Cyclisme sur route Jeux Paralympiques 2024 : Alexandre Lloveras et Yoann Paillot en bronze sur la course en ligne B

CYCLISME SUR ROUTE JEUX PARALYMPIQUES 2024 – Il y aura forcément des déçus dans cette course en ligne B. Jouant la médaille d’or jusque dans les trois derniers kilomètres, Élie de Carvalho et son pilote Mickaël Guichard ont déraillé, laissant s’échapper les deux paires néerlandaises. Combatif, le duo Lloveras/Paillot se pare de bronze. Une moindre consolation.

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Deux tandems tricolores masculins prenaient le départ de la course en ligne B. Tout comme il y avait deux paires néerlandaises. C’est donc un nouveau match France-Pays-Bas qui nous attendait à Clichy-sous-Bois. Élie de Carvalho et son pilote Mickaël Guichard étaient les premiers à accélérer. Immédiatement pris en chasse par quatre binômes. Parmi eux leurs compatriote Alexandre Lloveras avec Yoann Paillot, mais également les Néerlandais. Une petite porte s’ouvrait pour les Bleus quand Vincent ter Schure, victime d’une crevaison, perdait un temps précieux sur l’échappée. Mais évidemment, Tristan Bangma tentait, lui, de calmer le jeu à l’avant, permettant à son partenaire de revenir à hauteur. Il n’en fallait pas plus pour redonner l’ascendant psychologique aux Oranje.

#Paris2024 | Place aux courses en ligne catégorie B (déficients visuels) !

🇫🇷 Chez les hommes, deux tandems tricolores de Carvalho/Guichard et Lloveras/Paillot. Du côté des dames, c’est le duo Centis/Delzenne qui représente la France !

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Les Français avaient manqué l’opportunité de marquer le coup. Aussitôt au contact, le champion paralympique sortant de l’épreuve prenait le contrôle. Plusieurs fois distancés, le binôme Lloveras/Paillot refaisait, lui, inévitablement la jonction avec la tête mais laissait pour cela de nombreuses forces les kilomètres défilant. Élie de Carvalho était toujours en lice pour la médaille d’or, bataillant à armes égales. Mais à deux contre un -ou quatre contre deux- les tandems néerlandais collaboraient parfaitement dans le dernier tour. Tristan Bangma forçait les Bleus a poussé davantage sur les pédales, puis ter Shure prenait le relais. Mais le duo Carvalho/Guichard ne bronchait pas.

Et là… c’est le drame

#Paris2024 | 😢🇫🇷 OH NON, PAS MAINTENANT, PAS APRÈS CE QU’ILS ONT FAIT …

Élie de Carvalho et Mickael Guichard déraillent dans ce dernier tour, alors qu’ils étaient dans le trio de tête. Que c’est dur …

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Alors qu’on pensait Alexandre Lloveras au bout de souffle, ce dernier en trouvait un nouveau pour gratter, une nouvelle fois, la quinzaine de secondes de débours sur le trio. Mais ça restait compliqué pour ces Tricolores-là. Et pour ne rien arranger à la journée des Français, les hommes forts du moment Élie de Carvalho et Mickaël Guichard déraillaient dans les ultimes kilomètres. Une aubaine pour Bangma et ter Schure qui passaient la vitesse supérieure.

Dans leur dos, l’écart était définitivement creusé. Tristan Bangma et Patrick Bos, contrairement à Tokyo, coupaient la ligne devant Vincent ter Schure et Timo Fransen. Alexandre Lloveras et Yoann Paillot, qui avaient terminé au pied du podium sur le contre-la-montre, récupèrent le bronze. Un moindre mal pour l’équipe de France alors que Carvalho et Guichard achevaient les 130 bornes 1 min 37 après les nouveaux champions paralympiques.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.