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Cyclisme sur route 2022

Valentin Paret-Peintre : « Je vais remettre l’accent sur les courses montagneuses »

Maxime Cazenave

Publié le

Valentin Paret-Peintre  « Je vais remettre l’accent sur les courses montagneuses »
Photo AG2R Citroën Team

Challenge Majorque 2022 – La fin du mois de janvier est synonyme de reprise la compétition en Europe pour le peloton professionnel. Ce mercredi, le Challenge de Majorque débute avec le Trofeo Calvia, et se poursuivra jusqu’en fin de semaine. A cette occasion, Valentin Paret-Peintre va effectuer ses débuts professionnels sous les couleurs d’AG2R-Citroën, à 21 ans. Arrivé sous le soleil majorquain ce mardi, le jeune grimpeur en a profité pour nous livrer ses impressions à l’aube de faire le grand saut, et des premières indications concernant son programme de l’année.

Quel est ton sentiment à l’heure d’aborder ta première course professionnelle ?

Il y a beaucoup d’impatience avant de commencer puisque c’est quelque chose de nouveau pour moi. Je n’ai pas été stagiaire l’an dernier, donc je n’ai jamais fait de course professionnelle dans ma vie. La préparation s’est bien passée, je ne ressens pas trop d’appréhension. Je pense avoir une bonne forme donc on verra sur la course.

Comment te sens-tu physiquement pour cette reprise de la compétition après la période hivernale ?

On a quand même fait une bonne préparation puisqu’on savait que j’allais avoir un programme assez dense en début de saison, donc j’arrive vraiment en bonne condition. Pas non plus à 100 %, mais je me sens très bien !

Comment va se dérouler cette première pour couse pour toi au sein du groupe AG2R-Citroën ?

J’aurai forcément un rôle de coéquipier pour aider au mieux l’équipe. Ils savent aussi que ça va être ma première course professionnelle, avec en plus un gros plateau, donc ils vont quand même me laisser découvrir ce qu’est le très haut niveau sans mettre trop de pression.

Dans la composition de l’équipe, ton frère Aurélien est également présent au départ. Cela doit être quelque chose de particulier ?

C’est un grand plaisir de débuter avec lui. Normalement ça aurait dû se faire sur la Marseillaise, mais on m’a finalement passé sur Majorque, donc nous n’avions plus le même programme. Et ensuite, Aurélien a aussi été placé sur le Challenge de Majorque. C’était imprévu de se retrouver ici tous les deux mais ça rajoute un peu d’excitation, et je suis heureux de pouvoir faire mes débuts à ses côtés.

AG2R-Citroën est généralement un environnement sain pour un jeune coureur. Comment s’est passée ton intégration dans ce groupe ?

Je connaissais déjà pas mal de coureurs, notamment les Français. L’équipe s’est internationalisée ces dernières années, donc il y a plus de coureurs étrangers. Je n’avais pas d’appréhension particulière, mais je me demandais comment ça allait se passer. Finalement, tout le monde est super sympa. On a fait les trois stages de préparation, et il y a vraiment eu une ambiance cool, agréable. Je suis content de partir avec eux.

La saison passée, tu as axé ton entraînement sur tes points faibles, en particulier le plat. Cela a mené à de belles surprises (4e du Paris-Tours Espoirs) mais en parallèle les performances en montagne ont été plus discrètes. Comment vas-tu équilibrer ton programme cette année ?

Le but est quand même de devenir un coureur de grands tours. Il faut être un excellent grimpeur mais aussi savoir rouler sur le plat ou bien se placer dans les courses tendues. Je vais remettre l’accent sur les courses montagneuses puisque c’est sur ce terrain-là que je prends le plus de plaisir. Ce sont aussi je pense les courses qui correspondent le mieux à mes qualités intrinsèques. Je vais aussi continuer à aller sur des classiques un peu plus plates, plus nerveuses où on apprend vraiment à frotter, à faire attention aux changements de direction, se placer. C’est aussi un souhait de l’équipe de me voir à l’œuvre sur ces courses donc on va dans le même sens.

Quel va être ton calendrier durant les prochaines semaines ?

Je devrais enchaîner directement après Majorque avec le Tour de la communauté de Valence, dont la course débute mardi. Pour la suite ça reste encore incertain. En raison de la crise sanitaire il y a beaucoup d’effectifs qui changent. Je suis remplaçant pour le Tour du Var et l’UAE Tour mais rien n’est encore figé. Si jamais je fais l’UAE, cela annulera ma participation au Tour d’Ardèche sur lequel je suis prévu. Il y a encore beaucoup d’incertitudes donc on avance un peu à l’aveugle.

A l’aube d’entamer cette nouvelle saison, quel visage aurait selon toi une année 2022 aboutie ?

Ce serait déjà de réussir à aider au mieux l’équipe, notamment sur les courses d’une semaine en World Tour par exemple. J’ai au programme le Tour de Romandie donc si j’arrive là-bas en bonne forme ce sera un bon point. Ensuite, sur la deuxième partie de saison il y a des courses un peu plus accessibles et montagneuses avec un plateau moins relevé. Des courses comme le Tour de l’Ain où j’aimerais bien tirer mon épingle du jeu, mais il y aura aussi le Tour d’Autriche en parallèle du Tour de France. Ce sont des courses où il y a un peu moins de niveau, et où l’on donne plus leur chance aux jeunes, donc j’aimerais m’y montrer !

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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