Coupe du monde de rugby : L’Afrique du Sud élimine le XV de France

COUPE DU MONDE DE RUGBY 2023 – Au terme d’un match engagé et spectaculaire, l’Afrique du Sud s’impose contre l’équipe de France (28-29). Le rêve d’un sacre à domicile s’envole pour les Bleus.

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Le match : Si près …

La première mi-temps fut totalement folle. Après trois minutes à pilonner la défense sud-africaine, Cyril Baille, placé en bout de ligne, conclut le travail de sape de ses coéquipiers (7-0). Mais sans être spectaculaires, les Sud-Africains vont prendre l’avantage. Peu inspiré dans ce domaine depuis le début du tournoi, Manie Libbok va semer le désordre dans la défense française grâce à son jeu au pied. Par deux fois, ses chandelles hautes ont surpris la défense et ont permis à Arendse (8’), puis De Allende (18’) d’offrir l’avantage aux Springboks (7-12, 18’).

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Bien que mené, le XV de France va vite réagir et à son tour inscrire un deuxième essai grâce à Mauvaka (22’). Fait rare, la transformation de Thomas Ramos a été contrée par Cheslin Kolbe, ce qui a laissé le score à 12-12. Quatre minutes plus tard, le chassé-croisé va reprendre. Après une faute de main des Bleus, Jesse Kriel tape un coup de pied à suivre. Lancé à pleine vitesse, Cheslin Kolbe récupère le ballon, dépose Damian Penaud et inscrit le troisième essai springbok (12-19, 26’).

🔥🤩 Un essai d’ailier pour 𝐂𝐲𝐬𝐬𝐨𝐮 ! #UnisPourUnRêve

Cyril Baille inscrit son 4ème essai international 💪 #XVdeFrance #FRAvAFS #RWC2023 pic.twitter.com/Izon9twJAF

— France Rugby (@FranceRugby) October 15, 2023

Alors qu’on pensait avoir tout vu dans ce premier acte, Cyril Baille va s’offrir un doublé tout en puissance et permettre aux Bleus de recoller au score (19-19, 31’). Juste avant la pause, Eben Etzebeth a écopé d’un carton jaune pour un plaquage haut. Sur la sirène, Thomas Ramos passe la pénalité et permet aux Bleus de rentrer aux vestiaires avec l’avantage (22-19).

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Changements décisifs

Après 40 minutes hors normes, et avec une équipe en infériorité numérique, le rythme est logiquement retombé en début de deuxième période. Il a fallu attendre un quart d’heure pour voir le score bouger grâce à une pénalité de Thomas Ramos (25-19, 54’). Plus frais physiquement, et bien aidés par l’apport de leur banc, les Springboks vont renverser la table.

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Fraichement revenu de son exclusion temporaire, Eben Etzebeth va résister à deux plaquages et marquer le quatrième essai des siens. Grâce à la transformation et une pénalité lointaine en suivant, Handré Pollard donne de l’air aux Springboks (25-29, 69’). À la 72’, Ramos va passer une pénalité et faire renaître l’espoir (28-29, 72’). Mais malgré 8 minutes d’efforts et d’engagement total, les Bleus ne vont pas réussir à franchir la muraille des Springboks et s’inclinent d’un petit point au Stade de France.

Comme en 2019 et 2015, l’aventure s’arrête en quart de finale pour l’équipe de France. Et s’il n’y avait aucun regret à avoir il y a huit ans tant les All Blacks avaient été supérieurs, cette défaite va sans doute laisser un arrière-goût amer aux hommes de Fabien Galthié. Bien que très sérieuse, appliquée et réaliste, cette équipe d’Afrique du Sud paraissait à la portée des bleus.

🙏🇫🇷 𝑷𝒂𝒓𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒆𝒏 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆, dans les stades, les fan zones, devant la télévision, vous avez été des millions à nous soutenir et à pousser derrière nous. Nous n’avons pas de mots assez forts pour vous remercier.

💙 𝐌𝐄𝐑𝐂𝐈 𝐀̀ 𝐓𝐎𝐔𝐒, on se retrouve vite 💙… pic.twitter.com/8Djr3jr3WK

— France Rugby (@FranceRugby) October 15, 2023

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Le fait de match : le pari gagnant de Jacques Nienaber

Un seul talonneur de métier sur le terrain, et un banc en 5-3. Pas mal d’observateurs ont pris Jacques Nienaber pour un fou quand il a présenté ce choix tactique. Et pourtant… ça a marché ! Le banc springbok a bien plus apporté que celui des Bleus. L’expérience de Faf De Klerk, la fougue de Kwagga Smith et le pied précis d’Handré Pollard ont permis aux Boks de bien finir le match.

On les disait plus faibles qu’avant et en reconstruction. Mais bien aidés par leur banc, les Sud-Africains sont montés en puissance au bon moment. Tant mieux pour eux, tant pis pour les Bleus.

Passionné de sport depuis toujours, c’est tout naturellement qu’après avoir compris que je n’avais pas le niveau pour jouer à Manchester United, et pas la force nécessaire pour combattre à l’UFC que je me suis tourné vers le journalisme pour raconter les exploits et les histoires de ceux qui en sont capables. Le football, surtout quand il est joué en Angleterre, reste mon premier amour. Mais j’aime aussi veiller la nuit pour vous parler de KO et de victoires unanimes à l’UFC ou sur les rings de boxe. Mon côté fan de Wayne Rooney m’a également poussé à devenir polyvalent et à parler aussi de rugby (à XIII comme à XV) et occasionnellement de cyclisme. C’est donc logiquement que j’ai rejoint Dicodusport, pour pouvoir parler de l’actualité, sur tous les terrains.