Nous suivre

Wimbledon 2022

Wimbledon 2022 : Cinq choses à savoir sur Nick Kyrgios

Romain Fiore

Publié le

Wimbledon 2022 - finale messieurs Cinq choses à savoir sur Nick Kyrgios
Photo Icon Sport

WIMBLEDON 2022 – Alors qu’il va disputer la première finale de Grand Chelem de sa carrière face à Novak Djokovic, Nick Kyrgios est un joueur à part et atypique sur le circuit. Voici cinq faits à savoir sur l’enfant terrible du tennis mondial. 

Nick Kyrgios n’est pas un joueur de tennis comme les autres. Ce grand fan des Celtics préférait même le basket au tennis dans son jeune âge. Doué sur les parquets, mais aussi raquette entre les mains, c’est finalement ses parents qui l’ont poussé à choisir la balle jaune, notamment grâce à l’expertise de son premier entraîneur Andrew Bulley « Nick est né joueur de tennis ». Et si le joueur né à Canberra a un passeport australien, ses parents ne sont pas du tout originaires du pays des kangourous. Son père est Grec, d’où son nom de famille, et sa mère Malaisienne. Apparentée à la famille royale, elle a perdu son titre de princesse après avoir quitté le pays.

Un enfant très gourmand

Si à la maison, ce fut un mélange de nombreuses nationalités et de différentes cultures, dans l’assiette, c’était également le cas pour le jeune Nick. Entre les plats traditionnels comme la moussaka grecque de son père ou le bœuf sauté de sa mère, le petit Australien mange bien, peut-être trop bien. Un gourmand de première qui n’hésitait pas à filer au KFC avec sa grand-mère après l’école. En léger surpoids, le numéro 40 mondial, compensait sa lenteur par une lecture du jeu différente et meilleure que celle des jeunes de son âge. Avec des problèmes d’asthme en plus, le joueur essayait de maximiser au mieux ses échanges sur le court, au point d’écourter les échanges par manque d’endurance.

Le premier à éliminer les meilleurs du monde

Découvrant le circuit professionnel à l’âge de 18 ans en 2013, il dispute son premier Roland-Garros, mais aussi  l’Open d’Australie dès l’année suivante. Il crée la sensation à 19 ans lors de sa première participation à Wimbledon en éliminant tour à tour Stéphane Robert, Richard Gasquet et Jiří Veselý, avant d’affronter en deuxième semaine Rafael Nadal, alors n°1 mondial. Si personne ne lui donnait la moindre chance, l’Australien élimine l’Espagnol à la surprise générale en 4 sets.

Il devient alors le premier joueur hors du top 100 à battre un n°1 mondial en Grand Chelem depuis la défaite de Jim Courier face à Andreï Olhovskiy (alors 193e) à Wimbledon en 1992. Mais Kyrgios ne s’arrête pas là face aux ogres puisque c’est le seul joueur de l’histoire à avoir vaincu lors de son premier duel, Rafael Nadal, Novak Djokovic (ATP 500 d’Acapulco de 2017) et Roger Federer (Masters 1000 de Madrid en 2015). De quoi prouver qu’il a le talent pour gagner face aux plus grands.

Il passe enfin un cap

Pourtant, si le joueur d’origine grecque a prouvé qu’il n’avait peur de personne ni de rien, il n’arrivait pas à passer un cap en Grand Chelem. Sujet à de nombreux problèmes de comportement et à une absence de mental par moments, le natif de Canberra n’avait jusqu’à présent pas dépassé le stade des quarts de finale, battu par Milos Raonic lors de son premier Wimbledon. Depuis, à Roland-Garros et l’US Open, il n’a jamais atteint le stade des huitièmes de finale tandis qu’à l’Open d’Australie de 2015, il fut le premier Australien à avoir atteint les quarts de finale depuis Lleyton Hewitt en 2005. Et si pour la première fois de sa carrière il s’était hissé dans le dernier carré, finalement, il n’aura pas eu besoin de disputer sa demi-finale grâce au forfait de Rafael Nadal.

Encensé par une légende

Enfin, si pour la première finale de Grand Chelem de sa carrière il va affronter le maître des lieux, Nick Kyrgios peut compter sur le soutien d’une légende de Wimbledon, le triple vainqueur du tournoi, John McEnroe. L’Américain, connu lui aussi pour ses coups de colère et ses excès sur le terrain, a reconnu le talent de l’Australien au micro de la BBC.

Nick est dans sa meilleure forme depuis six ou sept ans. Il est professionnel, j’adore ça. C’est l’une des personnes les plus intelligentes, sur et en dehors du court. Il est tellement intelligent sur le terrain qu’il n’a même pas besoin d’entraîneur.

De quoi donner de la confiance à l’approche du match le plus important de sa carrière, pour le bad boy du tennis mondial.

Fan absolu de foot et d'un certain club à l'étoile en bleu et blanc. Amateur de beau jeu et d'Argentins au pied gauche magique. Passionné de sport US (NBA, NFL, MLS) et loyal à la Damian Lillard. Je suis là pour vous apporter tout ce que le sport peut nous donner.

Clique pour commenter

Laisser un commentaire

Vos commentaires sont pris en compte mais ne s'affichent pas actuellement suite à un souci technique.


Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *