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Handball Ligue des Champions (H) : À mi-parcours, Paris et Nantes dans le bon wagon

Etienne Goursaud

Publié le

Handball Ligue des Champions (H) À mi-parcours, Paris et Nantes dans le bon wagon
Photo Icon Sport

LIGUE DES CHAMPIONS DE HANDBALL 2024/2025 – Tous deux à la deuxième place de leur poule, le PSG Handball et le HBC Nantes effectuent un bon début de campagne européenne.

Les clubs français dans le haut du panier en Ligue des Champions. Après sept matchs dans cette phase de poule de Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain et le HBC Nantes occupent tous les deux la deuxième place de leur groupe respectif. Douze points sur quatorze possibles pour les Parisiens, qui ne se sont inclinés qu’à une seule reprise, lourdement défaits par Veszprém (41-28), leader à la différence particulière devant eux. Tandis que Nantes, pour son grand retour dans la compétition, capitalise déjà neuf points, dans une poule survolée par le FC Barcelone (13 points). Pour rappel, les deux premiers de chaque poule sont automatiquement qualifiés pour les quarts de finale de la compétition.

Retour gagnant pour le HBC Nantes

Mais les Nantais, finalistes de la compétition en 2018, sont les premiers à accrocher le club espagnol. Ce jeudi soir, au terme d’un match homérique, où ils ont compté cinq buts de retard, avant de remonter et même mener à 30 secondes du terme, les hommes de Guillaume Cojean ont obtenu le nul (31-31). Un point précieux, pour basculer devant Szeged à la « mi-temps ».

Neuf points et deux résultats plus que remarquables. Outre le match nul contre Barcelone, les Nantais sont allés chercher un succès de prestige sur le parquet du champion d’Europe 2023 Magdebourg (32-28). Si les Allemands n’étaient sans doute pas totalement au top, au sortir de la Coupe du monde des clubs, cette victoire a constitué un déclic. Et ils restent sur quatre matchs sans défaite (trois victoires et un nul). Au-delà du résultat, Nantes impressionne aussi par son jeu très dynamique et sa circulation de balle d’une très belle qualité. Et prouve aussi la qualité de la Liqi Moly Starligue, capable d’avoir au minimum trois clubs de grande qualité à ce niveau.

Une qualité dont Aymeric Minne, son demi-centre n’est pas étranger. Le Français est absolument étincelant depuis le début de la saison, tant à la distribution qu’à la finition (28 buts). Guillaume Gille, en recherche d’un demi-centre de qualité, pourrait bien lui accorder une confiance non donnée lors des derniers Jeux Olympiques.



Le PSG finit (presque) toujours par gagner

On est d’accord pour dire que le PSG n’est pas toujours brillant depuis le début de saison. C’est même presque à chaque fois le constat que l’on fait sur les matchs des Parisiens. En attendant, après sept matchs, les hommes de Raul Gonzalez sont au rendez-vous. Et hormis le gros crash à Veszprem (41-28), le PSG finit toujours par s’imposer. Prouvant notamment de grosses ressources mentales. Et en dominant Berlin (40-38) et le Sporting Lisbonne (30-28), les Parisiens ont passé deux gros tests avec un franc succès. En résistant au rythme infernal des Allemands et en contenant une équipe portugaise menaçante jusque dans les dernières secondes du match.



Un PSG au mental, mais aussi porté par de très grandes individualités. Et comment ne pas évoquer le cas de Luc Steins. Le « petit » demi-centre néerlandais a été déterminant ce mercredi, avec un retour décisif salvateur et le but de la victoire dans la foulée. Surtout, c’est un distributeur hors pair. Meilleur passeur (et de loin) de la compétition, avec 38 passes, 12 devant son coéquipier Elohim Prandi. Et le meilleur buteur de la Ligue des Champions est également parisien. Kamil Syprzak a déjà inscrit 53 buts en sept matchs. Encore précieux lors du dernier match contre Lisbonne, le pivot tireur de pénalty fait partie des satisfactions du début de saison. Par sa régularité et sa capacité à trouver le chemin des filets.

Co-meilleure attaque de la Ligue des Champions avec le Dinamo Bucarest avec 226 buts (plus de 32 par match), le PSG surfe sur son attaque et ses atouts offensifs pour lorgner sur la tête de sa poule.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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