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Euro 2024 de football

Euro 2024 : Le Danemark se qualifie malgré un nul contre la Serbie

Sophie Clapier

Publié le

Euro 2024 Le Danemark se qualifie malgré un nul contre la Serbie
Photo Icon Sport

CHAMPIONNAT D’EUROPE DE FOOTBALL 2024 – Face au Danemark, la Serbie a manqué l’occasion de décrocher sa place pour les huitièmes de finale. Dans l’obligation de s’imposer, les Aigles n’ont pu faire mieux qu’un match nul 0-0. La formation de Kasper Hjulmand poursuit quant à elle sa route de justesse.

Tout restait à faire dans le groupe C. Alors que l’Angleterre combattait la Slovénie pour conserver la première place, Danois et Serbes cherchaient encore à composter leur ticket pour les huitièmes. Il n’y avait donc pas de calcul à faire pour les deux formations. Encore moins pour la Serbie, en queue de peloton avec un petit point.

Une première période bien terne

Il y avait beaucoup d’engagement en début de rencontre, beaucoup trop. Mr Letexier sortait un premier avertissement à l’encontre de Milenkovic dès la 3ème minute, ce qui ne calmait guère les acteurs présents sur la pelouse de l’Allianz Arena. Beaucoup d’intensité donc, mais très peu d’actions concrètes. Aucune tentative serbe en 45 minutes et seulement quatre côté danois, il fallait être patient. La seule et unique frappe cadrée était signée Eriksen à la 21ème, poussant Rajkovic à se détendre. Puis c’était tout.

Enfin presque. Car le cuir pénétrait bien dans les cages serbes peu après la demi-heure de jeu. Seulement sur le corner tiré par Christian Eriksen au départ de l’action, le ballon était dans un premier temps sorti de l’aire de jeu. Dommage, ça aurait peut-être emballé la rencontre qui restait bien terne à la pause. Si un nul suffisait alors au Danemark pour se qualifier, c’était loin d’être le cas pour les Serbes. Afin de franchir la défense rouge solidaire, il fallait faire beaucoup plus.

Le Danemark s’en remet au fair-play

Les Aigles refoulaient la pelouse allemande avec plus d’envie mais étaient toujours autant malmenés. Ils s’en sortaient sur un centre d’Alexander Bah qui ne trouvait pas preneur (48′). Contre le cours du jeu, la Serbie pensait à son tour ouvrir la marque grâce au meilleur buteur de la compétition, CSC, mais c’est cette fois un hors-jeu qui sauvait le Danemark (53′). Puis on retombait dans de longues phases de possession danoise. Ces dernières s’achevaient souvent par une frappe hors cadre, le score était toujours vierge à la 70ème.

Sentant le poids de l’élimination de plus en plus lourde sur leurs épaules, les Serbes tentaient le tout pour le tout. Ça manquait de mouvement dans la construction mais les joueurs de Dragan Stojkovic se procuraient quelques cartouches supplémentaires sur des centres ou coups de pied arrêtés. Mitrovic aurait pu tuer le match mais n’enroulait pas assez sa frappe (81′). L’attaquant dAl-Hilal râlait ensuite auprès de l’arbitre pour un accrochage d’Andersen dans la surface mais ne se procurait rien d’autre qu’un carton jaune (84′). Un dernier frisson parcourait les supporters danois sur une tentative de Milinkovic Savic captée en deux temps par Schmeichel dans le temps additionnel.

Avec ce match nul, le Danemark passe de justesse en huitièmes de finale, profitant du 0-0 entre l’Angleterre et la Slovénie. Effectivement à égalité avec les Slovènes sur les critères principaux permettant la qualification (nombre de points, différentiel, plus grand nombre de buts inscrits et nombre de victoires), les Danois s’en remettent finalement au fair-play pour prendre la seconde place du groupe B. Ils rencontreront les hôtes de la compétition pour une place en quarts…

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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