Nous suivre

Jeux Paralympiques de Pékin 2022

Jeux Paralympiques Pékin 2022 : le bilan de l’équipe de France en chiffres

Maxime Boulard

Publié le

Jeux Paralympiques Pékin 2022 le bilan de l'équipe de France en chiffres
Photo Icon Sport

JEUX PARALYMPIQUES PÉKIN 2022 – Les Jeux sont faits ! Les Jeux Paralympiques d’hiver de Pékin désormais clos, revenons grâce à des chiffres sur les performances de l’équipe de France paralympique.

12

Avec 12 médailles, l’équipe de France est loin du bilan de 2018. En effet, en Corée du Sud, les Bleus avaient rapporté 20 médailles dans 4 disciplines différentes. Une baisse qui s’explique par plusieurs facteurs. Une concurrence chinoise plus forte qu’attendue, première nation avec 61 médailles. De la malchance et pas moins de 8 quatrièmes places, exactement la différence par rapport aux 20 médailles de 2018. Hyacinthe Deleplace, Marie Bochet et Anthony Chalençon terminent deux fois chacun au pied du podium, Arthur Bauchet et Benjamin Daviet une fois. Si historiquement, ce n’est bien sûr pas le pire bilan, ce n’est que le 8ème meilleur total en termes de médailles, en 13 participations aux Jeux d’hiver.

7

Gros point positif, si le total de médailles est en baisse, le nombre de titres reste dans une moyenne haute. Comme il y a 4 ans, les Français ont fait résonner sept fois la Marseillaise en Chine. À égalité avec PyeongChang 2018 et Turin 2006, c’est le deuxième meilleur total de titres paralympiques aux Jeux d’hiver. Le record de 14 médailles d’or de Lillehammer en 1994 ne sera sans doute jamais battu puisqu’à l’époque, les catégories étaient plus nombreuses. Ces 7 médailles d’or sont à mettre au crédit d’Arthur Bauchet (x3), Benjamin Daviet (x2), Maxime Montaggioni et Cécile Hernandez. Hormis Daviet, ce fut le ou les premiers titres paralympiques pour les trois autres.

4

Décidément, le podium se refuse à la France. C’était l’un des objectifs fixés avant le départ en Chine, terminer ces Jeux sur le podium au tableau des médailles. Comme en 1994, 2006, et 2018, la France se classe pour la quatrième fois à la 4ème place des nations, battue cette année par la Chine, l’Ukraine et le Canada. Cet objectif sera à n’en pas douter de nouveau d’actualité en 2026 à Milan. La France termine néanmoins devant des nations comme les États-Unis et l’Autriche. Loin d’être anodin.

7

Comme en 2018, athlètes sont montés sur le podium à Pékin. Sept athlètes sur les 15 de la délégation française, mais dont la plupart étaient sélectionnés en ski alpin. Ils sont trois sur neuf en ski alpin (Bauchet, Bochet et Deleplace), deux sur deux en ski nordique (Chalençon et Daviet) et deux sur quatre en snowboard (Hernandez et Montaggioni) à avoir grimpé sur le boîte. Deux guides ont également été médaillés, avec Valentin Giraud-Moine et Alexandre Pouyé. Tous sont en catégorie debout ou déficients visuels, les athlètes en fauteuil, uniquement présents en ski alpin, ont été plus discrets et malchanceux, avec la blessure avant les Jeux de Victor Pierrel.

4

Pour la première fois en 2018, l’équipe de France avait récolté des médailles dans 4 disciplines sur 6 aux Jeux Paralympiques. Cette année, elle a fait encore mieux, en décrochant de l’or dans 4 d’entre elles ! Non présente en curling et hockey sur glace, c’est donc un grand chelem. Résultat d’une grande diversité et d’une présence au très haut niveau dans de nombreux sports. On connaissait déjà le niveau du ski alpin français, on savait que le fond et le biathlon pouvait compter sur Benjamin Daviet, mais on n’avait jamais connu l’or en snowboard. Neuf fois champions du monde à eux deux, Hernandez en cross et Montaggioni en banked, sont allés chercher les deux premiers titres paralympiques français de la discipline. Seule la Chine fait mieux en décrochant de l’or dans 5 des 6 disciplines.

2

Parmi les athlètes tricolores, deux ont connu leur tout premier podium aux Jeux. Blessé juste avant les épreuves en 2018, Maxime Montaggioni avait une revanche à prendre. Éliminé dès le premier tour de snowboardcross, il n’avait plus qu’une chance sur le banked slalom. Cette fois, il ne laisse pas passer sa chance et décroche la seule médaille d’or qui lui manquait. Ex-médaillé mondial en athlétisme, Hyacinthe Deleplace est depuis quelques années passé au ski alpin. Sélectionné aux Jeux de Londres sur 400 m, il a connu ses premiers Jeux d’hiver ainsi que les joies de la médaille. Champion du monde en titre, il se classe troisième de la descente dès le premier jour. Les autres médaillés l’avaient déjà été en 2014 et/ou 2018, signe d’une équipe de France expérimentée, toujours aussi compétitive.

Journaliste/rédacteur depuis octobre 2020 - Si mon plus vieux souvenir de sport aurait pu m'en dégoûter, la finale de la Coupe du monde 2006 a été tout le contraire. Véritable déclencheur d'une passion qui aujourd'hui ne fait que grandir avec le temps, mon leitmotiv est la France qui brille ! Je relate les exploits passés et présents du sport bleu-blanc-rouge sans ménagement depuis octobre 2020. Sport valide ou handisport, aucune différence, il n'y a que du sport et plusieurs façons de le pratiquer.

Clique pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *