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EuroLigue 2024-2025

EuroLigue (J20) : Le Paris Basket se brûle encore les ailes contre l’Étoile Rouge

Sophie Clapier

Publié le

EuroLigue (J20) Le Paris Basket se brûle encore les ailes contre l’Étoile Rouge
Photo Icon Sport

EUROLIGUE 2024/25 – Il en a encore manqué au Paris Basket ce soir pour rivaliser avec l’Étoile Rouge. Après avoir fait plus que jeu égal dans le premier quart, le club de la capitale a peu à peu levé le pied alors que les Serbes sont montés en puissance. Défaits 85-69 à Belgrade, les Parisiens glissent encore un peu plus au classement.

Après un début de saison idyllique, le Paris Basketball a connu une fin d’année 2024 et un début 2025 bien ternes. Enchaînant quatre défaites de suite en EuroLigue, le club de la capitale poursuivait sa route dans le chaudron de la Belgrade Arena. Dauphins de Paris au classement, les Serbes de l’Étoile Rouge étaient, eux, sur une forme resplendissante avec trois succès de rang dans la compétition.

Un bon premier quart du Paris Basket puis plus rien

Le départ ne pouvait pas être meilleur pour les hommes de Tiago Splitter. Avec un run de 9-0 dont 7 points de TJ Shorts, le meneur et ses partenaires faisaient passer un vent de fraîcheur dans l’enceinte. Un temps mort plus tard et l’Étoile Rouge rentrait dans son match. Mais le premier quart-temps était à mettre au crédit du Paris Basket. Ce dernier prenait soin de la gonfle, n’affichant qu’une perte de balle après dix minutes, tout en exploitant les maladresses adverses. Malgré quelques belles inspirations de Cody Miller-McIntyre, Paris avait pris le dessus sur la défense serbe. Le duo Shorts-Hayes fonctionnait alors à merveille.

Les dix minutes suivantes connaissaient un scenario bien différent. La mire devenait de plus en plus difficile à trouver longue distance et à défaut de chercher les solutions à l’intérieur, Paris s’acharnait. Rapidement dans la pénalité de surcroît, l’intensité défensive baissait d’un cran. Petrusev en profitait pour dominer la raquette française et commencer à allumer la braise dans la salle. Cody Mller-McIntyre, pas loin de tomber, envoyait un 3 points en fin de possession, abaissant le différentiel à 2 unités, la chaleur s’intensifiait. La supériorité physique des Serbes dans le second quart-temps a peu à peu éteint le Paris Basket qui s’est ainsi retrouvé sous pression.

5ème défaite de rang pour Paris qui glisse à la 7ème place

Chauffée par les supporters, l’Étoile Rouge a rapidement pris le lead au retour des vestiaires. Là encore, il ne se passait plus grand-chose offensivement pour Paris. Le manque de mouvement favorisait la défense serbe qui avait resserré les rangs. L’extinction des feux pour TJ Shorts et l’adresse à 3 points qui continuait de baisser, Paris souffrait en plus dans le secteur intérieur. Un secteur dominé par Bolomboy ce soir (15 rebonds). Absent jusque dans le troisième quart, Dos Santos plantait une flèche longue distance en fin de possession, tout fonctionnait pour Belgrade.



Les affaires des Parisiens de mal en pis, le tir primé d’Isaiah Canaan (15 points) offrait cette fois le +10 à l’Étoile Rouge à 7:30 du terme (64-54). La réussite fuyant toujours Nadir Hifi (5/17) et Tyson Ward (1/7) pour ne citer qu’eux, depuis la fin du premier quart, Nemanja Nedovic se chargeait d’enflammer définitivement la Belgrade Arena et de prendre en charge le money time (72-57). La dynamique en sa faveur, l’Étoile Rouge enchaînait les runs, brûlant davantage les ailes du Paris Basket qui continue de glisser au classement.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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