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Tennis de table

WTT Montpellier : Félix Lebrun écrit l’histoire avec son sacre à domicile !

Etienne Goursaud

Publié le

WTT Montpellier Félix Lebrun écrit l'histoire avec son sacre à domicile ! (1)
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TENNIS DE TABLE WTT DE MONTPELLIER – Félix Lebrun est devenu ce dimanche le premier européen à remporter un WTT Champions. À Montpellier, le Français a pulvérisé Tomokazu Harimoto en cinq manches (11-7, 11-9, 11-6, 8-11, 11-4). Avec une qualité de jeu absolument stratosphérique, encore meilleure qu’en demi-finale.

Le premier européen de l’histoire à remporter un WTT Champions sera donc un Français. Et un jeune Français prénommé Félix Lebrun, qui a réalisé une semaine de rêve. Dans la foulée d’une année 2024 absolument stratosphérique. Qui l’aura vu escalader les échelons à vitesse supersonique. Comme le fut cette finale, expédiée en à peine 31 minutes. Une demi-heure de rêve pour le Français, porté par un public de folie à Montpellier. Quel pari gagnant pour le tournoi montpelliérain, qui a accueilli un évènement de cette envergure pour la première fois. Et avec « son » joueur, c’est toute une organisation qui a pu vibrer. Tout le monde est gagnant.

Comme en demies, Félix Lebrun entame le match à la perfection

Si Félix Lebrun entame bien la rencontre, le Japonais Tomokazu Harimoto envoie quelques contres, pour éviter de tomber dans le scénario de la demi-finale. Et si c’est bien le Français qui est à l’initiative sur la majeure partie des points, à chaque fois qu’il se détache un peu (2-0, 8-5), son adversaire s’accroche. Mais que faire face à un Français qui marche sur l’eau depuis le début de la semaine et est porté par tout un public à l’Arena de Montpellier ? Il n’y a rien à faire pour le Japonais, qui craque et cède la première manche finalement assez nettement (11-7).

Contrairement à Lin Shidong en demies, Tomokazu Harimoto ne compte pas se faire expédier en quatre manches. Le 8e joueur mondial a de la ressource. Il entame la seconde manche parfaitement et se détache immédiatement (1-5). On peut penser à un petit coup dur pour le Français. Mais quelques points plus tard, Félix Lebrun recolle. Exploitant la moindre baisse de régime adverse (6-6). Le début d’une nouvelle folle remontée du Français, qui est même passé devant. Et les trois points encaissés de rang (7-9) n’ont aucune prise sur le joueur. Qui termine ce set comme une fusée, avec quatre points d’affilée (11-9). C’est du délire dans les gradins à Montpellier.

Au pied du mur, Tomokazu Harimoto se révolte

Et dans la troisième manche, il n’y a désormais plus qu’un joueur dans cette finale. C’est Félix Lebrun qui est en train d’écœurer son adversaire. Des coups gagnants en pagaille, pour mener 9-4. Face à un adversaire à ce moment-là du match totalement désabusé et sans solutions. Ses rares tentatives de retour sont complètement annihilées. Et le Français remporte encore plus nettement ce troisième set. À une manche de l’exploit (11-6).



Avec l’énergie du désespoir, Tomokazu Harimoto se jette dans cette 4e manche. Il prend l’initiative, menant 5-3. Et cette fois-ci, malgré un beau retour du Français, le Japonais est plus consistant dans son jeu. Amenant le Français à la défense, ce qui n’était pas le cas depuis le début de la finale. Il s’offre trois balles de set (7-10). Et la seconde sera la bonne. Il s’offre à la fois du répit et de l’espoir (8-11).



Un espoir de courte durée. Félix Lebrun n’avait pas envie de laisser trainer cette finale. Il se rue sur cette 5e manche comme un mort de faim. Et s’il a été dominé dans la quatrième, il met le Nippon directement dans les cordes. De nouveau, aucune solution n’est trouvée par le numéro 8 mondial. Dans les cordes, les points défilent. 4-1, puis 6-2. Puis 8-4. Et même un enchaînement de trois points de rang pour terminer le travail.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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