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Cyclisme sur piste Jeux Paralympiques 2024 : Alexandre Léauté en or sur la poursuite 3000 m C2

Sophie Clapier

Publié le

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Photo Icon Sport

CYCLISME SUR PISTE JEUX PARALYMPIQUES 2024 – C’est fait ! Après le sacre paralympique à Tokyo, Alexandre Léauté réalise le doublé sur la poursuite 3000 m C2. Après avoir survolé les qualifications, records mondiaux et paralympiques en poche, le Français a dominé Ewoud Vromant dans la course à l’or. Le Britannique Matthew Robertson s’empare du bronze.

Alexandre Léauté voulait marquer de son empreinte le Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines. Après avoir brillé à Tokyo dans le calme plat, le Français n’avait qu’une ambition, réaliser le doublé sur la poursuite 3 000 m C2 à domicile, sous les clameurs du public tricolore, de son public. Et le champion paralympique en titre a immédiatement donné le ton lors des qualifications. Battant le record du monde qu’il avait lui-même établi l’année dernière à Glasgow, explosant sa propre marque paralympique au passage en 3:24.298, Léauté s’avançait alors en tant que grand favori pour la finale face à Ewoud Vromant.

Coup double pour Alexandre Léauté

Comme il avait éteint la concurrence en séries, Alexandre Léauté a vite annihilé les espoirs du Belge. Il prenait logiquement le meilleur départ, comptant un peu moins de trois secondes d’avance au kilomètre. Capable de finir fort, Vromant ne parvenait cependant pas à combler l’écart, trop important à l’abord du dernier tour de piste. La marque est supérieure à celle de ce matin pour le Français, mais l’objectif est atteint, il montera bien sur la plus haute marche du podium à la maison, décrochant sa cinquième médaille paralympique à seulement 23 ans. Pouvait-il rêver mieux ?

Quelques minutes avant cette deuxième breloque française pour le para cyclisme, dans la course au bronze, le Britannique Matthew Robertson, aux commandes dès le lancement, a pris le meilleur sur le Japonais Shota Kawamoto qui a explosé en fin de course. Dans cette même discipline, mais dans la catégorie C3, le Français Thomas Peyroton-Dartet n’a pas pu jouer la médaille et termine 6ème.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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