs de revoir les Jeux Olympiques d’hiver 2026. La bande d’Alexandre Texier et Pierre-Édouard Bellemare voit une nouvelle fois ses espoirs olympiques s’envoler sur le dernier match de qualification, plombée par un 2ème tiers catastrophique.

Après deux premiers matchs gagnés facilement contre l’Ukraine et la Slovénie, l’équipe de France avait son destin entre ses crosses pour enfin retrouver les Jeux Olympiques pour la première fois depuis 2002. Face aux hôtes lettons, favoris logiques, les Bleus devaient être réalistes des deux côtés de la patinoire pour s’imposer dans une aréna surchauffée. Les Français voulaient leur revanche du dernier TQO, déjà à Riga.

Les erreurs se payent cash

Pas de round d’observation en début de match. Alexandre Texier, très en vue depuis le début du tournoi, profite d’une erreur lettone pour récupérer le palet et servir Charles Bertrand. Ce dernier ne se fait pas prier et crucifie Kristers Gudlevskis pour ouvrir le score au bout de 20 secondes !! Stupeur à Riga avec ce but tricolore. Mais l’avantage sera de courte durée, car Eduards Talmaks récupère un palet en zone neutre et part tout seul battre Quentin Papillon pour remettre les deux équipes à égalité. Peu après, Enzo Guebey prend deux minutes pour retard de jeu. Si les Français résistent bien à un joueur de moins, sans trop s’exposer, un tir de loin de Roberts Bukarts trouve le fond du filet juste en fin de supériorité. En 2 minutes, les Baltes prennent les devants après 10 minutes de match. Si les Lettons se sont montrés plus pressants entre la 10ème et la 15ème minute sans marquer, les Français ont eu des occasions sur la fin, mais sans conclure. 2-1 à la fin du 1er tiers.



Un 2ème tiers à oublier

Les deux équipes ont quelques occasions en début de 2ème tiers, mais ce sont finalement les Lettons qui trouvent l’ouverture en premier dans cette période médiane. Alors que les Bleus étaient en zone offensive, Rodrigo Abols récupère le palet et remonte la patinoire. Il se défait de la défense tricolore et trompe le cerbère bordelais. C’est dur pour les Bleus qui prennent alors un coup sur la cafetière. Surtout que peu après, Alexandre Texier ne parvient pas à trouver la faille pour relancer le match et aurait pu bénéficier d’une pénalité adverse. Las, peu après, Janis Jaks intercepte une passe en zone neutre. Il donne le palet à Martins Dzierkals qui ne se prive pas de corser l’addition. 4-1 pour les locaux, en verve dans ce 2ème tiers devant une foule bruyante.



Alors que les Français pensaient pouvoir revenir un peu dans le match sur une supériorité, Florian Chakiachvili se retrouve sur le banc des pénalités. Et les Lettons profitent de ce 4 contre 4 pour enfoncer un nouveau clou dans le cercueil français par Kristians Rubins. Le défenseur letton inscrit déjà son 3ème point cet après-midi. La fin du tiers se termine sur le score sans appel de 5-1. La mission devient quasi impossible pour des tricolores qui tirent trop peu pour inquiéter la défensive adverse.

Da Costa pour l’honneur

La France se rebiffe en début de 3ème tiers temps avec plus de tirs vers la cage. Les occasions se multiplient pour les Tricolores. Mais sans faire mouche face à des Lettons laissant volontiers la direction des opérations à leurs adversaires, se contentant de contres ou d’erreurs françaises pour se montrer menaçants. Stéphane Da Costa finit par être récompensé de son activité de cet après-midi pour réduire un peu le score, à trois minutes du terme. Mais c’est trop tard pour avoir une once d’espoir pour les joueurs de Yorik Treille, qui doivent s’avouer vaincus par plus forts.

Plombée par un 2ème tiers catastrophique, la France échoue encore une fois sur la dernière marche avant les Jeux Olympiques. Même si ce n’est pas par un but cette fois-ci, le rêve s’est encore envolé en Europe du Nord. Mais la Lettonie, médaillée de bronze au Mondial à domicile en 2023, était trop forte ce soir et a régné sur le 2ème tiers, profitant de la moindre erreur pour faire mal, très mal. La tristesse dans le regard des vieux grognards français que sont Pierre-Édouard Bellemare, Stéphane Da Costa ou Florian Chakiachvili en disait long en fin de match. Les Jeux Olympiques seront vraisemblablement encore à la télé, puisque 2030 paraît très loin pour eux.

Journaliste/rédacteur depuis décembre 2016 - Amateur professionnel de sport, d’abord le football, j’aurais pu en faire mon métier. Mais bon, vous savez les … non, pas les croisés, ils vont bien eux. Juste un manque de talent, de technique et de niveau surtout. Mais cette passion est ancrée en moi telle la pomme dans la tarte tatin. Le côté suiveur/supporter est évidemment important au quotidien, que ce soit un soir de juillet 1998 en banlieue lyonnaise ou de juillet 2018 à Montréal. Car oui, depuis ma France natale, j’ai migré outre-Atlantique, au pays des caribous. Là, le football se joue à la main et non au pied. Et surtout, la religion sportive est plutôt froide et se joue avec une crosse. Non, ce n’est pas le curling ni le Lacrosse, encore que, mais le hockey sur glace. Une autre vision, une autre culture. On troque les crudités devant la télé pour une poutine et on s’installe avec notre chandail pour suivre cela. Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ou la vitesse d’un slap shot de McDavid ou un arrêt de la mitaine de Price, j’écris sur de l’actualité par ici mais aussi le sport féminin, pas assez mis en avant.

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