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Golf : L’Europe vise la passe de 3 à la Solheim Cup

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Golf L'Europe vise la passe de 3 à la Solheim Cup
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GOLF – C’est en Andalousie qu’Européennes et Américaines se retrouvent dès ce vendredi dans le cadre de la Solheim Cup. Les 24 joueuses vont tenter de ramener le prestigieux trophée sur leur continent. Présentation de l’événement avec la Française Céline Boutier en tête d’affiche.

Si la Ryder Cup est mondialement connue, et suivie, son pendant féminin prend de plus en plus d’ampleur depuis sa création en 1990. Cette année, le golf  Finca Cortesin de Malaga accueille le gratin pour cette édition. Pour la 1ʳᵉ fois, l’Espagne est hôte de la Solheim Cup et le public pourra encourager un peu plus fort la locale de l’étape, Carlota Ciganda.

Principe de la compétition

Calquée sur la Ryder Cup en termes de format, la Solheim Cup n’offre pas de surprises de ce côté-là. Les journées de vendredi et samedi sont réservées pour les parties en duo alors que le dimanche verra s’affronter les joueuses en face à face. À la différence d’un tournoi classique de golf, l’ensemble des coups ne sont pas comptés sur tout le parcours. En effet, l’objectif est de gagner des « trous », donc de faire moins de coups que son adversaire sur le trou. Si une équipe gagne plus de trous qu’il n’en reste sur le parcours, elle remporte la partie et 1 point pour le classement final.

Si les joueuses ne se départagent pas à la fin du 18ème trou, il y a égalité et elles rapportent 1/2 point à leur équipe. Comme la Ryder Cup, la Solheim Cup est faite de rebondissements et la décision se fait généralement le dimanche, lors des matchs en simples. Pour le moment, les USA mènent 10 à 7 dans l’histoire de la compétition. Mais l’Europe reste sur deux victoires consécutives et peut donc réussir une passe de trois historique.



Céline Boutier en tête d’affiche

Si les Européennes sont moins classées au niveau mondial vis-à-vis de leurs adversaires, elles compensent avec seulement 3 novices et beaucoup de joueuses présentes en 2019 et 2021.  Le Vieux Continent pourra compter sur sa leader Céline Boutier, très en vue cette saison. La Française a en effet remporté son 1er tournoi majeur à Évian en juillet dernier avant d’enchaîner avec l’Open d’Écosse la semaine suivante. Un peu moins en vue au British Open, la numéro 4 mondiale retrouve une compétition qu’elle apprécie et qu’elle maîtrise parfaitement. Elle avait gagné ses 4 parties en 2019 avant de faire 3 résultats différents en 2021.



Elle débutera vendredi matin avec la Britannique Georgia Hall, partenaire avec laquelle elle a eu ses meilleurs résultats. À leurs côtés, les expérimentées suédoises Anna Nordqvist, également vice-capitaine, et Caroline Hedwall, mais aussi l’Anglaise Charley Hull. Le staff européen, emmené par la Norvégienne Suzann Pettersen, 36 matchs de Solheim Cup pour quatre victoires finales et deux tournois majeurs, voit l’apparition de la Tricolore Gwladys Nocera pour aider lors des entraînements. La Française va aussi apporter son expérience avec 12 matchs en Solheim Cup. Elle vient aussi de remporter la version juniors de l’événement en tant que capitaine.

Des Américaines revanchardes

En face, les Américaines arrivent en Espagne avec plus de néophytes et surtout, seulement deux joueuses ayant déjà soulevé le trophée. Les deux premières mondiales ne seront cependant pas là pour trier les lentilles. Lilia Vu, vainqueur du British Open devant Charley Hull il y a quelques semaines, et Nelly Korda, vont vouloir se montrer et ramener la coupe à la maison. Épaulées par Lexi Thampson, et ses cinq participations dont trois triomphes, ou encore Danielle Kang, les Américaines seront de redoutables adversaires. Les joueuses de l’Oncle Sam sont dirigées par Stacy Lewis, double lauréate de majeur et double vainqueur de la Solheim Cup.

Les premiers coups de driver se feront entendre sur les coups de 8h10 vendredi matin avec les paires Maja Stark/Linn Grant, pour l’Europe, et Lexi Thompson/Megan Khang, pour les USA. Céline Boutier commencera sa partie à 8h22.

Journaliste/rédacteur depuis décembre 2016 - Amateur professionnel de sport, d’abord le football, j’aurais pu en faire mon métier. Mais bon, vous savez les … non, pas les croisés, ils vont bien eux. Juste un manque de talent, de technique et de niveau surtout. Mais cette passion est ancrée en moi telle la pomme dans la tarte tatin. Le côté suiveur/supporter est évidemment important au quotidien, que ce soit un soir de juillet 1998 en banlieue lyonnaise ou de juillet 2018 à Montréal. Car oui, depuis ma France natale, j’ai migré outre-Atlantique, au pays des caribous. Là, le football se joue à la main et non au pied. Et surtout, la religion sportive est plutôt froide et se joue avec une crosse. Non, ce n’est pas le curling ni le Lacrosse, encore que, mais le hockey sur glace. Une autre vision, une autre culture. On troque les crudités devant la télé pour une poutine et on s’installe avec notre chandail pour suivre cela. Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ou la vitesse d’un slap shot de McDavid ou un arrêt de la mitaine de Price, j’écris sur de l’actualité par ici mais aussi le sport féminin, pas assez mis en avant.

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