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EuroLigue 2023-2024

EuroLigue (J16) : L’Olympiakos inflige à l’ASVEL une huitième défaite de rang

Maxime Cazenave

Publié le

EuroLigue (J16) : L'Olympiakos inflige à l'ASVEL une huitième défaite de rang
Photo Icon Sport

EUROLIGUE 2023-2024 – L’ASVEL s’est inclinée ce jeudi à la LDLC Arena face à l’Olympiakos, 73-85. Incapable de véritablement entraver la marche en avant grecque, le club lyonnais a subi une logique huitième défaite de rang dans la compétition, et reste solidement ancré en dernière position du classement.

Seule lanterne rouge d’EuroLigue depuis sa lourde défaite en début de semaine face à Milan, l’ASVEL affrontait l’Olympiakos pour tenter de se relancer. Face à des Grecs irréguliers et qui restaient sur quatre défaites en cinq rencontres, le club lyonnais espérait montrer un visage plus séduisant.

McKissic et l’Olympiakos imposent leur rythme, l’ASVEL subit

Entre deux équipes en manque de confiance, les premières minutes vont être brouillonnes. L’ASVEL en particulier brille négativement par ses multiples pertes de balle. En face, l’Olympiakos met du temps à trouver son rythme, mais impose progressivement sa cadence. Après plusieurs échecs, les shoots commencent à rentrer, notamment via la main chaude d’Isaiah Canaan. L’ASVEL semble en souffrance, mais s’appuie sur ses individualités pour réagir. Le trio composé de Paris Lee, Timothé Luwawu-Cabarrot et Mike Scott se partage l’intégralité du scoring lyonnais dans le premier quart. Mais les rebonds offensifs laissés, l’adresse grecque et un buzzer beater de Kostas Papanikolau redonnent une bonne avance à l’Olympiakos (18-25).

Luwawu-Cabarrot (16 points, dont 14 en première période) continue à régaler, au scoring comme à la passe, avant de s’effacer petit à petit. Mais l’ailier tricolore est trop seul. Surtout, la défense lyonnaise est totalement transpercée par les mouvements incessants du Cinq adverse. Sur chaque séquence, un shoot ouvert est trouvé, et la punition arrive progressivement. Au milieu de ce collectif parfaitement léché, Shaquielle McKissic va sortir les muscles pour enfin repousser l’ASVEL à plus de dix points (31-41). L’Américain enchaîne shoots extérieurs et pénétrations rageuses, collant 13 points dans le deuxième quart. La mainmise sur la partie, l’Olympiakos gère sereinement jusqu’à la pause son avantage en tenant une ASVEL incapable d’enchaîner les stops. Pire attaque d’EuroLigue avant le match, le club grec a tout simplement collé 49 points en une mi-temps à la LDLC Arena (37-49).

L’ASVEL trop courte en seconde période

Au retour des vestiaires, la physionomie ne bouge pas d’un iota. La foudre continue de s’abattre à trois points avec Alec Peters et Thomas Walkup. En deux minutes, les Grecs passent un 8-2 pour s’échapper immédiatement (39-57). Alors qu’ils maîtrisent, ils vont prouver qu’ils restent fragiles. Les possessions deviennent catastrophiques et l’ASVEL a dans le même temps retrouvé de l’énergie. Cette dernière va coller un incroyable 11-0 pour repasser sous la barre des dix points (52-59). Mais les Grecs réagissent en s’appuyant sur une grosse défense, symbolisée par un Moustapha Fall tentaculaire, à 22 d’évaluation avec seulement 2 points, mais sept contres ! Le pivot tricolore enchaîne les contres, et Isaiah Canaan va récompenser ce boulot en claquant six points de rang. Avant même la fin du troisième quart, l’ASVEL est de nouveau larguée (52-68).

Dans ce match de séries, un nouveau rapproché rapide à -10 sera effectué grâce notamment à un buzzer beater de Paris Lee. Dans un temps faible, l’Olympiakos n’arrive plus à marquer. Encore une fois, c’est alors sa défense qui fait la différence pour empêcher les Lyonnais de recoller. Malgré six points inscrits en six minutes, ils conservent toujours une avance suffisante pour aborder le money-time dans des conditions idéales (67-77).

Battus 85-73, les Lyonnais concèdent là leur huitième défaite successive en EuroLigue. Avec seulement deux victoires en quatorze rencontres, l’ASVEL de Gianmarco Pozzecco reste solidement installée en position de lanterne rouge. Sans Nando De Colo, l’absence d’un meneur se fait toujours cruellement sentir.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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