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Wimbledon 2022

Wimbledon 2022 : Cameron Norrie, le retour au premier plan d’un Britannique

Romain Fiore

Publié le

Wimbledon 2022 Cameron Norrie, le retour au premier plan d'un Britannique
Photo Icon Sport

WIMBLEDON 2022 – Pour la première fois depuis 2016, un Britannique va disputer les demi-finales de Wimbledon. Si Andy Murray a échoué au 2nd tour cette année, c’est Cameron Norrie qui va affronter Novak Djokovic pour rejoindre Nick Kyrgios en finale.

Il est arrivé à vélo, comme à son habitude lors de ce Wimbledon 2022 avant de disputer le quart de finale le plus important de sa carrière. En cette période de Tour de France, Cameron Norrie a peut-être décidé de rendre hommage à ses compatriotes Chris Froome ou Bradley Wiggins. Le 12ème joueur mondial qui s’est qualifié ce mercredi pour la première demi-finale de Grand Chelem de sa carrière en éliminant David Goffin, (3-6, 7-5, 2-6, 6-3, 7-5), a avoué  que « C’est agréable de battre le trafic et c’est un bon échauffement. » de venir à Wimbledon en vélo. Mais s’il affectionne pédaler sur un vélo, c’est bien avec une raquette à la main que Norrie excelle.

Une enfance de globe-trotter

Si le Britannique va devoir se confronter au maître des lieux et tenant du titre, Novak Djokovic, il pourra compter sur le soutien indéniable du public anglais derrière son chouchou. Car depuis 2016, les fans de Wimbledon attendent toujours de voir un Britannique prendre la relève d’Andy Murray, dernier joueur à avoir atteint ce stade de la compétition, mais surtout le dernier à avoir remporté le majeur anglais.

Pourtant, pour Cameron Norrie, rien n’était destiné à ce que le peuple britannique l’adule à domicile. Né en 1995, en Afrique du Sud à Johannesbourg, ce fils d’un Écossais et d’une Galloise, tous deux microbiologistes de profession, a déménagé en Nouvelle-Zélande à seulement trois ans. Doué pour le cricket, un des sports les plus populaires du pays, il se consacre finalement au tennis très tard, à l’âge de quinze ans. Alors qu’il rentre dans le top 10 juniors en mars 2013, un mois plus tard il décide à 16 ans de prendre la nationalité de ses parents pour bénéficier d’une aide financière plus importante.

La difficulté de passer un cap

Lancé sur la bonne voie, il part aux États-Unis dans le Texas à la Christian University de Fort Worth. Il y étudie pendant 3 ans, et termine à la première place au classement universitaire. Une expérience qui lui permet de remporter trois tournois ITF  en 2015 et 2016 alors encore étudiant, et même d’atteindre la finale du tournoi Challenger d’Aptos.

Invité depuis Wimbledon 2017 sur les tournois du Grand Chelem, ce n’est qu’en 2019 qu’il dispute sa première finale de tournoi d’ATP 250, chez lui d’ailleurs à Auckland où il s’incline face à Tennys Sandgren. Depuis 2021, le Britannique se révèle véritablement en disputant pas moins de 6 finales ATP, et se permet même le luxe de remporter le Masters 1000 d’Indian Wells, déplacé pour l’occasion à l’automne. Fort de cette montée en puissance, il remporte deux tournois supplémentaires cette année, mais s’incline face à Rafael Nadal au tournoi d’Acapulco.

Une première en Grand Chelem

Mais c’est en Grand Chelem que le natif de Johannesbourg a du mal à passer un cap. En 18 participations, le Britannique n’avait pas réussi à se hisser au-delà du stade du troisième tour. Une performance qu’il a su corriger cette année, chez lui sur la terre de ses parents, en éliminant tour à tour, Andujar, Munar, Johnson, Paul et donc Goffin. Mais face au Serbe, vainqueur de 20 titres de Grand Chelem, la marche pourrait être trop haute pour celui qui ne se « sentait pas bien au début du match » face à Goffin. Et s’il a laissé passer 2 des 3 premiers sets contre le Belge, il va falloir être à 100% dès le début du match contre Djokovic, s’il veut espérer toucher du doigt ses espoirs de finale, et devenir le nouveau chouchou du public britannique.

Fan absolu de foot et d'un certain club à l'étoile en bleu et blanc. Amateur de beau jeu et d'Argentins au pied gauche magique. Passionné de sport US (NBA, NFL, MLS) et loyal à la Damian Lillard. Je suis là pour vous apporter tout ce que le sport peut nous donner.

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