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Betclic Élite 2023-2024

Betclic Élite : Les notes de la première partie de saison équipe par équipe (1/2)

Maxime Cazenave

Publié le

Betclic Élite : Les notes de la première partie de saison équipe par équipe (1/2)
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BETCLIC ÉLITE 2023/24 – Le championnat va reprendre ses droits le 13 janvier prochain après une trêve d’une quinzaine de jours. L’occasion de tirer un premier bilan à mi-saison pour les dix-huit équipes engagées avec une note sur 20. Première partie avec les équipes classées dans la moitié positive du classement, de 1 à 9.

AS Monaco (1er/16V-1D) : 18/20

Championne de France en titre, l’AS Monaco était naturellement attendue en haut du classement avec son armada taillée pour remporter l’EuroLigue. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ASM assume son statut en Betclic Élite. Après la phase aller, la Roca Team a ainsi réalisé un parcours presque parfait. Seule fausse note, une défaite à Nancy le 4 novembre dernier. Ses principaux rivaux ont tous été battus (ASVEL, JL Bourg, Paris), et le fossé pour la première place a déjà été créé (3 victoires d’avance sur le 2e). Bref, tout roule.

JL Bourg (2e/13V-5D) : 16/20

Comme toujours, il faut compter sur la JL Bourg. Discrètement, le club de l’Ain a effectué une magnifique première partie de saison. Performante en EuroCoupe comme en championnat, la bande à Frédéric Fauthoux n’a plus perdu depuis fin novembre et la réception de l’ASVEL. L’effectif est profond et chaque joueur a trouvé son rôle, ce qui permet au collectif de se montrer insubmersible. Malgré des légers remous au mois d’octobre, le club burgien avance en toute sérénité avec son prospect NBA Zaccharie Risacher, et des étrangers qui tiennent leurs promesses (Mike, Brown, Salash, Lewis, Rowland). La deuxième partie de saison pourrait donc être historique si la dynamique positive se prolonge.

Paris BasketBall (3e/12V-5D) : 17/20

Très actif sur le marché cet été, le Paris BasketBall était attendu au tournant. Le club de la capitale a depuis convaincu tout le monde. Quasiment invaincu en EuroCoupe, 3e de Betclic Élite, la bande de fous furieux de Tuomas Iisalo performe tout en régalant. Le jeu ultra-offensif prôné est spectaculaire, et permet de mettre en avant les talents offensifs supérieurs de TJ Shorts et Nadir Hifi, artificiers en chef de l’une des meilleures attaques de toute l’Europe. Battus à Bourg et Monaco, ils ont en revanche pris le dessus sur l’ASVEL, et sécurisent les victoires là où il le faut, notamment à Carpentier où seul Le Portel est venu s’imposer. Paris est costaud et s’affirme comme un autre prétendant sérieux derrière les deux écuries d’EuroLigue.



ASVEL (4e/12V-5D) : 12/20

Souffre-douleur en EuroLigue, l’ASVEL assure au moins le service minimum en Betclic Élite, sans que cela rassure personne. Malgré un effectif bien plus conséquent en qualité comme en profondeur que ses rivaux, le club lyonnais se retrouve seulement 4e du championnat, alors qu’il est attendu dans le short de Monaco. Attrapé par le promu Saint-Quentin, malaxé par ses deux principaux rivaux (Monaco, Paris), le club lyonnais vivote sans certitudes, même avec l’arrivée de Gianmarco Pozzecco. Le talent permet de glaner des victoires en championnat, mais le jeu déployé laisse toujours aussi perplexe.



JSF Nanterre (5e/11V-7D) : 15/20

Décevante la saison dernière, la JSF avait effectué un mercato d’été séduisant sur le papier, et cela s’est retranscrit sur le parquet. Pour son dernier tour de piste, Pascal Donnadieu prend un énorme plaisir à coacher une équipe taillée pour les play-offs. Sur les lignes arrières, le trio Justin Bibbins – Benjamin Sène – Juhann Begarin fait tourner en bourrique les adversaires, tandis que la paire Rodriguez – Fall Faye réalise un carnage à l’intérieur (27 points et 11 rebonds de moyenne à eux deux). Seule ombre au tableau, des difficultés à l’extérieur (2V-6D), bien rattrapées par une razzia presque complète à Maurice-Thorez (9V-1D).

Nancy (6e/9V-9D) : 14

Le SLUC est l’une des belles surprises de la saison, un an et demi seulement après son retour dans l’Élite. Qualifié pour la Leaders Cup, 6e du classement, et installé dans le Top 8 depuis quasiment la reprise, Nancy a pu s’appuyer sur son invincibilité à domicile avec six victoires de rang, dont une face à Monaco. Si les Lorrains ont tiré la langue en décembre (1V-4D), ces derniers sont en avance sur leur tableau de marche. Grâce au bon coaching de Sylvian Lautié, et un axe meneur-pivot Frank Mason – Shevon Thompson totalement en feu. Les deux hommes ont d’ailleurs été récompensés en étant dans le 5 Monde au All Star Game.

Saint-Quentin (7e/9V-9D) : 16/20

Il se passe définitivement quelque chose dans l’Aisne ! Promu, Saint-Quentin déjoue tous les pronostics. Solidement installé dans le Top 8 à mi-saison, le SQBB s’apprête à disputer la Leaders Cup, et a déjà pris une avance considérable dans la quête du maintien. Ses jeunes tricolores ont franchi le cap de la Betclic Élite haut la main (Dossou-Yovo, Ajinça, Boucaud) tandis que les recrues étrangères répondent présentes (Johnson, Campbell, Olejniczak). En début de saison, ils sont également passés à un shoot de Mike James, près d’être la première équipe à faire tomber l’invincible armada monégasque, avant de taper l’ASVEL deux jours plus tard. Impressionnant.

Melvin Ajinça, grand artisan du bon début de saison de Saint-Quentin

Melvin Ajinça, grand artisan du bon début de saison de Saint-Quentin – Photo Icon Sport

Le Portel (8e/9V-9D) : 16/20

L’irréductible Portel frappe encore ! Avec la perte de Nadir Hifi qui a fait mal, et un recrutement semblant léger avec des Français de Pro B et des étrangers sortant de championnats de troisième zone, la charrette était promise à l’ESSM. Suite à quelques ajustements du staff, tout a changé. Résultat ? Une incroyable série de sept victoires en neuf matchs, et un maintien en excellente voie. Débarqué en cours de saison, le Finlandais Edon Maxhuni a apporté une sérénité folle à un collectif restreint (huit joueurs) mais qui peut compter sur un All-Star inattendu en Bastien Vautier pour faire la différence. Tout va bien au Chaudron, où il manque approximativement quatre victoires pour assurer un énième maintien.

Cholet (9e/9V-9D) : 10/20

La note aurait pu être bien plus sévère, mais Cholet a eu la bonne idée d’enchaîner trois victoires de rang avant la fin d’année pour enfin retrouver un bilan à l’équilibre. Un redressement bienvenu pour une équipe passée au bord de l’effondrement au terme d’un mois de novembre où elle avait accumulé six défaites en autant de sorties. En cruel manque de constance, le groupe de Laurent Vila dispute en parallèle la Ligue des Champions, et paie également le manque d’impact de certains joueurs très attendus (Hruban, Nzekwesi). Au milieu de tout ça, Neal Sako s’est affirmé et est le meilleur scoreur des siens, mais du mieux est tout de même attendu pour aller chercher le Top 8.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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